Jeudi 25 février 2016, Mickaël François nous a quitté, dans une automoulinette, sans nœud en bout de corde, en milieu de seconde longueur. Une erreur classique, d’un quart de seconde… Il n’a probablement jamais eu mal. Il a atterri sur le dos, et est resté digne et beau jusqu’au bout. Il avait 23 ans.
En plus d’être très compétent et très bon grimpeur, c’était un type extra ordinaire. Ayant eu la chance de le connaitre, je pourrais vous parler des heures de son sourire, de son bonheur et de sa joie de vivre.
Il vivait simplement, ne travaillant que quand il n’en avait vraiment besoin, et chantait la vie. Il aimait partager, et rendait son entourage heureux. Ceux qui l’ont croisés, ne serait ce qu’une fois, se souviennent toujours de lui, il ne laissait pas les gens indifférents. Je ne pouvais pas aller grimper quelque part sans que quelqu’un ne le reconnaisse, et rie de retrouver son visage d’ange, brun aux yeux bleus. Lui, ne pouvait pas se rappeler de tous les gens qu’il avait charmés, ces situations étaient toujours drôles.
Mika était très heureux, il le répétait tout le temps. Il était pacifiste, mais surtout assumait ses choix et ses amis. Il aidait les autres en permanence, et nous savions que nous pouvions compter sur lui. Il portait un message, qu’il nous a laissé.
Je réalise que jamais des mots ne pourront décrire l’effet que Mika faisait à son entourage. Les nombreuses personnes qui l’ont connu comprendront, et je l’espère s’inspireront de lui. Pour tout le monde, profitons en pour réfléchir à notre pratique. Sans l’arrêter, bien sur. En continuant de l’aimer. Mais nous faisons tous des erreurs. Parfois cela va trop vite pour que l’on en rigole.
Salut Mika. On t’aime. Si les anges existent, ils ont une sacrée veine de t’avoir.