Posté en tant qu’invité par Gaston:
Bubu a écrit:
Gaston a écrit:
Ceux qui disent « laissons les courses en station, si ça leur
plait, et gardons la montagne pour nous » n’ont pas ma
sympathie.
Ceux qui disent ça n’apprécient peut etre pas la compétition,
mais ils ne vont pas empêcher que la Trace Catalane se déroule
comme dans les années 80.
Mais ils ne vont pas y aider non plus.
Tu déplores cette dégénérescence des compets.
Mais si ça te plait, il ne tient qu’à toi de convaincre des
dizaines de bénévoles pour organiser une course comme tu le
souhaites.
Saches que je m’emploie trés activement à réussir une évolution du ski alpinisme de compétition vers la haute montagne. Nous avons des dizaines et même des centaines de bénévoles sur cette même longueur d’ondes.
Je passe beaucoup de temps à construire, et fort peu à critiquer. Mais en l’espèce, trop c’est trop. Je ne pouvais pas ne pas relever les errements de la Trace Catalane 2007.
(…)
Je ne fais pas de compet, et je regarde ça de loin.
Et je suis mort de rire de voir les plaintes de personnes qui
se désolent que ce n’est pas comme il veulent. Comment en
arrive-t-on à pouvoir se plaindre que la journée que l’on passe
en montagne n’est pas comme on veut à cause d’autres personnes
?
Tu n’y est pas, bubu.
Je ne me plaints pas que la journée n’était pas bonne, je n’y suis pas allé (mais je connais parfaitement les lieux).
Je déplore que les compétitions de ski-alpinisme deviennent un tel cirque, avec l’aval de la coupe du monde, et j’agis pour une autre conception de ce sport.
On déplore le saccage lors de la colonisation d’une combe par
les remontées, au nom de la liberté perdue,
ça m’arrive souvent, en effet.
mais dès que
l’itinéraire d’une compèt n’est pas comme on veut, on se
plaint.
Je ne me plains pas du tout, je dénonce !!
D’un côté, on dénonce la volonté de vendre de la
« montagne sans effort » à des pistards ou freeriders, qui y
perdent 2 choses d’un coup (du fric et une part de leur
liberté), mais de l’autre on participe à des compèts où tout
est préparé (on a plus le choix de l’itinéraire en faisant du
ski en station que sur une compèt), et lorsqu’on se rend compte
que l’on est devenu dépendant d’autres personnes (c-à-d que
l’on a perdu une part de liberté), on se plaint ! Et bien
fallait y pensé avant !
Arguties stériles, Bubu.
Une course de ski -alpinisme ne colonise la montagne que le temps d’un WE. Les fanions enlevés, et une poudrée par dessus, tu peux ressortir ton GPS.
Tu penses être un PUR en refusant toutes les compétitions : c’est puéril.
Je vous vois empétrer dans vos contradictions, comme sur
skipass au sujet de Flaine, et je rigole 
Je croyais qu’un élément essentiel en montagne, c’était
l’apprentissage de l’autonomie, pour justement être le moins
possible dépendant des autres (sauf au sein d’une cordée ou
d’un groupe), et pour ne s’en prendre qu’à soi-même si ça ne se
déroule pas comme on veut.
Pour moi, une compet organisée comme aujourd’hui (balisage,
corde fixe, …) est déjà une dégénérescence de cet esprit.
Alors que ça dégénère encore plus, ça ne me touche pas, ce
n’est déjà plus la même activité que le ski de rando.
Faire de la compétition n’a rien à voir avec l’apprentissage de l’autonomie.
Ce sont des choses différentes.
Mais enlève tes oeillères Bubu, et demande à Patrick GABAROU qui a souvent courru la PMT si celà l’empèche d’ouvrir en alpinisme.
Une passion, ça se partage. La compétition fait
réver, elle met les projecteurs sur une pratique, et sur un
milieu (la haute-montagne) dans un autre contexte qu’un
exploit
individuel ou une catastrophe.
Désolé, mais la compétition ne fait pas du tout l’apologie de
l’apprentissage de l’autonomie.
C’est évident et je n’avais jamis dit l’inverse.
Je trouve plutôt salutaire si
les compèts ont moins de visibilité médiatique, évitant de
pervertir les non pratiquants avec l’image que le top du ski de
rando, c’est ça : à donf sur des parcours balisés et sécurisés.
Si on précisait que ce n’est pas du ski de rando, ça pourrait
passer, mais beaucoup de non pratiquants font l’amalgame.
Le débutant (en ski de rando) sait bien qu’il ne peut pas aller
aussi vite que les élites (en compèt). Mais par contre, il
risque fort d’exiger le même niveau de sécurisation (alors que
ce ne sont pas les même activités, mais pour lui c’est pareil :
si les champions ont besoin que ce soit sécurisé, qui dire pour
moi, pauvre débutant ?) Et là, les dérives possibles sont bien
plus graves !
Tu prends les débutants pour des cons. Dés la première journée, ils ont compris que la pratique du ski de rando nécessite un long apprentissage.
C’est moins vrai pour les skieurs hors pistes.
Pour en revenir au sujet de la discussion, la photo du passage
en crampons est trompeuse : c’est à la sortie du passage, et la
photo écrase la pente. J’imagine que ce devait être un mur de
piste rouge ou noir, à 30°. Comme c’est de la neige à canon
bien dure, pour courrir dans du 30° en chaussure de ski, je ne
suis pas sûr que les crampons soient superflu (ça passe sans,
mais plus lentement).
Bien sûr, ça passait en basket dans l’herbe à côté de la piste,
mais bon, tu n’as pas le droit de t’écarter de l’itinéraire,
c’est le jeu ! 
C’est à peu prés ça, je connais bien les lieux. ça n’ôte pas le coté ridicule de ce passage en crampons.