Han tu fais ton coming out anti c2c, Bruno fara a piraté ton compte ?
Des camions pour amener de la neige
Disons qu’en terme de cohérence on fait mieux que : La Garmin Fenix 6 Solar c’est vachement bien/La défense des camions à neige parce que peanuts et puis ça va dans le bon sens/Chacun à 12°C dans son salon !
Mais si tu atténues le trait, ça le ferra peut être
Bon, c’est sans doute assez vrai, mais ça a un arrière-goût de « rural VS citadins » et d’élitisme artificiel. A quel moment le pedigree donne une valeur aux émotions qui motive le pratiquant ? Et est-ce que pratiquer un loisir, si possible sans entraver sur les libertés d’autrui, devrait être restreint au nom d’une certaine décence ? Je trouve le raisonnement un peu tordu…
Sur la question directrice, je suis surpris que personne ne mentionne les bassines et l’hypocrisie des stations de ski. LA solution adoptée par le Grand-Bo démontre le choix de compenser le manque d’initiative en diversification des activités par une politique pllus invasive d’enneigement artificiel. Certes j’extrapole, mais cela ouvre la porte à une utilisation plus massive de neige de culture plus tard dans la saison, et légitime donc les aménagement s nécessaires.
Au fait, il y a déjà des stations autrepart suffisament enneigé pour accueillir cette course, pourquoi la maintenir là ? De toute façon, les teams prendront toutes l’avion, un changement de destination compte peu.
Hou la, on organise pas une coupe du monde n’importe où ! La piste, ainsi que le stade de tir, doivent répondre à certaines normes. Je ne sais pas si il y a d’autres sites français qui peuvent accueillir ce niveau de courses.
Réponse non : c’est la seule infrastructure en France à disposer de la licence A décernée par la fédération internationale (IBU) et à répondre à toutes les normes internationales avec un pas de tir de trente cibles, un anneau de pénalité, des pistes de ski de fond ouvertes et compactes, une zone de départ et d’arrivée ainsi que des zones aménagées pour l’accueil du public
Probablement le recul.
L’information libre, et le libre en général, ça a réellement du sens pour moi. Notamment pour rendre accessible des informations à toute la population, et donc surtout à ceux et celles qui ne peuvent pas avoir l’information non libre & payante.
Mais pour une pratique de loisir de CSP+ ? In fine, ça revient tout de même à cela c2c : des CSP+ utilisant des infos gratuites pour se taper des rails de poudres le WE au soleil. Ce n’est tout de même pas l’investissement bénévole le plus bandant. J’évoquais WP, Emmaüs, le climat avec des groupes comme le Shift de JMJ. Ca a tout de même plus de sens.
Que cela soit gratuit m’a tjrs laissé de marbre. Que des pratiquants plus fortunés que la moyenne nationale payent les informations pour s’occuper le WE est un non sujet pour moi.
Mais, le problème de fond pour moi maintenant est surtout que cela va à l’encontre de « l’aventure » et donc de la pratique « montagne ». Aller en montagne, c’est également se confronter à un milieu sauvage, inconnu. Avec mes topos, indiquant les pitons au mm près, j’ai tout de même le sentiment d’avoir réduit cette part d’inconnu, et donc d’avoir « bousillé » la pratique montagne comme les gougnafier plantant des spits n’importe où, ou même les marchands du temples et autres vendeurs de soupes des refuges.
La « théorie » de la page blanche, zone sans topo visant à préserver la wilderness, de Mountain W, me parle.
Oui mais ce débat est vieux comme l’alpinisme, pourquoi ça te parle plus maintenant qu’au début du projet ?
Je veux bien qu’il y ait des lourdeurs liées à la fédé internationales qui empêche de changer au pied levé de site, mais le Gd Bornand, il me semble qu’en dure il n’y a que le pas de tir :
Ca tient probablement à mon mode de fonctionnement. Qd on me confie qlq chose qui m’intéresse, je vais au bout, à fond, avec parfois un comportement balistique à coups de bulldozer. Je suis tombé dans la soupe, la SA nous a confié le projet, et j’ai donc fait ce qu’il fallait pour que cela avance sur un projet motivant (à l’époque) et avec une bonne équipe. Créer un site web montagne de référence, ça a tout de même de la gueule et permet d’oublier le petit voyant rouge allumé dans un coin.
Les topos TA ont également été un outil pour faire connaitre les itinéraires et bouter dehors les gougnafiers avec perfo. Cf DD à la Coupé au Rocher du Midi.
Google te donnera toutes les informations en 1 s
J’ajouterai un point : la proximité avec les grands axes de circulation. Genève, avec son aéroport et sa gare, est à 1h. A comparer de 3h pour Bessans et 150 km de plus. Le transport étant le 1er post carbone de ce genre de chose, il est quasi certains que le Grand Bornant est moins carbone impactant que Bessans.
Oui, et ? c’est d’ailleurs un des arguments en faveur du grand bornand : la piste s’intègre bien au cadre, et quasi tout est réversible (tribunes, ponts, etc)
Sur ? ça ?
- 80% des infrastructures démontées à l’issue de la compétition, telles les passerelles sur pistes, les tribunes, les espaces de restauration publics ;
@Baltringue, si tout est réversible ça peut être transposable dès lors qu’il y’a un pas de tir conforme IBU. Je ne dis pas que c’est faisable au pied levé, mais pour prétendre à des manches de coupes du monde à moins de 1000m en décembre faut peut être développer un autre site.
Le Grand Bornand correspond à peanuts dixit… Bessans serait un peu plus que peanuts mais au moins proposerait une épreuve sportive d’un sport de neige dans un milieu enneigé. Sinon tu ne vois pas les dérives auxquelles ça mène ?
De toutes façon d’ici quelques années/décennies, le problème se posera également à Bessans.
Le Grand Bornand, c’est généralement enneigé, à minima la neige n’est pas loin. C’est pas non plus le Qatar. Et pour un petit anneau de ski de fond, c’est peanuts à enneiger. En terme d’impact carbone, c’est des décades en-dessous des patinoires et autres piscines. In fine, la stratégie low-tech de stocker de la neige à proximité et de l’utiliser en fonction des besoins, ça me plait bien, y compris d’un point de vue carbone.
L’enneigement en début de saison n’est pas nécessairement meilleur à Bessans en fond de massif. Ca va surtout dépendre de la météo (dépression d’ouest versus retour d’est). J’ai en tête qu’à altitude équivalente, les Préalpes sont plus enneigés que le fin fond de la Maurienne.
Je peux me tromper mais l’homologation pour du transportable est probablement encore plus compliqué que pour du dur.
Voilà on commence à relativiser. La neige n’est pas loin, on peut bien la transporter sur les pelouses en bas de station (z’ont justement choisi le point le plus bas de la station !) et au final tu te retrouves avec une manche de coupe du monde dans le désert !
Les patinoires synthétiques ont le vent en poupe actuellement et pour les piscine l’enjeu me semble différent : on arrête d’apprendre à nager à nos gosses ?
Va falloir sourcer pour éviter de rester sur ce qu’on a en tête !
Ca on avait compris !
Et ? On a 2 sites à 150km et on pourrait pas utiliser les mêmes structures ?
Parfait pour suivre le chantier :
https://m.webcam-hd.com/grand-bornand/village
C’est certains que transporter des tribunes sur 300 km x fois dans l’année, ça va réduire l’impact carbone.
In fine, hormis une photo qui ne fait pas plaisir à certains, on a tout de même l’impression d’un sujet vide, ou proche de zéro, au moins en terme d’impact carbone. AMA, le plus simple est d’arrêter de regarder le daubé.
A nouveau, transporter de la neige pour pallier un pb dans une compétition sur neige, j’ai tjrs connu. J’espère tout de même que tu sais que c’est une des fonctions des dameuses, et depuis 5 décennies.
Je préfère très nettement qu’on stocke de la neige (low-tech sans trop de consommation énergétique) au lieu de la fabriquer avec les canons sans la transporter en camion. Stocker de la neige "naturelle et l’utiliser quand tu en as besoin, c’est juste du bon sens.
Un fin connaisseur du biathlon, si on a une manche annuelle en France c’est déjà bien.
Certainement quant on ne comprend pas l’impact du symbole.
Oui ça se pratiquait « régulièrement » et ce pratiquera régulièrement si on ne dénonce pas la pratique.
Je préfère qu’on ne fasse ni l’un ni l’autre !
Justement on peut questionner le besoin ?
Concrètement, c’est quoi le problème de stocker de la neige naturelle et de l’utiliser qd on en a besoin ?
As-tu déjà fait du ski en station (fond ou alpin) dans les 40 dernières années ? Si oui, tu as quasi obligatoirement skié sur de la neige transportée, et/ou artificielle. Ca fait depuis qu’elles existent (50 ans ?) que les dameuses transportent de la neige pour préparer les pistes, les arrivés des RM, les départs des RM.
Fais-tu du ski ?
That’s the point
Ca fait 10 ans que je n’ai pas fait de ski alpin. Surtout du ski de rando, quand y’a pas de neige tu fais autre chose. Et du ski de fond, effectivement sur de la neige travaillée mais jamais au milieu d’une pelouse.
Le problème c’est que se borner à des chiffres, ça ne marche pas. Tu ne limiteras pas la pratique du skieur lambda qui monte profité de la 1ere neige dans des conditions pourries si tu laisses des images de biathlètes pratiquant sur un ruban blanc entouré de vert. Tu risques même de donner envi à tes amis riches du désert d’avoir leur propre manche de coupe du monde !
Et pour voir l’enneigement du stade de Biathlon
Et ?
A nouveau, c’est quoi concrètement le problème de stocker de la neige naturelle et de l’utiliser quand on en a besoin ?
C’est une solution low-tech peu carbonée intelligente, permettant de maintenir une activité sans trop d’impact.
Si on pouvait trouver aussi facilement des solutions bas carbone pour tous les autres pb de notre système, ça serait super bien.