Définition de la cotation Exposition en Escalade et Rocher Haute Montagne

Voilà on y arrive. Le concours de zizi se poursuit dirait-on :wink:
L’eiger et les Jorasses c’est aussi v+.
Pour être allé dans la Coupé et les Jorasses cet été je peux dire qu’il vaut mieux être un grimpeur moyen de 6b ou (v+ tout terrain ) pour être bien dans ces voies.
Notamment la L1 et la L9 de la Coupé qui s’avèrent être plus obligées qu’annoncé. Le début de L9 est 6c ou bien un pas d’A1 physique .
Alors résumons nous.
On part d’une affirmation qu’un grimpeur de 5c/6a peut sans soucis aller dans la Coupé.
Ça veut dire pour moi quelqu’un qui couine dans les 6a équipés récents et qui ne les sors qu’une fois sur deux.
Mais pour vous ça veut dire quelqu’un qui a le niveau de la NW de l’ailefroide.
Et après on me traite d’élitiste. :wink::grin::smile:
Sinon pour le 7b+ je n’ai aucun argument car je suis un petit grimpeur de 6c donc j’ai artifé :smile: vu que j’ai un petit zizi !
Sinon Soyez precis car c’est marqué 7c dans le topo.
Vous avez des arguments ? :smile:

Ben voila, tu as enfin compris.

On peut choisir de monter le niveau technique pur, ou de privilégier le tout terrain. Dans le second cas, il n’y a pas besoin de 6b. N’oublie pas que la plupart de ces voies ont été ouvertes par des grimpeurs qui n’auraient probablement pas décollé d’un mètre dans un 6b d’EV. S’ils sont réussi à ouvrir l’itinéraire, cad sans équipement dans la voie avant leurs passages, il n’y aucune raison de ne pas être capable d’y aller, sans passer du 6b à EV, quand c’est gavé de pitons.

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Ben non, la longueur est coté 7b+>5c+A0 dans le topo c2c :

Par contre, j’ai « arrondi » la cotation « maximum » du topo c2c à 7c. On a également le droit, voir le devoir de lire un topo en entier, et pas juste s’arrêter à la 1ère ligne.

Je pense au contraire que pas mal d’anciens pourraient nous étonner s’ils étaient encore là.
La barre du V+ ayant longtemps été considérée comme limite.
Mais bon, je vous fait confiance pour conseiller à vos amis qui ont un niveau 5c/6a d’aller dans de belles voies de nos Alpes :grin:.

Et tu as des arguments pour ça ?:smile:

Pourrais-tu préciser ?
J’ai connu un peu Yannick. S’il dit 7b+, j’indique 7b+ pour la longueur. Ni plus, ni moins.

Mais, ça ne m’empêche pas d’arrondir le topo car ces cotations sont toujours approximatives compte tenu du peu de répétition. Mais compte tenu du bestiaux, je serais étonné que cela décote. A moins de se focaliser sur celui qui pisse le plus loin, comme tu sembles vouloir le faire (tu es probablement relativement jeune), je ne vois pas où est le problème.
Si c’était un topo papier, j’écrirais 7b/7c. mais, ce n’est pas possible dans le topoguide c2c car il faut mettre une cotation précise (qui me semble illusoire pour ce genre de voies).

Ben on me demande des arguments, j’en donne.
Mais vous, vous affirmez bcp de choses ( grimpeur de 5c dans la Coupé, cotation 7c sortie comme ça ou parce que tu as vu l’ours :wink:).
Bref j’arrête là.
Stérile comme d’hab’

Ben non. La longueur est cotée 7b+>5c+A0 dans le topoguide c2c, comme dans le topo de Yannick (je n’ai pas vérifié).

Edit : je viens de vérifier le topo papier de Yannick paru en 2010. Il a mis 7b dans son topo papier publié en 2010. Il indiquait 7b/7b+ en 2000 ainsi que dans le topo c2c mis en ligne bien avant la publication de son topo papier.
Il faut donc corriger le topo c2c. Ca tombe bien, le topo c2c est collaboratif et tous le monde peut donc corriger !
Cet échange a au moins permis de corriger ce topo. C’est déjà ça.

Franchement, maintenant que tu as descendu les exigences, je suis d’accord …

Dialogue de sourd ou humour que je ne vois pas ?
Je ne comprend rien à cette phrase.

Pour en revenir au sujet, j’ai donné mon avis plus haut (comment coter l’exposition sans faire concours de zizi).
Maintenant ciao !

Tu avais écris « 6b passe partout ».
@Gros te dis « 5c/6a tout terrain »
Tu réponds « grimpeur moyen 6b » (sous entendu qui n’est pas tout terrain/passe partout) ou « V+ tout terrain » (ce qui est précisément le 5c/6a tout terrain de @Gros).

Tu sembles avoir changé d’avis et avoir donc un point de vue identique à celui de Gros.

Oh pétard la mauvaise foi !
Non je n’ai pas changé d’avis.
L’art de faire mal aux mouches, vous êtes très forts …
Gros invite ceux qui sont taquet 6a (de EV) dans la Coupé.
De plus il pense que la cotation expo doit être sur le passage dur.
Pas moi, je conseille d’avoir plutôt un niveau 6b confirmé.
Et je pense qu’il faut donner deux cotations expo dont une importante sur deux lettres en dessous du niveau global.

C’est clair ?

L’art d’être précis. C’est tout. Tu t’es emmêlé les pinceaux entre « 6b » et « 6b tout terrain ». Rien de grave. Mais, ce n’est pas le même niveau. A moins d’avoir un bon vécu en Trad et/ou TA, le grimpeur français voies écoles (voies sportives) en 6b va couiner sévère dans du 6b tout terrain. Pour planter les pitons dans du 6b en libre, il faut une certaine marge dans ce niveau. Par contre, un niveau 5c/6a tout terrain est suffisant pour la Coupé.

Personne n’a écrit que l’exposition d’une voie devait obligatoirement être donné sur le passage le plus difficile de la voie.
La question ouverte, depuis presque 10 ans, concerne le plus petit niveau technique qu’il faut prendre en compte pour évaluer l’exposition. Jusqu’à présent, on prenait en compte jusqu’à x niveau en dessous du niveau libre obligatoire. @bourras à évoqué jusqu’à x niveaux en dessous du niveau maximum (ce qui fonctionne bien pour les voies « récentes » de libre mais ne fonctionne pas bien pour les voies équipées avec des pas d’artif des années 80-90.
C’est tout.

Bien évidemment, si le passage le plus difficile de la voie est expo, il faut coter l’exposition de la voie sur ce passage difficile. C’est juste du bon sens.

Oui. On est d’accord sur tous les points. Je ne peux que t’inviter à relire.

Pour revenir dans la discussion …
Ce qui est bien avec Bubu, c’est que tout de suite on se sent dans la position du cancre qui a profèré une énormité : « Éleve Bourrasse comment pouvez vous croire que Mussato ait pu ouvrir une voie E1 ? Vous me le copierez 100 fois ». J’ai parcouru Des voies ( et pas plus tard que cet été) et je sais ce que ça vaut …
J’ai parcouru certaines voies dans tes listes , il y a de tout du E1, du E2 ou du E3 …
Pour une voie où la cotation obligatoire est loin de la cotation Max , tu peux facilement tirer la conclusion qu elle n’est juste pas très obligatoire …:blush:
Après, je veux bien croire, comme le dit @gros, que pour certaines voies ouvertes en artif ou l’usage vraiment courant est de le parcourir en artif ( type bombé de pichenibule) il faille une exception : tu regardes les longueurs dures de libre … c’est tout… je pense que pour coter une voie il faut déjà la parcourir et avoir un référentiel dans ses tripes … c’est comme ça que tu fais avec la difficulté.
Après juste un petit rappel ( je sais je radote ) regardez ces topos des Dolomites ( Marmolada et Tre Cime) ou celui de Montrebei regardez l’échelle de cot’ utilisée : un Max de de R2/S2/R3/S3 ( et pour la marmolada pas mal de R4 et S4 ) aucun R5et S5 ni R6 ni E6 ) , avec des définitions quasi identiques ? Et sur C2C il y aurait pléthore de E4, et des E5 ?
Désolé j’ai comme un problème…

Appelons « cot exp », cette cotation mini dans laquelle on évalue l’exposition. Est ton d’accord que :
cot exp < cot obl < cot max ?

Rien que pour Presles, il y a une dizaine de voies P1 dans le topoguide c2c en 6a obligatoire et une cotation maximum supérieur à 6c. Dans toutes ces voies, le fait de prendre, comme point de départ des passages à prendre en compte pour l’exposition, la cotation maximale ou la cotation obligatoire, change énormément les choses.

Pour une voie 6c>6aA0 cad 6c max et 6a obligatoire
Si référence = cotation obligatoire (6a) : 2 cotations en dessous de la cotation obligatoire donne 5c, 2 lettres en dessous donne 5b
Si référence = cotation maximal (6c) : 2 cotations en dessous de la cotation maximale donne 6b, 2 lettres en dessous donne 6a

Pour une voie 7a+>6aA0 cad 7a+ max et 6a obligatoire, par exemple Topomaniak qui est une classique pour grimpeur de 6a.
Si référence = cotation obligatoire (6a) : 2 cotations en dessous de 6a donne 5c, 2 lettres en dessous donne 5b
Si référence = cotation maximal (7a+) : 2 cotations en dessous de 7a+ donne 6c+, 2 lettres en dessous donne 6b+
=> Prendre la cotation maximale réference n’est donc pas possible pour Topomaniak.

Ca change beaucoup de chose de prendre comme réference la cotation maximale ou la cotation obligatoire.

Ces exemples montrent que la cotation maximale n’est pas la bonne référence à prendre pour les voies des années 80-90 à Presles.

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Je suis d’accord avec toi : toutes les voies de Philippe Muss@tto ne sont pas engagés.

Topomaniak (7a+>6a A0) est un contre exemple. C’est une classique en P1. Si on se base sur la cotation maximal, « cot exp » est supérieur à la cot obligatoire. Ca n’a pas de sens.

Je n’ai pas spécialement cherché cet exemple. Il y en a des dizaines à Presles, ainsi que pour toutes les falaises avec des toits, des bombés, des pas d’artifs ouverts dans les années 80-90 et libérés depuis.

Il ne s’agit pas d’exceptions, cf les listes sorties par Bubu.

Ça doit être une question de région ou de pratique : j’ai l’impression que pas mal de vielles voies Chartreuse/Vercors sont dans ce cas. Les longueurs de libres moyennes sont en plus dures à apprécier : elles dépendent du panel moyen des grimpeurs la parcourant. J’ai tout de même bien l’impression à la lecture des comptes-rendus que le niveau moyen augmente.

Parce que tu vas vite en besogne :stuck_out_tongue: D’ailleurs ma question s’adresse plus à @bourras vu que de facto, ce que j’écris est vrai pour la définition par rapport cot obl.

Ce qui m’étonne, c’est que ce que tu écris pour Presles ne marche pas pour les Dolomites… l’escalade n’y est pas une pratique récente.

Dolomites = 16 000 km2 voir plus suivant le périmètre.
On ne peut pas comparer à Presles.

Par ailleurs, la culture « escalade » est différente de Presles. Presles = couennes empilées à basse altitude (600m-900m). Grosso-modo, Presles est de la falaise « école », même s’il y a quelques voies plus sauvages que d’autres. Les Dolomites restent de la montagne avec des sommets à plus de 3000m.