Des sabot sous les skis!

Posté en tant qu’invité par @lain:

Au secours !!
Je reviens d’une double remontées des piste de l’Alpe d’Huez et deux fois (au même endroit …bizarre bizarre) je me suis retrouvé avec un bon sabot de neige sous les skis scotcher à la neige .
Pas sympa du tout …
Un bon coup de raclage répété deux ou trois fois et le mal disparu …mais bon si je pouvais éviter ce type de désagrément .
Que faire en prévention ?
J’ai vu qu’il existait un produit fabriqué par colltex à passer sur les peaux .est-ce valable ?

Encore novice dans votre monde du ski de montagne sur le plan matériel j’ai besoin de vos conseils !

Posté en tant qu’invité par bernard:

aprés chaque chute de neige suivi d’un redoux important il y à effectivement formation de sabot en preventif du fart à crayonner sur les peaux ou un produit en bombe colltex ou autres

Posté en tant qu’invité par bauges66:

tu passes du fart a froid sur tes peaux dans le sens du poil et le tour est jouet.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Ou de la bougie, ça marche aussi.

Posté en tant qu’invité par John D l’aventurier:

Sujet déjà traité;
http://skirando.camptocamp.com/forums/read.php?f=6&i=51722&t=51703

Posté en tant qu’invité par Robert:

@lain a écrit:

Au secours !!
Je reviens d’une double remontées des piste de l’Alpe d’Huez
et deux fois (au même endroit …bizarre bizarre).

Une petite explication pour notre amis cycliste néoskieur de rando. Je fais aussi du vélo (je fais partie des fous dont tu parlais dans un autre sujet qui font des cyclosportives en montagne avec moins de 5000km par an).
Rien de bizarre, le bottage, c’est comme ça qu’on l’appelle, se produit quand les skis et les peaux froids , dans de la neige froide, à l’ombre passent brutalement dans de la neige plus chaude, souvent au soleil et surtout plus humide. La neige humide gèle sur les peaux froides et le phénomène du bottage est amorcé, il va ensuite s’amplifier par effet boule de neige.
On peut pratiquement prévoir le risque de bottage en temps et lieu selon l’état de la neige et la météo ambiante.
Pour les solutions, pas mieux que ce qui a été dit. Si ce n’est de s’arrêter le moins possible, mais ça pas besoin de te le dire vu tes moyennes!!

Posté en tant qu’invité par pierre:

Salut @lain !

Un petit truc qui n’a pas été cité est l’utilisation préventive de spray imperméabilisant. Le même que celui qui peut te servir pour redonner un peu de « perlant » à ta veste Goretex vieillissante, ou bien pour un double toit de tente, etc. …
C’est le même principe et le même effet que les sprays des fabricants de peau, mais beaucoup moins cher.
A faire « à la maison »…

Sinon la bougie doit faire absolument partie de la panoplie à emmener sur le terrain (surtout en raid, mais même à la journée), pour frotter la surface de la peau si ça botte (d’abord dans le sens du poil, puis éventuellement un peu à contre sens dans les situations désespérées).
Tu gagnes pas mal de facilité (et 50% de poids … ce qui ne devrait pas te laisser indifférent …) si tu utilises une demi bougie (dans le sens de l’épaisseur, cad avec une section en demi-lune) : la face plane aura plus de contact avec la peau.
Le poids est réellement dérisoire, comparé aux galères évitées …

Bonnes sorties.

Posté en tant qu’invité par mush69:

tu mets de la paille dans tes sabots et tu n’auras pas froid cet hiver!!! lol

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Salut @lain,
pour une fois qu’on peut te donner un conseil…

Le principe de la botte est du à une combinaison / réaction entre température de la neige et environnement humide, même phénomène que la bonne neige pour faire un bonhomme de neige.
Il est plus facile de botter à la montée avec une peau, qu’à la descente, bien que ça puisse arriver aussi, le principe est le même.
En effet la peau peut s’humidifier facilement (pluie, neige mouillée car trop chaud, voire ski dans l’eau du ruisseau). Pour éviter de botter en cas de neige mouillée (mais le conseil sera tout autant valable par temps de pluie) est d’imperméabiliser la peau.
Tu as vu différents conseils, notamment le spray pour imperméabiliser un goretex, il existe des remèdes de grand-mère que je n’ai pas forcément essayé comme … la crème solaire !

Les spays dédiés ou l’imperméabilisant coll-tex (ça ressemble à du lait) vont imperméabiliser la peau et renforcer le coeff de glisse. Certains préfèrent les remèdes de Grand-mère, perso je préfère les produits coll-tex, faciles à appliquer, grosso-modo 15€ pour faire une saison.

Si tu prends le « lait » avec applicateur coll-tex, je te conseille de mouiller (humidifier) la peau préalablement avec une éponge puis d’appliquer le « lait », toujours dans le sens du poil, et enfin de laisser sêcher. Le produit coll-tex réagit avec des particules d’eau, il vaut mieux donc humidifier la peau préalablement, ou l’appliquer en retour de rando.

A faire tous les 10000m de dén, ou quand tu sais qu’il fera particulièrement chaud ou humide (pluie). Par temps de pluie ça permet aussi de rephoquer plusieurs fois.

Pour la descente un fart léger fait en général l’affaire (bien râcler pour éviter que tu fart ne se mette sur la peau).

Posté en tant qu’invité par jihef:

Est-ce que tu parles de ce produit ?
http://www.au-vieux-campeur.fr/gp/asp/produit.asp?codprd=102141
Parce que c’est dit qu’il faut l’appliquer sur une peau sèche .

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Oui, je parle de ce produit (qui n’est pas un produit coll-tex mais revendu par).
Bon, disons que les conseils varient… mais je maintiens. Seule explication, ils veulent dire que ce produit est à appliquer chez soi et pas en rando (car il faut faire sécher la peau après application), et quand je dis humidifier je n’ai pas dit d’avoir une peau trempée…
Bonne journée à vous tous.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Chipotons :

Lutin a écrit:

Salut @lain,
pour une fois qu’on peut te donner un conseil…

Le principe de la botte est du à une combinaison / réaction
entre température de la neige et environnement humide,

Non, entre les peaux froides et la neige humide.

.

En effet la peau peut s’humidifier facilement (pluie, neige
mouillée car trop chaud, voire ski dans l’eau du ruisseau).
Pour éviter de botter en cas de neige mouillée (mais le conseil
sera tout autant valable par temps de pluie) est
d’imperméabiliser la peau.
…/…
A faire tous les 10000m de dén, ou quand tu sais qu’il fera
particulièrement chaud ou humide (pluie). Par temps de pluie ça
permet aussi de rephoquer plusieurs fois.

Pour la descente un fart léger fait en général l’affaire (bien
râcler pour éviter que tu fart ne se mette sur la peau).

Quand il pleut on ne botte pas, la neige est mouillée et "chaude " partout, les peaux sont aussi mouillées et « chaudes ». On botte comme je l’ai dit plus haut quand il y a des alternances de zones de neige très froide qui refroidit les peaux et de neige humide qui se gèle sur les peaux froides.
Je pense que c’est la bonne explication.
Et idem à la descente sur les semelles.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Il y a je pense ces temps-ci de très bonnes conditions pour botter : des peaux mouillées (conditions au bas de l’itinéraire) passant dans de la neige froide et sèche… ou bien de la neige en cours d’humidification… Dans ce dernier type de neige, ça peut glisser super dans la trace, et ça sera le super bottage si tu sors de la trace, ou si une trace de lièvre ou de raquette (eh oui !) amène de la neige moins transformée dans la trace…
certaines marques de peaux bottent plus facilement que d’autres, des peaux usagées bottent aussi plus vite.

La solution c’est ce que tout le monde t’a déjà dit ici, c’est de frotter (fart ou bougie) ou pluvériser un produit anti-bottage (ne pas respirer : c’est toxique !), mais j’ajouterai de bien faire attention à ce que tu tartines sur tes peaux

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Robert a écrit:

Quand il pleut on ne botte pas, la neige est mouillée et
"chaude "

Je n’ai pas répondu de suite car j’avais un doute. Dimanche dernier, conditions excécrables, pluie en dessous de 1700m, neige au dessus, température à 1700 de +1°C. Après 500m de dén (donc neige très humide), passage au point limite pluie / neige, ça bottait fort, conditions idéales type bonhomme de neige (même sous les bâtons ça bottait). 150m plus haut, mes peaux étaient préparées donc ne se sont pas humidifiées, la neige était plus froide, disparition des sabots. Si les peaux avaient été humidifiées par la neige humide cela aurait été une cata.

Posté en tant qu’invité par @lain:

Et bien voila j’ai fait un test hier sur la remontée des pistes à St Pierre de Chartreuse.
Je suis parti avec trois paires de peaux dans le coffre de la voiture .

Première montée avec des peaux non préparées dessous : à mi pente le vrai carnage : une véritable guerre de tranchée pour terminer les 450 derniers mètres de dénivellée avec 3 fois le poids de mes skis dessous !!

Deuxième montée avec des peaux préparées avec la bombe coltex : aucun problème : un pur régal !

Troisième montée avec des peaux frottées avec du fart de glisse basique (swix CH7)
Mieux que « sans rien » mais vers la fin un sabot commençait à se former.

Voilà …
donc aujourd’hui se sera avec une seule paire de peaux …et la bombe dans la poche …sans oublier le bonnet , car à Voiron « ça caille » quand même !

Posté en tant qu’invité par Jobar:

Refais le test, en frottant du SWIX CH 10 (jaune) qui est plus tendre et frotte la peau dans le sens des poils
avec un liège synthétique (Swix…) pour avoir une meilleur imprégnation du fart.
Tu peux aussi passer un petit coup de fer à farter si tu veux une meilleur tenue du fart.

Si tu as les moyens, tu peux appliquer un fart liquide 100% fluor, utilisé en ski de fond classique pour améliorer la glisse des farts de retenue : REX Hydrex +. Tu vas faire du ski de fond avec les peaux, que du bonheur !
Bon test :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par catherine:

chouette que tu aies trouvé comment avoir la super glisse à la montée :slight_smile:
par contre, il va falloir que tu trouves autre chose pour te muscler les cuisses !

(quand je botte comme une damnée, je me dis que au moins ça me muscle les cuisses, ça me remonte le moral !)

Posté en tant qu’invité par Poupouffe:

Je me demande si dans ces merveilleux farts, il n’y a pas des produits (métaux lourds) qui polluent le sol?

Bon je sais, se sont de petites quantités, mais chaque geste compte…quand on aime la montagne.

Quelqu’un sait ce que contient la paraffine et si ça peut être une bonne alternative?

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par @lain:

Hier j’ai pris le temps de comparer l’efficacité en terme de glisse entre du fart de base sur les peaux (j’avais mis du swix LF10) et du fart liquide rex hydrex .

Mon constat :

  1. Dans les deux cas absence de sabot malgré des conditions assez bien adaptées à ce type de problème

  2. Les peaux fartées à l’hydrex ont une bien meilleure glisse mais me semble perdre un peu de la qualité de retenue dans les parties bien raides gelées.

Au final le vélo à quand même du bon : pas question de se poser la question du fartage sur les pneus …
…et mieux encore inutile de se prendre la tête pour savoir ou passer à la descente sans exploser les skis sur des cailloux.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Et pourtant ca existe en VTT… qui n’a pas eu a s’arreter pour virer la boue collee aux roues et qui bloque tout sur la fourche ou contre le cadre? Qui n’a pas eu a virer la boue de la chaine quand elle ne tient plus sur le pignons ou que ca arrache le derailleur?

Finalement en ski de rando, on a plus pot… (de peaux aussi…)
@lain a écrit:

Hier j’ai pris le temps de comparer l’efficacité en terme de
glisse entre du fart de base sur les peaux (j’avais mis du swix
LF10) et du fart liquide rex hydrex .

Mon constat :

  1. Dans les deux cas absence de sabot malgré des conditions
    assez bien adaptées à ce type de problème

  2. Les peaux fartées à l’hydrex ont une bien meilleure glisse
    mais me semble perdre un peu de la qualité de retenue dans les
    parties bien raides gelées.

Au final le vélo à quand même du bon : pas question de se poser
la question du fartage sur les pneus …
…et mieux encore inutile de se prendre la tête pour savoir
ou passer à la descente sans exploser les skis sur des
cailloux.