Décès de Patrick Berhault

Posté en tant qu’invité par Fantomas:

d’accord avec toi, Paul. Et c’est bien dommage…J’appreciais immensément Patrick B.
Et notre Lafaille national est aussi rentré dans le systeme… pourtant au début, il ne voulait rien entendre de cette course des 14 sommets de 8000m, ça ne l’intéressait pas …

Posté en tant qu’invité par piloune:

Je ne suis pas sûr que P. Berhault ait été victime du système. Il ne me semble pas qu’il ait fait cette course aux 4000 sous la pression de ses sponsors, mais plutôt parce que ce défi lui trottait dans la tête, et il y voyait le moyen de vivre une aventure avec cette grande sensation de liberté qu’il aimait tant, comme un baroudeur des cîmes qu’il était devenu. Et puis il aimait intensément l’amitié, et voulait partager quelque chose de fort sur le plan humain avec son compère P.Magnien.

Posté en tant qu’invité par Fantomas:

oui , c’est un peu vrai …il etait moins sensible à cette pression du sponsoring

Posté en tant qu’invité par nico:

oui, pour herzog, il dirigeait aussi l’entreprise Kléber Collombes qui a largement contribuée à la part du financement privé de cette expédition. C’est un plus…

Posté en tant qu’invité par typloum:

Ouais, y a qu’a voir leur film, c’est évident qu’il s’agit d’une histoire d’amitié intense, de créativité. Cet homme était un artiste, ni peintre ni chanteur, mais en montagne ou plus largement sur un plan vertical. Se créer des challenges comme celui là, c’est se donner les moyens de vivre des moments « qu’il n’est pas possible de vivre autrement » je cite Patrick.

Après si les médias peuvent s’y intéresser et leur permettre de vivre leur rèves, pourquoi pas!

Si je devais trouver une cause à sa chute, je la mettrais sur le compte de la fatigue.

Posté en tant qu’invité par strider:

non moi aussi je crois que P. Bérhault avait une relation très saine avec les médias et les sponsors.
il le disait lui-mêm, il n’a jamais fait l’alpi pour la performance rien que la performance et il tenait à dire que la principale difficulté qu’il avait rencontré dans ses raids alpins c’est pas le défi technique mais c’est bien les conditions de la montagne

Cette vision des choses qui me plait bcp et que je trouve mature , tient plus d’un aventurier alpiniste qu’un alpiniste grimpeur, du genre grimpe pour la grimpe
…mais c’est aussi son côté aventurier qui a fait qu’il était bcp plus exposé aux conditions tatillonnent, et lui qui parlait tant des conditions, sa mort est liée aussi à ces conditions de la montagne et à la simple vulnérabilité humaine.

bon il a pas mal joué aussi sur ses facilités, faut le dire! son côté aventurier, fait que même si il part avec P. Magnin, tous deux grimpent un peu comme s’ils étaient en solo (il y a qu’à voir sur le film) : ils étaient moins longtemps encordés que des alpinistes normaux!
mais peut être P. Bérhault a-t-il à la fois jouer des conditions et jouer de ses facilités et dans ce sens-là le jeu a mal tourné à un moment précis, court, mais suffisant pour le drame…

quoiqu’il en soit, moi je vois en P. Bérhault un aventurier sincère, passionné et authentique.

Posté en tant qu’invité par alain:

ouais la fatigue peut-etre, la faute a pas de chance surement, une prise qui pète une corniche qui descend, tout un tas de trucs qui font que si on est encordé sa passe (des fois) sinon… Des trucs qui ne regardes pas comment tu t’appelle ,connu ou inconnu, on avais seulement la faiblesse de croire qu’il ne pouvais rien lui arriver. Il restera un super grand bonhomme, un modèle pour beaucoup. Pour moi qui ai eu la chance de le voir grimper à l’époque on aurait dis une rando dans du 4 alors qu’a la vue du topo c’était 7B+.Un magicien de la réglettes. Encore aujourh’hui quand je vois une de ces photos ou des images j’ai de la peine à imaginer qu’il n’est plus là.

Posté en tant qu’invité par fredi:

Dans le contexte actuel, si il avait voulu jouer des médias, il aurait mis en avant: l’exploit surhumain, la difficulté extrême, le trompe la mort, le suspens, la performance exceptionelle, la compétition, l’admiration des proches…

Rien de tout ça dans ses derniers films.
Au contraire, une grande sérenité, du plaisir, du bonheur « intense et simple », beaucoup d’esthetique, une recherche profondément humaine sur le sens de la vie, une envie de partager sa joie de vivre…

Une humanité, une simplicité qui me touchent profondément. Et qui est bien loin des standarts médiatiques actuels. (plutôt à l’opposé)

Oui je crois cela a à voir avec la création, avec une démarche artistique.

« Sur le fil des 4000 » est un film magnifique, mais il n’interesse sans doute pas les circuits commerciaux. Il passe trés peu. En région parisienne il n’a jamais été programmé.

( son premier passage est le fait d’une initatave individuelle dans un ciné art et essai, le 7 mars prochain à Brétigny.91). Qu’on se le dise…

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Vu la mentalité des « vieux schnoks » du CAF de Paris, ils sont meme pas fichus d’organiser ce genre de projection…
ça doit etre trop moderne pour ces messieurs et dames …!!!
de toute façon vu les posts que j’ai pu lire dans ce forum sur leur section et qui ne m’ont pas étonnés, ça confirmait bien ce que j’en pensais, y a plus rien à en tirer !

Posté en tant qu’invité par OLIVE:

Salut l’artiste,

Tu m’as fait réver dans les années 80 avec Patrick Edlinger…
Que de bons et merveilleux souvenirs…
Tu es tombé en 2004 mais la haut tu planes comme un faucon…ça j’en suis certain car ton rêve ne s’est pas arrété…
Moi j’ai opté pour le parachutisme…on se croisera peut-être…je t’embrasse Pat…

Posté en tant qu’invité par Flore:

les sponsors ont bel et bien joué un rôle dans sa mort soudaine… trop de pression et une envie de sa part de tenir sa parole… mais ils ne sont pas les seuls en cause.piloune a écrit:

Je ne suis pas sûr que P. Berhault ait été victime du système.
Il ne me semble pas qu’il ait fait cette course aux 4000 sous
la pression de ses sponsors, mais plutôt parce que ce défi lui
trottait dans la tête, et il y voyait le moyen de vivre une
aventure avec cette grande sensation de liberté qu’il aimait
tant, comme un baroudeur des cîmes qu’il était devenu. Et puis
il aimait intensément l’amitié, et voulait partager quelque
chose de fort sur le plan humain avec son compère P.Magnien.

20 ans !

Berhault qui fait de la danse-escalade,
Berhault qui rend hommage aux grandes voies historiques,
Berhault qui prend du plaisir à tout simplement randonner lors de sa grande traversée des Alpes,
Berhault qui prend du recul avec la montagne et devient paysan dans le Massif central,
Berhault qui traverse les Aravis en hiver ou l’intégrallissime de l’arête N du Viso,
Berhault et ses compagnons/amis de cordée,
Berhault qui fait grimper les jeunes de quartier de Lyon,
Berhault qui fait carrière sans même (quasiment) aller dans l’Himalaya
Berhault, la grimpe dans le sud, sa vie pour la grimpe, ses étirements en haut des falaises, ses tractions dans le train,

… Que d’inspirations ! :slight_smile:

Plus le temps passe, plus on le mythifie : au risque de prendre de la distance par rapport à la réalité ? ahah :))

Et Berhault excessif dans les 82*4000
Berhaul qui téléphonerait dans du 6a
Berhault et la voie du Poisson sous l’orage
Berhault et son sac méga lourd à la descente du Corno Stella lors de la grde traversée des Alpes
etc
etc
etc

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Patrick Berhault, une étoile s’en était allée – Alpine Mag

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04/07/1990
Stage de guide

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