Ce n’est plus du conditionnel.
"(…) l’ANSES et l’ONCFS ont publié, le 27 juillet 2016, un rapport indiquant que le vaccin anti-brucellique utilisé chez les chèvres pouvait être expérimenté sur une dizaine de bouquetins dans la Réserve zoologique de la Haute-Touche, dans le département de l’Indre. L’idée est simple : vérifier que le vaccin soit aussi bien toléré par des bouquetins captifs que par des chèvres, avant de lancer une campagne de vaccination sur les bouquetins en liberté, dans le massif du Bargy. Le 26 septembre 2016, les ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture ont confié la réalisation de cette expérimentation à l’Anses, à l’INRA, à l’ONCFS et au Muséum national d’Histoire naturelle, afin de mettre en œuvre une vaccination de terrain au printemps 2017. La secrétaire d’État à la biodiversité a récemment confirmé que l’expérimentation en enclos allait débuter. (…) cette décision interministérielle semble donc mettre fin à toute politique d’abattage massif. En plus d’être contre-productifs, les 224 abattages de 2013 ont été jugés illégaux par le tribunal administratif de Grenoble (…). Pas étonnant qu’après ce revers judiciaire, l’État fasse volte-face, et que le préfet de la Haute-Savoie (champion de la diplomatie des temps modernes) soit remplacé !
Il aura donc fallu attendre quatre ans (…) pour qu’un vaccin ayant largement fait ses preuves sur les chèvres soit enfin testé sur un premier bouquetin. Et ce, alors que les bouquetins, comme les chèvres, sont des caprins, et que la souche vaccinale en question possède une Autorisation de Mise sur le Marché pour les caprins depuis… plusieurs décennies ! "
Plus d’infos : Victoire : Des bouquetins vont (enfin) être vaccinés ! Fin du massacre du Bargy ? - Le Bruit du Vent