Des nouvelles du climat

Il dit vraiment ça ?
Il est bien plus probable que la fin du pétrole soit dans 150 ans. Par contre le débit de pétrole baissera jusqu’à devenir négligeable à cette date.

[quote=« Rendrait ?, id: 1454790, post:20, topic:127906 »][/quote]

C’est pas un scénario météo mais un scénario « fin du pétrole ». Cela dit, je serai ravi que tu me dises qu’il ne raconte que des conneries. Peut-être qu’on sera plus dans la panade avec une montée des eaux. Quoi qu’il en soit rien de réjouissant pour l’avenir…

Prends 96 minutes pour regarder le film et tu auras ta réponse. Cela dit il n’y a pas que" Mister helico" qui le dit (voir le film). Mais c’est peut-être que du catastrophisme télévisuel.

Posté en tant qu’invité par Rendrait ?:

[quote=« Zorg de Mars, id: 1454793, post:22, topic:127906 »]

[quote=« Rendrait ?, id: 1454790, post:20, topic:127906 »][/quote]

C’est pas un scénario météo mais un scénario « fin du pétrole ». Cela dit, je serai ravi que tu me dises qu’il ne raconte que des conneries. Peut-être qu’on sera plus dans la panade avec une montée des eaux. Quoi qu’il en soit rien de réjouissant pour l’avenir…[/quote]

J’en sais rien, je l’ai pas vu ; mais tant qu’à s’y intéresser, autant chercher des sources plus fiables non ?

par « fin du petrole » il faut surement entendre fin du petrole bon marche et donc mobilisation du capital afin de trouver cette ressource, capital qui ne sera plus mobilisable pour d’autre actions humainement plus immediates (sante, education). Il y aura, il y a deja, des choix a faire mais qui les fera et pour quelles raisons?

Le titre de l’article cité est très mal choisit. Il ne s’agit pas du tout de pessimisme (pour ce qui est des modèles).
Les test de verification de modèles climatiques (tests réalisés sur le climat passé et actuel) montrent que les modèles plus sensibles aux perturbations reproduisent mieux le climat (la sensibilité dépend de certains paramètres, dont les valeurs sont encore débatues par les scientifiques). Or il se trouve que les modèles « sensibles » prévoient aussi des changement climatiques plus importants dans le futur (logique me direz vous…).

Mais tout ceci est presque secondaire par rapport à la principale inconnue: L’incertitude politique / économique. A savoir la quantité de gaz à effet de serre que l’humanité continuera de balancer dans l’atmosphere dans les prochaines décénies. Pour cela il existe different scénarios, dont certains peuvent être qualifiés d’optimistes (mobilisation générale et réduction des émissions) et d’autres pessimistes (business as usuall).
Il faut savoir que depuis que ces scénarios existent, on suit la pente la plus pessimistes, voir pire. D’où les communiqués récents sur une hausse de 6° alors qu’on tablait avant sur 2°, alors qu’en fait la base scientifique n’a quasiment pas changé.

Sinon, quelques erreurs repérées ici et là :

[quote=« mai, id: 1445620, post:3, topic:127906 »]Il était question du big bang et de l’augmentation constante de l’entropie (désordre) quand le temps s’écoule. (la température est liée au désordre)
Localement sur Terre il semblerait qu’on va vers plus de désordre et cela à tout point de vue comme si tout devait s’arrêter un jour.[/quote]
J’ai pas bien compris si c’était du second degré, mais la question de l’enthropie dans l’univers n’a rien a voir avec celle du changement climatique. A l’echelle humaine du moins, l’augmentation de l’enthropie n’est pas inéluctable. Elle peut être combatue par l’énergie. Ceci est vrai aussi bien d’un point de vue physique que d’un point de vue politique, si on peut se permettre cette parabole.

Il y a hélas encore beaucoup de charbon, pour ce qui est des emission de CO2 à venir…

Confusion entre le niveau de la mer et la limite pluie neige. Si la température augmente de 6°, c’est plutôt sur une hausse de la limite pluie-neige de 800 m qu’il faut compter.

Selon Christophe de Margerie, le stock de pétrole serait de 2 000 milliards de litres. Nous en avons consommé 1 000 milliards litres. Il en reste 1000 milliards qui avec la consommation exponentiel sera « brûlé » en 30 ans.
Visiblement ils savent faire du pétrole synthétique mais en quantité qui ne permettra de répondre au mode de vie actuel. Et à la limite: tant mieux pour la terre! (mais dommage pour notre civilisation :confused: )
C’est sûr que ce pétrole synthétique sera très onéreux et réservé à des choses très précises.

On en revient toujours au même problème: à condition que les GES aient une influence prédominante dans le réchauffement.

De toute façon si c’est exact, on n’y changera rien car aucun consensus mondial ne sera trouvé.
On peut toujours faire des efforts chacun dans son coin, ce sera une satisfaction personnelle mais inutile.
On arrivera à la fin au monde de MadMax.

quelle autre cause du réchauffement envisages tu ?
il va falloir être inventif pour en trouver une vraisemblable

dans l’immédiat, tu as probablement raison
à plus long terme, une révolte/révolution générale est tout aussi probable
la force de l’instinct de survie pourrait induire des comportements extrémes

[quote=« vref, id: 1454912, post:28, topic:127906 »]dans l’immédiat, tu as probablement raison
à plus long terme, une révolte/révolution générale est tout aussi probable[/quote]

les contraintes economiques seront fortes et dans pas si longtemps.
On sait deja que le rechauffement climatique coute 1,6 point de croissance mondiale annuelle.
Le capital, tant industriel qu’agricole, qu’il va mobiliser dans les trois ou quatre decennies
(a vue de nez) qui viennent sera tel que nos comportements seront modifies.

confusion entre le premier degré et le second dégré.

un contre-exemple interessant est la gestion de la diminution de la couche d’ozone par l’action des CFC ou l’on retrouve les ingredients
du debat non-scientifique autour du rechauffement climatique anthropique:
etude scientifique montrant theoriquement les dangers des CFC, recusation de l’etude par les industriels (les chimistes en question ont depuis obtenu
le prix nobel), procrastination politico/industrielle, validation experimentale de la theorie (les CFC sont bien la cause) et decouverte du trou d’ozone antarticque, suite d’accords politiques rapide et initiatives de certains etats seuls debouchant en quelques annees sur l’interdiction de production des CFC, les entreprises ont revu leurs modes de production (l’innovation consecutive et le remplacement des CFC ont permis une diminution des couts la ou une augmentation etait envisagee de maniere conservatrice quelques annees auparavant).

A l’heure actuelle, l’evolution de la couche d’ozone semble stabilisee et on escompte qu’elle aura retrouve son epaisseur initiale (pre 1930 date de debut de production des CFC) d’ici un siecle.

Lecon de l’histoire: les choses ne sont pas figees, pensons les de meme!

Posté en tant qu’invité par climato:

Admettons … Mais on peut regarder ce graphique :

Il provient de cette étude qui date de 2009 : http://tigger.uic.edu/~pdoran/012009_Doran_final.pdf
C’est un sondage américain auprès de divers publics qui devaient répondre à la question : « Pensez-vous que l’activité humaine contribue de façon significative au changement global moyen des températures ? » Les différentes barres correspondent donc aux différents publics pour les 3 réponses possibles.

On constate que 97.4 pour cent des scientifiques spécialistes du climat qui publient dans des revues à comité de lecture répondent par l’affirmative à cette question !! (75 sur les 77 interrogé pour l’étude).

Une autre étude à été faite en 2005 : http://www.sciencemag.org/content/306/5702/1686.full
Il a été sélectionné pas moins de 928 abstracts traitant du « changement climatique » (et non du « réchauffement climatique » d’ailleurs !) publiés dans des revues à comité de lecture de références entre 1993 et 2003. Environ 75 pour cent d’entre eux admettent explicitement ou implicitement que le réchauffement climatique est causé par les activités humaines. Le quart restant proviens d’études sur des méthodes ou des climats anciens. Et surtout aucun ne remet en cause le consensus.

Le GIEC estime que « L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du XXe siècle est très probablement dû à l’augmentation observée des concentrations des gaz à effet de serre anthropiques. » Le « Très probablement » se référant à une probabilité supérieure à 90 pour cent.

Face à des connaissances scientifiques aussi tranchées (même si l’on ne peut en être parfaitement certain), un minimum de bon sens nous ferait appliquer le « principe de précaution », non ? Même si ce serait très dommage de s’en remettre à cela et non à une conviction forte.

Oui c’est une bonne chose mais le problème des rejets de CO2 est autrement plus difficile à maîtriser.

Comment ce chiffre a t’-il été établi, les 10% restants correspondraient donc à des phénomènes mal connus voire méconnus mais dans ce cas comment est-ce quantifiable ?!

Sinon OK pour le principe de précaution mais il ne sera sûrement appliquer efficacement à l’échelle mondiale que quand les carottes seront presque cuites, si elles doivent cuire.

allez, je joue les PB: le vent tournera dans 15 ans, quand les US auront épuisé leurs gisements de gaz et d’huile de schiste et qu’ils n’auraont plus rien à se mettre dans le moteur à prix décent
par contre, je ne sais pas si les carottes seront alors cuites ou seulement échaudées

Pour le pétrole, il y a encore pas mal de réserves c’est clair, mais c’est surtout la demande mondiale qui a augmenté depuis 10 ans (Chine, Inde, Brésil…) donc ça risque bien de continuer à monter… Mais plus c’est cher et plus les projets complexes et coûteux peuvent être rentables ce qui augmente les réserves.

L’impact et les causes du réchauffement, c’est difficile à quantifier je pense (mais dans le fond la Terre a déjà subi des variations très fortes : j’avais lu qu’il y a 15000 ans la banquise descendait au niveau de Londres)…

Rhaaaaaa…
Déjà, ce sont des barils (159,7 litres).
Ensuite, la production ne peut pas augmenter exponentiellement jusqu’à la fin de la réserve !
OK, le pétrole est l’énergie la plus facile et la plus pratique sur Terre. Mais elle n’est pas pour autant donnée comme peut l’être une eau de source. Déjà, on a exploité les champs les plus faciles en premier, et maintenant on est obligé d’aller chercher les nouveaux champs à 7000m de profondeur.
La production n’augmente plus exponentiellement depuis 1973, et le taux d’augmentation a bien baissé : en moyenne depuis 2005, ça donne 0,5% environ, alors que sur la décennie précédente c’était plutôt 2%. Ca va continuer comme ça : 0%, puis -0,5%, -1%, -2%, jusqu’à -6% ou -8%, taux de déclin des champs matures. Et tout ça prendra 100 à 200 ans.

Mais ne pas oublier que la quantité de pétrole par personne a piqué en 1979…

Excuse moi je pense global, j’ai dis ça parce que cela me parait évident après avoir visionné l’emisson sur Arte. Après ta réponse, j’ai consulté google sur le mot clé « entropy and climate » et je constate que c’est bien un sujet de recherche académique.

Pour moi c’est une évidence que l’on va vers un désordre croissant à tous les niveaux : climat, finance, économie, incivilité,…

les experts (hors compagnies pétroliéres) s’accordent pour prédire le début de la diminution de la production de pétrole pour dans 10 à 15 ans (dans les années 2020)
ensuite, la diminution devrait être de l’ordre de 2% par an
cela produira sans doute un renchérissement du carburant tel qu’il deviendra rapidement inabordable
nous serons donc « à sec » bien avant 50 ans !!

Posté en tant qu’invité par PN:

C’est clair qu’il devient urgent d’économiser le pétrole et surtout dans le domaine énergétique. Parceque plus de pétrole ne veut pas seulement dire pénurie énergétique mais surtout incapacité de fabriquer la plus part de nos appareils! (Tous les plastiques, les tissus d une grande partie de nos habits, le bitume, etc). Alors si nous n’arrivons pas à gérer nos réserves de pétroles, nous risquons non seulement de devoir faire face à un changement climatique important mais surtout de voir notre niveau de vie reculer pour revenir celui d’il y a plusieurs siècles!

@ Climato

C’est bien beau ces graphiques, Mais Galilée était tout seul en son temps, l’argument de masse est souvent sorti par les partisans de la cause humaine du réchauffement, et n’a aucune valeur scientifique
Pour ce qui est du GIEC, ils n’ont jamais émis de thèses scientifiques, leur publication est l’issue d’un processus de consensus entre scientifiques…Ce qui est totalement contre toute démarche scientifique!

@Clec

tout a fait d’accord avec ton analyse, ce qui fera qu’on passera probablement à de l’énergie « verte » prochainement n’est pas une cause écolo, mais comme toujours, à cause de l’argent. Quand le pétrole sera trop cher, l’homme trouvera d’autres sources d’énergie