Posté en tant qu’invité par tip top:
Parfois si la tique n’est pas retirée dans un mouvement assez rapide, elle s’aggrippe encore plus et là on a toute les chances (ou plutôt tous les risques) de laisser la trompe dans la peau, augmentant le risque d’infection.
Mon frère a une technique dont je n’avais jamais entendu parlé ; il est dans un coin de Dordogne ou il en attrape en moyenne 5 par jour. Epouyage tous les soirs obligatoire.
Au lieu de chercher à les enlever, il les coupe juste au dessus de la tête. Ainsi la trompe n’est pas isolée sous la peaux et les mécanismes de défense du corp arrivent à éjecter le total en 24 h. Sinon, une trompe seule reste des mois sous la peaux. Si cela s’infecte, un abscé peut apparaitre. Alors qu’avec cette technique, jamais d’abcès, et à priori pas de risque de régurgitation de la tique (plus d’estomac, plus de vomi).
Je ne sais pas ce qu’en penserais un spécialiste. Pour l’instant, il n’a pas de problème. Mais je suis inquiet pour lui.
Sinon, pour conforter le texte de J.Marc (—.evc.net)
Extrait de « Rhumatologie » de L. Simon Ed. Masson de 1989
La polyarthrite de Lyme
Est due à un spryrochete, inoculé par la piqûre de certaines tiques. L’affection est caractérisée par la conjonction d’une éruption cutanée, d’un oligo arthrite sub aigu et de signes généraux. L’évolution se fait par poussée :
- L’érythème chronique migrant ouvre la scène chronique. Il s’agit d’une maculo papule (bouton) qui s’étend sur plusieurs cm alors que le centre s’éclairci, les lésions disparaissent en 3 semaines. Une adénopathie (inflation des ganglions) est possible.
- Les manifestations rhumatologiques sont plus tardives : succédant souvent à une phase d’arthro myalgie fugace. Il s’agit d’une oligo arthrite touchant presque toujours les genoux ou d’une polyarthrite plus ou moins symétrique. La régression est habituelle. Des récidives sont signalées. Une évolution vers un authentique polyarthrite chronique est plus rare.
- Des manifestations neurologiques (syndrome méningé - atteinte du tissu de l’enveloppe du cerveau, radiculite - atteinte du nerf périphérique) ou cardiaque (trouble de conduction sont possibles.
Le diagnostique peut se faire grâce à la mise en évidence dans le sérum des patients des anticorps dirigés contre le spryrochete en cause. Le traitement de la maladie de Lyme repose sur l’antibio thérapie (pénicilline tétracycline)