Décider en haute montagne - conférence ENSA

Merci pour le lien Miko.

Tout pareil…si il y avait un pdf qui trainait quelque part merci de partager.

Euh, tu as vraiment vu la même vidéo que nous ?
Si tu crois qu’effacer ce genre de démarche va te prémunir d’être jugé en cas de pépin tu te fourres bien le doigt dans l’oeil à mon idée. En particulier si tu encadres ou si tu est juste leader (désigné ou présumé)

Ton idée c’est que comme la montagne c’est risqué, on doit pouvoir faire n’importe quoi n’importe comment, juste à l’instinct sans avoir aucun compte à rendre à personne même si ça a entraine la mort de tes compagnons ou de tes clients ?

L’intérêt à mon avis de ce genre de démarche assez ouverte et assez subtile c’est d’essayer de se prémunir contre des règles basiques stupides que le législateur ou la jurisprudence pourraient être tentés d’établir ( du genre interdit de skier par risque 4 )

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Passer de « quelqu’un » à « l’État » en deux posts, c’est peu discret comme technique de détournement.

Munter, dictature étatique insupportable pour la liberté individuelle en montagne ?

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Dans l’approche proposée ici, le « quelqu’un » c’est toi justement : une approche pour t’aider à ne pas en faire (ou à en faire moins…) avec l’aide de tes compagnons le cas échéant.
Et oui, ça n’est pas toujours simple de savoir mesurer la connerie que tu fais.

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Document très intéressant, et qui nous concerne TOUS !
Je pense que l’ENSA fera par la suite une publication…

Conférence intéressante
Je rebondis sur l’une des questions des participants : Le choix renoncer ou continuer et parfois réducteur en particulier en ski. La mise en place d’un plan B (idéalement préparé à l’avance) permet de maintenir le plaisir tout en maitrisant les risques.
Il me semble que la méthode proposée n’en parle pas

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Ca fait partie des méthode de réduction des risques (e.g. Critsal), c’est donc intégré dans la démarche (cf. type II).
L’inconvénient de l’approche guidoss telle qu’elle a été présentée (probablement succinctement), c’est que tout est interprétable différemment suivant les personnes. Je comprend la démarche, on passe de la règle à calcul des méthodes type Munter à des méthodes assumant une part de subjectivité (impossible à éliminer de toute façon) pour apprendre à décider. Dans ce cas, comment donner un socle commun lors des formations?

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Alors cette question (assertion?), je te la laisse, elle n’est pas dans mon répertoire, pas davantage que toute méthode qui tendrait à donner confiance dès lors qu’on l’appliquerait, faisant oublier du même coup que la montagne est un terrain où l’imprévu domine essentiellement, autant que l’humain qui y pratique une activité.
Je crois davantage en une méthode qui permettrait de débriefer efficacement à l’issue d’une sortie pour alimenter plus souvent la lanterne de l’expérience. D’autre part il est suffisamment établi que les décideurs économiques et politiques (et le grand public parfois) raffolent de ce genre de discours « scientistes » pour justifier toutes sortes de limitations à des libertés individuelles ; ainsi les personnes porteuses d’un virus seront-elles bientôt passibles de sanctions pénales ? :wink:
Reste de mon point de vue qu’apprendre à décider relève de l’école de la vie, une sorte de cours particulier, et qu’il faut savoir accepter la note pour faire mieux la fois d’après.

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Les méthodes de réduction des risques sont des outils. Les outils ne sont utiles que si on apprend à s’en servir et s’ils sont bien manipulés, sinon on risque de se blesser.

L’un n’empêche pas l’autre.
Quant à débriefer « après « … si on fait n’importe quoi sous prétexte que de toute façon « la montagne, c’est risqué « il risque de ne pas y avoir « d’après ».

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Ben non, ce n’est pas du tout ce qui est dit dans la vidéo. Tu n’as pas du regarder assidument les 2h de la conférence.
A la base cette conférence est destinée à des guides, qui ont donc suivi une formation et qui ont une expérience de mise en pratique de cette formation, il y a donc plein de sous entendus qu’il ne faut pas louper si on ne veut pas comprendre de travers quand on est simple amateur.

Alors que les professionnels présents donnent leur avis et que je puisse écouter la messe ! Du coup c’est presque dommage de partager ce fil avec une majorité de simples amateurs ; puissent-ils se sentir plus confiants lors de leurs prochaines sorties. Bonne fin de partie, les amis :wink:
PS. je serais bien curieux de savoir dans quels états de doute ou de sérénité la plupart d’entre-nous se rend en montagne…

Ni doute, ni sérénité. On part en montagne et on résout les problèmes à mesure qu’ils se présentent avec les outils dont on dispose.

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C’est un peu le problème de la méthode Cristal vs méthode Munter et ses extensions (prônées entre autre par Descamps-Moret)
L’approche Cristal m’intéresse mais je trouve très difficile de comprendre comment l’appliquer concrètement (sans même parler de la diffuser en formation). De ce que j’ai lu; à l’ENSA ils y consacrent au moins une journée complète voir plus.

Les méthodes de réduction type MRE/MRP sont assez faciles à appliquer et à enseigner, c’est leur point fort je trouve mais je ne m’y retrouve pas tout à fait et j’ai pu toucher leurs limites la saison dernière… ( cela dit je crois que je me serais fait prendre avec l’approche Cristal aussi… )

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Pourquoi tu est toujours serein toi ?
En ce qui me concerne mon état varie en fonction des situations, mais je préfère nettement me mettre en doute à tort plutôt que d’être serein alors que je ne devrais pas…

PS. J’ai un peu de mal à comprendre ce qui te rend agressif et sarcastique sur ce sujet qui mériterait plutôt écoute et humilité à mon idée.

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Ben oui, plutôt serein ; j’y vois une manière de garder une capacité à réagir avec lucidité le cas échéant. Après, chacun son ressenti. Autant je serais dans le doute d’appliquer une méthode sachant que son auteur ait pu oublier un paramètre ou qu’un mécanisme lui ait échappé.

Le problème est moins de « réagir avec lucidité » que de prendre les bonnes décisions avant d’avoir à réagir.

Je peux te dire que j’étais assez serein l’an dernier en descendant une pente à 35 par risque 2 (sans aucun signal d’alerte visible.)
Quand toute la pente de neige est partie ma « lucidité » ne m’a servi à rien ( ce qui a servi c’est mon airbag et le fait que j’avais demandé d’y descendre un par un…)

Justement, tu aurais été en mode « peur » tu n’aurais peut-être pas écouté à ton intuition et suggéré cette précaution au groupe. Reste que l’airbag est indiscutablement un outil fiable, enfin plus absolu que le BRA… mais au fait qu’aurait dit Munter ? :wink:

Euh pardon, mais là c’est jouer avec les mots car un imprévu (c’est le propre de l’imprévu) peut s’inviter dans une action planifiée, appelant du même coup de réagir.

Ben oui, d’après mes informations, un imprévu est toujours imprévisible. Merdalors !
Il y a qq chose de pourri dans le royaume des gestions de risques.

Je suis convaincu qu’un outil bien fait (en ligne ?) pour debriefer permettrai à tous de progresser dans la prise de décision

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Genre Sérac ?
Si tu as des idées d’amélioration, on est preneur :wink:

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S’il avait vraiment eu « peur », il aurait peut-être fait demi-tour non ?

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