Défis sportifs de con-finé

Mais pourquoi ne penser qu’une demi-sphère ? Et pourquoi ne pas la penser entière ?
Creuser est un sport complet. Mais reboucher aussi !
Enfin, creuser jusqu’à 1 km de profondeur, voilà du sport pour occuper une famille pour toute une vie de confinement ,

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Pour ceux qui suivent, après le ski un peu de dry et de l’escalade hum, hum… Sports con... - le blog lesbertonches

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Oh ! Le déploiement de l’imaginaire carcéral ! « Creuser est un sport complet » : oui, et les athlètes mythiques seraient les Dalton, ou Belmondo dans je ne sais plus quel film (Le Cerveau ?) avec sa merveilleuse machine à creuser des tunnels d’évasion, à base de petites cuillères…

Ce qui est beau, c’est que l’on creuserait pour l’amour du sport et en respectant la barrière à 1 km, même pas pour s’évader -s’évader de quoi, exactement ? Notre clôture est volontaire.

Donc, citius, profondius, fortius. Il faudrait définir l’esthétique de l’excavation, dans le mouvement et dans le résultat, puisque la profondeur est limitée. Ou alors faire des courses de vitesse sur un kilomètre vertical de haut en bas ? Déjà, un élément éthique dans le post de Pastoute : on rebouche. Et on s’entend entre voisins pour ne pas creuser tous en même temps au même endroit, déjà qu’il y a des caves anarchiques de partout dans mon village, on risquerait l’effondrement de maisons. L’actualité n’a pas besoin de cela, les médias et politiques sont trop occupés à taper sur les joggers.

Après c’est comme l’alpinisme, tout dépend du terrain… On ne creuse pas aussi facilement un bon gros sol granitique qu’un dépôt de limon. Et je suppose que la dynamite ne serait pas autorisée, je ne suis pas sûre que les magasins qui peuvent ouvrir en vendent de toute façon.

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A chacun son everest.

Ben justement, au lieu de creuser, on peut faire un tas sphérique. C’est d’autant moins compliqué que l’un ne va pas sans l’autre.

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Tu soulèves une question importante , qu’est ce le sport pour chacun et je pense que nous ne devons peut-être pas avoir la même définition du sport. Il se peut que nous ne les pratiquions pas de la même manière d’ailleurs. C’est donc peut-être par là que nous devrions commencer.
Pour moi, le sport est avant tout une activité physique permettant de se mesurer (à soi-même ou à d’autres), Cette mesure me structure et m’apprend sur moi-même. J’ai l’esprit d’une compétitrice quand je pratique un sport. Je ne le suis pas en dehors, la mesure en dehors me fatigue. Je n’aime la mesure que dans le jeu et le sport en est un. Je ne sais pas ce qu’est un sport détente ou un sport pour s’évader, la randonnée ne m’apparaît pas comme un sport (attention, je ne dénigre pas la randonnée, j’aime les randonneurs). Creuser est donc pour moi une activité physique assez complète, mais je le disais précédemment, à chacun sa définition du sport et à chacun son everest. Je vous souhaite de bien le grimper.

Bonjour à tous.

Effectivement, si on prend comme définition du sport l’esprit de compétition, ça fait bien longtemps que je ne fais plus de sport (plus de 40 ans pour être précise: j’ai arrêté la compétition en 79). En fait, je n’ai jamais vraiment aimé la compétition. Donc tout ce que je fais depuis et en particulier toutes mes activités de montagne seraient plutôt des activités physiques. Ce qui ne m’empêche pas de mesurer plus ou moins (pas du tout systématiquement), en particulier pour prévoir ce que je suis capable de faire, que ce soit en niveau de grimpe, en dénivelée pour le ski de rando ou l’alpi, en distance/dénivelée dans mon coin en VTT, ou même en simple marche sans béquille ces derniers temps.

Bref, en ce qui me concerne, la mesure n’ai pas forcément liée à un esprit de compétition et je ne mesure bien entendu pas du tout systématiquement (par exemple, la première fois où j’ai fait du VTT dans ma résidence la semaine dernière, je n’ai rien mesuré).

Pour moi, la différence serait donc plutôt entre sport en compétition et sport loisir.

A voir ce qu’en pense les autres…
Bon « sport » de confinés à tous.
P’tit’ étoile.

J’évoquais ce que j’entendais par sport puisque le titre de cette discussion est défis sportifs. Je n’imaginais donc pas défi plus sportif que celui de creuser. Le terme de compétition était à prendre au sens large, la dernière compétition officielle pour moi remonte aussi à quelques années et encore, ce n’est pas moi qui m’y suis inscrite. J’ai joué le jeu comme avant. La compétition, je l’ai connue, bien connue. Il me semble (contrairement à toi) que la mesure qui classe et fixe des repères induit une certaine forme de compétition, officielle ou officieuse, avec soi-même ou avec d’autres, peu importe. Elle peut faire peur, elle peut induire des sentiments de frustration quand on n’est pas au mieux de sa forme, un sentiment de jalousie quand l’autre nous enfume. Quand on ne la refuse pas ou quand on sait repérer tout ce qu’elle provoque en nous, elle nous apprend à perdre. Elle est donc intéressante à bien des égards. Je n’ai pas de pioche, c’est con.

bigre !!
les défis sportifs des con-finés deviennent très cérébraux !!

J’avoue.
Hier quand la collègue a découvert que j’allais faire mes 25 bornes de retour du boulot en vélo, et que j’avais fait la même le matin, elle m’a lancé « Hey mais t’es hyper sportive ». Nan nan, j’aime juste sentir mon corps vivre, et pour cela j’ai besoin de l’activer un peu.
Pas de notion de mesure à vue de nez, même si j’avoue que les pédalages s’accélèrent à proximité de l’arrivée, histoire que le timing réjouisse l’égo, en plus du corps :smirk:.[quote=« P.tit.etoile, post:148, topic:258485 »]
Ce qui ne m’empêche pas de mesurer plus ou moins, en particulier pour prévoir ce que je suis capable de faire
[/quote]
Yep y a de ça aussi chez moi, plus pour jauger là où j’en suis aujourd’hui dans mon corps, plutôt que de juger d’une performance.

Moi j’en ai une, mais j’ai des voisins en-dessous qui risquent de ne pas apprécier.
On peut faire un échange si tu veux, je te prête ma pioche et tu m’offres ton sol :wink: ? (granitique ou limon, mes ongles s’en satisferont bien !)

A propos du vélo :

réjouisse l’ego ? Tu te tires la bourre, quoi :slight_smile:
Si le timing peut réjouir l’ego, il faut s’attendre aussi à ce qu’il le dégonfle en prenant repère par rapport à soi mais surtout par rapport aux autres, notre performance apparaît alors toute relative.
Dans le fond, je ne crois pas que d’avoir de l’ego, comme on dit, facilite la performance et la compétition, bien au contraire. Trop d’ego (ou une instabilité de l’ego) induit une agitation inutile.

C’est gentil mais je n’ai pas de sol non plus ou plutôt je n’ai qu’un sol non naturel (surnaturel parfois). Peut-être que c’est ce qui me manque d’ailleurs en ce moment à tel point que j’ai envie de creuser. Tant pis. Je le regretterai cet été quand je piocherai dans les derniers mètres qui me séparent du sommet.
Bon mais laissons tomber la pioche, puisque JohnD_l.aventurier a émis l’idée d’augmenter notre espace, pourquoi ne pas continuer en y ajoutant une dimension supplémentaire, le temps.
Qui n’a jamais fait de fractionné n’a jamais ressenti l’espace-temps.
Dans les phases rapides, l’adepte du fractionné se débat sous la chape du temps qui ne s’écoule pas tandis que dans les phases lentes, le temps s’envole, balayant sur son passage l’air si précieux qui manque tant à l’essoufflé. Voilà ce que je pratique sur mon périmètre réduit, vous savez tout, mais je le fais en dehors des heures de sortie des caniches car je crache mes poumons.

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Mille excuses si elle a déjà été postée ici ou sur un autre post.

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"Une équipe de chercheurs en aérodynamique s’est penchée sur la propagation des postillons, éternuements, toux, et autres gouttelettes produites par les coureurs et cyclistes. Selon eux, ce flux potentiellement contaminant s’étalerait sur plusieurs mètres, bien au-delà des préconisations gouvernementales de distanciation. (…)
À distance, masqués et plutôt cote à cote

Que les coureurs et cyclistes continuent donc à pratiquer leur sport préféré, en adoptant un comportement prudent et responsable. « Il ne faut pas balayer d’une main ces résultats de cette étude, qu’il faut prendre pour ce qu’elle est, prévient ainsi le Pr Odile Launay, infectiologue et responsable du centre de vaccinologie Cochin à Paris. Ce virus est beaucoup plus contagieux que ce que nous avions imaginé et toutes les tentatives de réponses sont à prendre en compte. »

« Peut-être que s’éloigner de deux ou trois mètres, ce peut être bien ? », suggère-t-elle. En rappelant qu’un masque, quelle que soit la distance qui sépare les coureurs, s’avèrera alors un fiable compagnon de route. Les chercheurs auteurs de l’étude font remarquer, enfin, qu’à distance respectable, ce sont les sportifs qui se placent cote à cote qui prennent le moins de risque, puisque le flux contaminant se trouve… derrière eux.

Pédaler et courir, bon pour l’immunité mais …

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intéressant merci !

Bonne nouvelle, le tour de Suisse cycliste aura lieu et ça commence dès demain.

Clarification à propos du vélo :

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La pratique sportive individuelle (dans le respect des gestes barrières et « règles » sanitaires) à nouveau autorisée à plus d’1km :