Descendeur en mode auto bloquant...et débrayage

non, non, tu ne te trompes pas. J’ai entendu un technicien edelrid donner ve conseil en faisant une demo du mega jul. De toutes façons, pour la gv, c’est nul le mega jul Devoir sortir la corde du descendeur pou l’inverser de sens quand on passe du mode assurage du second au mode assurage du premier c’est trop chiant.

Si c’est juste ça ton problème je peux te donner une solution plus simple : ne pas utiliser le même frein pour assurer d’en haut et d’en bas.
Le second arrive au relais, il va repartir en tête.
Il ne se vache pas puisqu’il est déjà assuré par le frein en mode plaquette.
Il file son frein à l’assureur qui l’installe sur la corde pour l’assurer.
Ne pas oublier le point de renvoi.
Celui qui repart en tête se dévache en retirant le frein toujours installé en mode plaquette et il part avec pour pouvoir l’utiliser quand il sera au relais du dessus.

je penche pour une histoire de bras de levier moins favorable?
je ne l’ai jamais utilisé car je déteste l’effet diapason…est ce déjà « physique » de le debrayer au relais?

Oui c’est ce que je pense aussi mais pourquoi car franchement il y a une énorme différence ! Au relais oui il fonctionne bien, la rotation se fait sans problème, justement !
On est d’accord sur le diapason : très agaçant !

oui je connais ta technique. Encore faut il qye le second soit habitue au mega jul. En mode « guide », il ne s’utilise pas comme les autres tubes. Deja en mode normal, je galère à chaque fois pour retrouver comment ca marche.

pire que ça. Cest rédhibitoire pour moi. Je comprends pas qu’ils aient mis en production un truc pareil. Et ils l’appellent le boucan en plus :grinning:

C’est clair que le truc ne passe pas inaperçu.

« Et ils l’appellent le boucan en plus :grinning: »

Excellent !

Je pense que l’explication est dans cette direction. Si on retourne (haut-bas) la photo dont tu as envoyé le lien, on a :

Les brins qui vont au relais sont ceux de droite, et le système est « autobloquant » car sous l’effet de la tension, ils écrasent les 2 brins libres (ceux de gauche et qui dans la situation qui nous intéresse devraient pendouiller vers le bas) empêchant ainsi le glissement de la corde. Pour que le glissement soit possible, il faut pouvoir faire tourner le toucan dans le sens antihoraire c’est à dire soulever l’extrémité du mousqueton couleur métal. Or tout notre poids est sur le mousqueton orange du bas, on a donc un petit bras de levier (~ la longueur de mousqueton métal) qui en plus va diminuer pendant l’action et au final on arrive peut-être pas à obtenir le glissement.

Slt, merci pour ton apport. Je ne sais pas si le bras de levier est le premier élément. Il est évident qu’avec un bras plus long on démultiplie la force exercée, mais…, ce même « petit » bras de levier fonctionne sans aucun problème lorsque le système est placé au relais pour assurer le second. C’est le même mousqueton, le même mouvement, et ça fonctionne sans effort.
Je pense que le « problème » vient du fait qu’en position basse (donc le système au baudrier) le poids s’exerce aussi sur le brin « libre » (celui non fixé au relais) et empêche la rotation du Toucan. De plus le fait qu’on soit en train de descendre, donc que le Toucan se « déplace » et ne reste pas fixe, comme au relais, doit aussi augmenter la contrainte… J’avais essayé aussi avec un seul brin, et en fixant une dégaine sur la fente libre, pour avoir une position de débrayage un peu semblable à celle du Reverso quand on place la dégaine dans son petit trou et augmenter la force exercée… C’est un peu plus efficace car on augmente le levier, mais ce n’est pas concluant, il faut forcer énormément, voire même ça ne fait rien…, contrairement à la même manip qui avec le Reverso se fait assez facilement.

Un peu étonné par la discussion, je sors un bout de corde à double le baudrier et mon pivot, je mets un mousqueton dans le trou de déblocage: et ça débloque. Je prends un réverso qui traîne dans le coin: ça débloque aussi.
Entendons-nous: c’est pas une manip confortable pour descendre en rappel (tiens donc!), mais ça permet sans histoire de se transférer sur un prussik au besoin.
Faut effectivement forcer un peu, et bien guider les cordes, elles peuvent se coincer latéralement. C’est effectivement moins facile que de débloquer un second, ce qui se comprend vu le tirage toujours un peu présent et l’orientation du brin qui pend.
Bon enfin…@ Christophe

la question était sur le Boucan de Simond qui lui ne débloque pas. (encore une raison pour ne pas l’acheter si les tiiiiinnnnngggg incessants ne vous ont pas convaicu).
« Only pivot is good enough »

ben sur le premier message j’ai bien cru lire « le reverso et le toucan » premières atteintes d’une sénilité galopante ?

En fait, c’est une image extraite de la description d’une manoeuvre d’auto-sauvetage. Ce moment est mis en place après en avoir la liberté, grâce au fameux prusik.

non, non. mais il fallait tout lire… Pas encore sénile, mais feignant :smiley:

A se demander si certains lisent et comprennent ce que l’on écrit…
Perso, j’ai eu la réponse donc terminé.