Posté en tant qu’invité par Benoït:
Nan, pas des hayatollas, j’ai entendu certains humains bien informé les appeler les Winners ?
C’est peut-être une espèce supérieure ?
Ont-il un territoire à eux (par chez nous…) ?
Je sais seulement qu’il faut beaucoup travailler et atteindre un certain niveau de pureté pour pouvoir les comprendre.
Et surtout, rester humble, pour un jour peut-être accéder à la vérité de l’ESCALADE
Posté en tant qu’invité par nico:
atteindre un certain niveau de pureté en te mettant au tas avant le premier point quelle honneur!!!
Posté en tant qu’invité par Benoït:
Heureusement, je sais que je ne suis qu’un misérable cloporte.
Oui je le confesse, il m’est arrivé quelques fois de tirer au clou, et même pire…
Une fois j’ai mis une sangle dans une dégaine, puis j’ai mis le pied dedans et hop plus de crux !
Une autre fois j’ai posé 2 coinceurs et puis…oups, je me suis rendu compte ensuite que j’aurais bien pu m’en passer.
Sans évoquer la fois où devant un départ patiné et jugé exposé, zou j’ai emprunté le départ de la voie d’à coté.
Méa culpa, méa maxima culpa.
Mais tout ça c’était avant. Avant de rencontrer les Winners qui ont su me montrer le chemin de l’unique et de la vraie escalade ainsi les faiblesses de mon âme.
Avant j’avais même des copains pire que moi, certains tiraient presque tous les clous. Je ne leur parle plus, ils n’ont pas voulu admettre leurs bassesses.
Je grimpais aussi avec des copains qui ne tiraient jamais au clou, je ne leur parle plus, j’ai trop honte.
Avant j’étais bêtement heureux de mes/nos petites aventures verticales, j’étais simplement content quand je m’étais un peu dépassé, que je pensais avoir progressé.
Maintenant, quand je me sors les doigts du cul c’est aussitôt pour me les fouetter avec des orties fraîches, en punition de mon ignorance passée.
Aujourd’hui, je sais qu’il me faut tout apprendre de l’étique et qu’être grimpeur, ça se mérite. J’ai tout repris à zéro, je ne grimpe plus qu’en salle et je regarde toujours la cotation de la voie avant de la tenter (pas de lèse majesté). J’espère être bientôt digne d’essayer la VRAIE escalade en milieu naturel, je sens bien cependant que je ne suis pas encore prêt, certaines choses m’échappent, comme par exemple le rapport entre honneur et escalade…
Sans déconner, l’honneur, c’est important pour bien grimper ?
Un ancien copain, à qui je ne parle plus m’a écrit récemment : « Benoît, arrête ces bêtises, le plaisir de grimper, c’est le plus important. A chacun son éthique, tant qu’on respecte les sites… » A la fin de sa lettre il me demande « d’arrêter de prendre tout ça tellement au sérieux » et il ajoute « pète un coup ça vas passer ».
Franchement, je ne sais plus quoi penser.
Posté en tant qu’invité par Nukem:
Benoït a écrit:
Franchement, je ne sais plus quoi penser.
Suis les recommendations de ton ancien copain, mais n’oublie pas d’enlever les doigts avant.
Posté en tant qu’invité par Benoït:
Et je lui serre la main…?
Posté en tant qu’invité par GLL:
Dernièrement j’ai fais une voie magnifique à la dent (d’Orlu), les enfants de la dalle:
24 longueurs dans mon niveau 5,5+, plus une en 6a+ j’étais seul avec mon éthique,
hors de la vue de mon compagnon, dans ce passage et j’ai tiré sans vergogne et si j’avais eu une dégaine rallonge, je m’en serais servi , sans culpabilité aucune .
Est-ce que pour un passage, je devais renoncer à ces 24 longueurs, messieurs les juges,les censeurs, les moralistes, les ayatollahs de la grimpe ?
Moi aussi je suis à la recherche de cette arme secrète .
Posté en tant qu’invité par osonsvosges:
nan!
un fifi c’est un crochet, muni d’un trou en bas pour mousquetonner et d’un trou au dessus pour fixer une cordelette pour le récupérer quand t’es au dessus. A l’origine ca servait en artif pour fixer les étriers.
Posté en tant qu’invité par osonsvosges:
oups désolé voici le bon :
nan!
un fifi c’est un crochet, muni d’un trou en bas pour mousquetonner et d’un trou au dessus pour fixer une cordelette pour le récupérer quand t’es au dessus. A l’origine ca servait en artif pour fixer les étriers.
