Dégénérescence des compétitions de ski de montagne

Posté en tant qu’invité par tucco:

Bonjour,
A tous les donneurs de leçons, de conseils, à tous ce qui regrettent le temps passé, à tous les dénigreurs de tous poils : avant de parler, jeter un oeil sur le site http://sm.cc.free.fr/,
vous trouverez l’itinaire initialement prévu . Avant de dire des niaiseries, il faut s’informer .

Posté en tant qu’invité par Gégé:

Cher @lain… Je ne critiquais pas les cyclistes d’idiots comme tu as pu le comprendre, mais la personne qui pensait qu’en ski alp les coureurs se chargeaient pour faire des compètes…
Etant ancien coureur cycliste, je connais bien, moi aussi, les travers de ce sport gangrèné par ce foutu dopage, et ai vu également des compagnons de route, prendre ce qu’il fallait pour gagner en régio, et après natio… bref
Ce que je souhaite de tout coeur c’est que ça n’arrive pas en ski alp… et quand je dis faire marcher le « pentium », je veux dire faire marcher le « cerveau »
Ami cycliste et skieur je vous salut.

Gégé

Posté en tant qu’invité par @lain:

hé hé hé !!
Bon je vois qu’en deux coups de clavier on s’est compris !
Malheureusement je crains que ce ne soit pas le sport qui détermine le niveau d’implication du dopage mais l’honnêteté de nos concitoyens camarades compétiteurs ou non d’ailleurs.
Et là la pédagogie montre ses limites …

Un critère infaillible pour identifier les tricheurs est leur puissance développée.
Ainsi lorsque l’on voit monsieur « x » tourner à 700 watt dans un col pendant alors qu’il n’avait dans sa carrière jamais dépassé les 400watts (avec une préparation sensiblement identique et sur un profil identique) on peut s’interroger … ou pour être plus honnête on ne s’interroge plus !!

Posté en tant qu’invité par suizo:

hello tout le monde,

je n’encourage pas du tout ces compétitions sur les pistes, étant moi-même compétiteur je ne prends pas le départ d’une course sachant qu’elle se déroule à même les pistes.

toutefois organisant une compétition du style de la trace catalane en suisse, je me permets de faire la remarque suivante aux personnes qui critiquent le parcours et à celles qui proposent d’annuler l’épreuve deux semaines avant.
il faut savoir qu’une telle compétition se prépare une année à l’avance et qu’elle nécessite un budget de 100’000 euros . les nombreux sponsors qui nous permettent d’organiser cette course préfèrent nettement une épreuve sur piste que l’annulation pure et simple de celle-ci.
notons aussi que l’annulation de la course ne nous fait pas économiser de l’argent car deux semaines avant tout est déjà payé et tout les sponsors nous ont aussi payé. alors comment faire ? questions à tous ceux qui proposent d’annuler la course deux semaines auparavant ? perdre 100’000 euros ou organiser une petite épreuve sur piste malgré que, je le répète, je n’y participerais pas. Une assurance ne remboursera jamais le montant s’il y avait un moyen d’organiser la course autrement .

ensuite pour ceux qui critiquent le nom de ski de montagne ou ski-alpinisme (ce qui ne change pas grand chose…) si je comprends bien ce qui vous dérange c’est le fait qu’en montagne normalement on apprends à etre autonomne et solidaire etc… mais dans ce cas alors ca serait uniquement le nom « alpinisme ou montagne » qui vous dérange , cependant je ne suis pas sur que si on changeait de nom et qu’on appelait ca « course de peau de phoque ou ski de montée » ca changerait tout et qu’il n’y aurait plus de problème…
il faut admettre qu’il existe des gens qui soit n’ont pas toujours les capacités d’évoluer sur terrain de montagne eux-mêmes soit ont envie de se tirer la bourre en montagne dans un décor magnifique.
mnt si c’est le nom de ce sport qui vous dérange c’est pas grave…

un pratiquant féru de toutes les activités de montagne

Posté en tant qu’invité par @lain:

rappel de la définition du mot sport :

« Activité physique pratiquée individuellement ou collectivement avec un but de loisir, de compétition ou d’hygiène de vie. »

Sauf erreur de ma part les activités des JO correspondent à cette définition :

  1. Ce sont des activités physiques
  2. Ce sont des activités dont le registre est celui de la compétition

Maintenant que la compétition soit perçu dans certaine situations comme un spectacle pourquoi pas …

Posté en tant qu’invité par tetof:

Spectacle :
Séance animée qu’on présente au public.
Ce que l’on voit dans son ensemble et qui provoque une émotion.

On peut également chercher la définition du mot bussines et voir si cela colle avec les relations reliant le CIO et tous les annonceurs.

Pour moi, le sport c’est quand je pratique.
Quand je regarde, ce n’est plus que du spectacle. Combien de spectateur pour les JO, combien de pratiquant? Le ratio n’est pas favorable pour le sport. C’est encore pire pour une finale du mondial : 22 sportifs mis en spectacle pour 1 milliards de spectateur, 22/1000000000 = 0,000000022. Ca fait pas lourd du sportif.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

rappel de la définition du mot sport :

« Activité physique pratiquée individuellement ou collectivement
avec un but de loisir, de compétition ou d’hygiène de vie. »

La définition du sport a des limites floues: par exemple, quelqu’un qui, par loisir et passion, retape par ses propres moyens des cabanes d’alpage durant les mois d’été pratique une activité physique mais c’est pas du sport.
Moi personnellement, je ne considère ni la rando pédèstre, ni l’alpinisme, ni le ski de rando comme des sports, bien que ce soit des activités physiques.Quand je fais mon footing, ça c’est du sport. Ce qui est sport ou pas, c’est plus une question d’approche de l’activité. Donc c’est personnel.

Vaste discussion, tout ça…

Sauf erreur de ma part les activités des JO correspondent à
cette définition :

  1. Ce sont des activités physiques
  2. Ce sont des activités dont le registre est celui de la
    compétition

Maintenant que la compétition soit perçu dans certaine
situations comme un spectacle pourquoi pas …

concernant les JO, enleve le coté spectacle (et les recettes publicitaires qui y sont associés) et il n’y’a plus de JO. En plus de ce coté financier, il y a aussi un coté égocentrique. S’il n’y avait plus de spectateurs aux JO ou meme à des petits événements comme la PMT ou la PDG, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de compétiteurs qui continueraient à faire ces courses.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Mic’hel a écrit:

Moi personnellement, je ne considère ni la rando pédèstre, ni
l’alpinisme, ni le ski de rando comme des sports, bien que ce
soit des activités physiques.Quand je fais mon footing, ça
c’est du sport.

C’est quoi la différence ??

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

C’est quoi la différence ??

le but de mon footing, c’est l’activité physique. Le but de mes randos, c’est la découverte, l’emerveillement, la retraite intellectuello-philosophique ;o)), la photographie, l’exploration, mais c’est pas l’activité physique du tout.

Posté en tant qu’invité par Christian:

Mic’hel a écrit:

Le but de mes

randos, c’est la découverte, l’emerveillement, la retraite
intellectuello-philosophique ;o)), la photographie,
l’exploration, mais c’est pas l’activité physique du tout.

Poursuivant les mêmes buts, notre petit groupe se demandait justement si les conditions de neige pouvaient nous permettre de s’émerveiller dans cette superbe région des Grisons.

Merci d’avance pour la réponse très avisée.

PS : Désolé pour cette parenthèse incongrue au milieu de ce débat.

Posté en tant qu’invité par tucco:

Bonsoir,
Dans les Pyrénées Catalanes, en automne, les perturbations viennent souvent de la mer toute proche . Par années normales, avec un iso zéro normal, la pratique de la randonnée en ski est, chez nous, souvent possible début novembre à partir de 1600 - 1800 m . On a même pu skier à la mi-octobre certaines années . Courant décembre un anticyclone se pose et il peut faire beau un peu trop longtemps . Par situation climatique normale, en janvier, les conditions météo sont donc saines et le manteau neigeux stabilisé . C’est pour cette raison que la Trace catalane est organisé traditionnellement au début de ce mois . Lors de sa création et pendant 3 ou 4 ans la course avait lieu à la mi-mars . Les conditions météo destestables qui arrivaient avec le printemps sont à l’origine de ce changement de programmation de date et non le désir de satisfaire telle out telle station . Pour info, en Pyrénées Catalanes, par année normale, avec un enneigement normal, on peut skier en rando jusqu’à fin mai sur une neige qui n’est pas artificielle .

Posté en tant qu’invité par pincru:

Ce qui est sur avec des gens comme toi,c’est qu’on ne serait pas près de voir évoluer le ski de rando!
Viens un jour à la Pierre et tu verras que on se contente pas que de remonter les pistes.

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Bubu a écrit:

Gaston a écrit:

Ceux qui disent « laissons les courses en station, si ça leur
plait, et gardons la montagne pour nous » n’ont pas ma
sympathie.

Ceux qui disent ça n’apprécient peut etre pas la compétition,
mais ils ne vont pas empêcher que la Trace Catalane se déroule
comme dans les années 80.
Mais ils ne vont pas y aider non plus.
Tu déplores cette dégénérescence des compets.
Mais si ça te plait, il ne tient qu’à toi de convaincre des
dizaines de bénévoles pour organiser une course comme tu le
souhaites.

Saches que je m’emploie trés activement à réussir une évolution du ski alpinisme de compétition vers la haute montagne. Nous avons des dizaines et même des centaines de bénévoles sur cette même longueur d’ondes.
Je passe beaucoup de temps à construire, et fort peu à critiquer. Mais en l’espèce, trop c’est trop. Je ne pouvais pas ne pas relever les errements de la Trace Catalane 2007.

(…)

Je ne fais pas de compet, et je regarde ça de loin.
Et je suis mort de rire de voir les plaintes de personnes qui
se désolent que ce n’est pas comme il veulent. Comment en
arrive-t-on à pouvoir se plaindre que la journée que l’on passe
en montagne n’est pas comme on veut à cause d’autres personnes
?

Tu n’y est pas, bubu.
Je ne me plaints pas que la journée n’était pas bonne, je n’y suis pas allé (mais je connais parfaitement les lieux).
Je déplore que les compétitions de ski-alpinisme deviennent un tel cirque, avec l’aval de la coupe du monde, et j’agis pour une autre conception de ce sport.

On déplore le saccage lors de la colonisation d’une combe par
les remontées, au nom de la liberté perdue,

ça m’arrive souvent, en effet.

mais dès que
l’itinéraire d’une compèt n’est pas comme on veut, on se
plaint.

Je ne me plains pas du tout, je dénonce !!

D’un côté, on dénonce la volonté de vendre de la
« montagne sans effort » à des pistards ou freeriders, qui y
perdent 2 choses d’un coup (du fric et une part de leur
liberté), mais de l’autre on participe à des compèts où tout
est préparé (on a plus le choix de l’itinéraire en faisant du
ski en station que sur une compèt), et lorsqu’on se rend compte
que l’on est devenu dépendant d’autres personnes (c-à-d que
l’on a perdu une part de liberté), on se plaint ! Et bien
fallait y pensé avant !

Arguties stériles, Bubu.
Une course de ski -alpinisme ne colonise la montagne que le temps d’un WE. Les fanions enlevés, et une poudrée par dessus, tu peux ressortir ton GPS.
Tu penses être un PUR en refusant toutes les compétitions : c’est puéril.

Je vous vois empétrer dans vos contradictions, comme sur
skipass au sujet de Flaine, et je rigole :slight_smile:

Je croyais qu’un élément essentiel en montagne, c’était
l’apprentissage de l’autonomie, pour justement être le moins
possible dépendant des autres (sauf au sein d’une cordée ou
d’un groupe), et pour ne s’en prendre qu’à soi-même si ça ne se
déroule pas comme on veut.
Pour moi, une compet organisée comme aujourd’hui (balisage,
corde fixe, …) est déjà une dégénérescence de cet esprit.
Alors que ça dégénère encore plus, ça ne me touche pas, ce
n’est déjà plus la même activité que le ski de rando.

Faire de la compétition n’a rien à voir avec l’apprentissage de l’autonomie.
Ce sont des choses différentes.
Mais enlève tes oeillères Bubu, et demande à Patrick GABAROU qui a souvent courru la PMT si celà l’empèche d’ouvrir en alpinisme.

Une passion, ça se partage. La compétition fait
réver, elle met les projecteurs sur une pratique, et sur un
milieu (la haute-montagne) dans un autre contexte qu’un
exploit
individuel ou une catastrophe.

Désolé, mais la compétition ne fait pas du tout l’apologie de
l’apprentissage de l’autonomie.

C’est évident et je n’avais jamis dit l’inverse.

Je trouve plutôt salutaire si
les compèts ont moins de visibilité médiatique, évitant de
pervertir les non pratiquants avec l’image que le top du ski de
rando, c’est ça : à donf sur des parcours balisés et sécurisés.
Si on précisait que ce n’est pas du ski de rando, ça pourrait
passer, mais beaucoup de non pratiquants font l’amalgame.
Le débutant (en ski de rando) sait bien qu’il ne peut pas aller
aussi vite que les élites (en compèt). Mais par contre, il
risque fort d’exiger le même niveau de sécurisation (alors que
ce ne sont pas les même activités, mais pour lui c’est pareil :
si les champions ont besoin que ce soit sécurisé, qui dire pour
moi, pauvre débutant ?) Et là, les dérives possibles sont bien
plus graves !

Tu prends les débutants pour des cons. Dés la première journée, ils ont compris que la pratique du ski de rando nécessite un long apprentissage.
C’est moins vrai pour les skieurs hors pistes.

Pour en revenir au sujet de la discussion, la photo du passage
en crampons est trompeuse : c’est à la sortie du passage, et la
photo écrase la pente. J’imagine que ce devait être un mur de
piste rouge ou noir, à 30°. Comme c’est de la neige à canon
bien dure, pour courrir dans du 30° en chaussure de ski, je ne
suis pas sûr que les crampons soient superflu (ça passe sans,
mais plus lentement).
Bien sûr, ça passait en basket dans l’herbe à côté de la piste,
mais bon, tu n’as pas le droit de t’écarter de l’itinéraire,
c’est le jeu ! :slight_smile:

C’est à peu prés ça, je connais bien les lieux. ça n’ôte pas le coté ridicule de ce passage en crampons.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Gaston a écrit:

Je ne me plaints pas que la journée n’était pas bonne, je n’y
suis pas allé (mais je connais parfaitement les lieux).
Je déplore que les compétitions de ski-alpinisme deviennent un
tel cirque, avec l’aval de la coupe du monde, et j’agis pour
une autre conception de ce sport.

Et pourquoi ?
Qu’est ce qui te dérange ?
Si cette compèt là ne te plait pas, participe à une autre ou organise en une autre !
Quoi, c’est compliqué, ça demande du temps ?
Ben fait pas de compet ! Tu verras, ça résout beaucoup de problèmes d’un coup !

Je ne me plains pas du tout, je dénonce !!

Arguties stériles, Bubu.
Une course de ski -alpinisme ne colonise la montagne que le
temps d’un WE. Les fanions enlevés, et une poudrée par dessus,
tu peux ressortir ton GPS.
Tu penses être un PUR en refusant toutes les compétitions :
c’est puéril.

Je n’ai pas dit ça !
La compèt ne m’intéresse pas, mais je comprends bien que ça intéresse d’autres personnes.
C’est juste que je n’ai déjà pas le temps de faire ce qui me plait le plus, alors faire qqch qui me plait pas trop alors que je n’y suis pas obligé… Si je le fais pas, tout le monde s’en fout… Bon ben, je ne vais pas le faire, et hop, ni vu ni connu :slight_smile:

Faire de la compétition n’a rien à voir avec l’apprentissage de
l’autonomie.
Ce sont des choses différentes.
Mais enlève tes oeillères Bubu, et demande à Patrick GABAROU
qui a souvent courru la PMT si celà l’empèche d’ouvrir en
alpinisme.

Je ne dis pas que faire de la compèt empêche de faire de la montagne à côté.

Désolé, mais la compétition ne fait pas du tout l’apologie de
l’apprentissage de l’autonomie.
Le débutant (en ski de rando) sait bien qu’il ne peut pas aller
aussi vite que les élites (en compèt). Mais par contre, il
risque fort d’exiger le même niveau de sécurisation

C’est évident et je n’avais jamis dit l’inverse.
Tu prends les débutants pour des cons. Dés la première journée,
ils ont compris que la pratique du ski de rando nécessite un
long apprentissage.

Et ben alors, pourquoi ça te dérange que la Trace Catalane 2007 donne une mauvaise image de ce sport si les nouveaux pratiquant ne confondent pas ce qu’ils voient à la télé avec ce qu’ils pourront faire ?
Je te cite :

La compétition fait réver, elle met les projecteurs sur une pratique, et sur un milieu (la haute-montagne)
dans un autre contexte qu’un exploit individuel ou une catastrophe.

Sous entendu, si on montre des gars qui courrent en crampons sur une piste au milieu de l’herbe, ça fait moins rêver.
Mais quelle est le problème que ça fasse moins rêver ?
D’après toi, ces images ne peuvent influencer que les compétiteurs ou ceux qui voudraient se mettre à la compétition. Mais dans ce cas, ça ne concerne que qq centaines de personnes, on s’en fout, ils ont largement d’autres moyen de s’informer. Car j’espère que l’on ne se met pas à la compet de ski de montée/descente après avoir vu un reportage de 20s sur France 3 région, comme n’importe qu’elle autre pub. Sinon ça signifierait que l’on est vraiment manipulable ! Et donc si de mauvaises images peuvent éviter cette manipulation, je trouve ça plutôt sain (le gars qui veut faire de la compèt s’y met parce qu’il s’est renseigné sur ce que c’est et souhaite en faire, pas parce qu’il a simplement vu une pub à la télé).
A moins que tout ce que je viens de dire soit faux, auquel cas, il te faudra bien être un peu d’accord avec ce que j’ai dis au-dessus :-))

Posté en tant qu’invité par tucco:

Mon cher Gaston,
j’habite et j’aime la montagne depuis toujours et disons pour arrondir qu’il y a cinquante ans que j’aime aussi aller vite et que je cours ( c’est beaucoup plus difficile maintenant ) . Courir en montagne en toutes saisons fait parti de ma culture montagnarde . J’aurais pu vivre à la ville comme toi, sans doute , parce que trop souvent les donneurs de leçons dans ton style ne sont pas de vrais montagnards mais des citadins complexés et aigris qui bavassent toute la journée devant leur ordinateur en attendant le dimanche mais c’est un choix : on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre . Ta grande théorie sur les belles courses avec de beaux itinéraires c’est du pipeau si tu t’inscris dans une course de ski de montagne en comptétiteur ton panorama se limite à la spatule de tes skis ou aux talons des autres, les belles cimes tu n’as pas le temps de les regarder , ton problème c’est le mec qui est devant plus fort que toi . Pour admirer le paysage tu pars seul sans la contrainte de l’autre et du temps et ta rapidité acquise grace aux comptétions laisseras plus de temps à ton désir de contemplation et de sécurité . Bon sans rancune pour tes récriminations d’un autre age, je vais faire un petit dénivelé sur les pistes . Merci les canons à neige .

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Tucco a écrit :

Mon cher Gaston,
j’habite et j’aime la montagne depuis toujours et disons pour arrondir qu’il y a cinquante ans que j’aime aussi aller vite et que je cours ( c’est beaucoup plus difficile maintenant ) . Courir en montagne en toutes saisons fait parti de ma culture montagnarde . J’aurais pu vivre à la ville comme toi, sans doute , parce que trop souvent les donneurs de leçons dans ton style ne sont pas de vrais montagnards mais des citadins complexés et aigris qui bavassent toute la journée devant leur ordinateur en attendant le dimanche mais c’est un choix : on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre . si tu t’inscris dans une course de ski de montagne en comptétiteur ton panorama se limite à la spatule de tes skis ou aux talons des autres, les belles cimes tu n’as pas le temps de les regarder , ton problème c’est le mec qui est devant plus fort que toi . Pour admirer le paysage tu pars seul sans la contrainte de l’autre et du temps et ta rapidité acquise grace aux comptétions laisseras plus de temps à ton désir de contemplation et de sécurité . Bon sans rancune pour tes récriminations d’un autre age, je vais faire un petit dénivelé sur les pistes . Merci les canons à neige .<

Je pense que Tucco, qui fait certainement partie des organisateurs de la Trace Catalane, a tombé le masque.
Il m’écrit : " (…)Ta grande théorie sur les belles courses avec de beaux itinéraires c’est du pipeau(…) "Merci les canons à neige "
Je passe sur les attaques personnelles.

Avec de tels organisateurs de courses, vous voyez où va ce sport !
Et il se trouve une fédé pour les adouber et proposer cette daube comme étape française de la coupe du monde.

Heureusement, dans les Alpes en particulier, il reste des organisateurs pour considérer que les beaux itinéraires font les belles courses, celles où comme le disait justement @lain, peuvent s’inscrire à la fois les purs compétiteurs, les adeptes du « challenge personnel », et les « sport plaisir », pour faire de l’ensemble une fête de la montagne.

Bon, je pense avoir suffisement développé mes idées, et pointé les dérives mauvaises actuelles .
Je quitte la discussion.
Sachez quand même que je consacre beaucoup de temps pour que le ski-alpinisme reste un sport de montagne.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Avec de tels organisateurs de courses, vous voyez où va ce sport !

Tous les sports vont dans la même direction : un maximum de spectacle pouvant répondre aux demandes des médias.

que je consacre beaucoup de temps pour que le ski-alpinisme reste un sport de montagne.

Tu pert ton temps. Le bussiness étant ce qu’il est, le « ski-alpinisme » sera autant un sport de montagne que les compétitions d’escalade ou de glace. Le spectacle et le rendement médiatique prime sur le reste.

Posté en tant qu’invité par tucco:

Cher Gaston,
Non, je ne suis pas organisateur de la Trace catalane, je l’ai été dans les années 90, plus maintenant . Mais je trouve qu’il y a en montagne de la place pour tous les types de compétitions . C’est l’effort physique qui compte et le duel avec l’autre ou le chrono . 1500 m de dénivelée sur piste enneigée artificiellement ou ailleurs , c’est pratiquement du pareil au même . C’ est toujours 1500 M . IL y a quelques années j’aurai sans doute tenu ton discours , en vieillisant je deviens de moins en moins sectaire . Qui n’évolue pas stagne et qui stagne recule . Je n’oublie pas que c’est grace à la compétition que le matériel a fait sa cure amaigrissante, mais aussi et surtout que c’est grace aux compétitions relayées par les médias que des jeunes alpins ou pyrénéens se sont mis au ski de montagne de compétition au lieu de picoler sec le samedi soir . Mais je pense aussi que sur une épreuve de longue haleine, à l’ancienne, ces jeunes compétiteurs seront encore plus tentés par le dopage que sur une plus courte . Allez Gaston ! Ne sois pas égoïste . Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis .

Posté en tant qu’invité par toto:

tetof a écrit:
Le bussiness étant ce qu’il est, le

« ski-alpinisme » sera autant un sport de montagne que les
compétitions d’escalade ou de glace. Le spectacle et le
rendement médiatique prime sur le reste.

Et justement, ce sont de bons exemples. Le fait qu’il y ait des compétitions d’escalade ou de glace n’empêche pas que des milliers d’anonymes pratiquent les sports dont elles sont dérivées, dans un milieu tout à fait naturel (encore que, diront les ronchonneurs).

L’un n’empêche pas l’autre, ce pourrait être la conclusion de ce débat?

Posté en tant qu’invité par sr:

c’est clair