Débuts en alpinisme

#21

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Je ne sais pas si on les voit encore, mais ces circuits se pratiquant en suivant un cheminement avec des points de couleur, des sauts, etc …, l’usage du crash-pad est impossible - ce n’est pas une histoire de conseil ou d’idée, on ne revient jamais au pied du bloc avant d’aller au suivant.

On avait même des ficelles sur le tapis et le pof pour les faire suivre une fois au sommet du bloc.

Certains sauts dans les transitions étaient d’ailleurs à mon sens bien plus anxiogènes et expos que les blocs eux-mêmes !!! Et effectivement, tenir un horaire dans ces circuits est une bonne préparation à l’alpinisme classique pour qui habite par là-bas.

#22

Et ne pas confondre alpinisme classique et alpinisme pas classique. Par exemple les Andes ou les Pyrénées.

#23

Par classique, j’entendais des courses à l’ancienne comme la voie normale de la Meije ou la Pierre Allain en face sud pour rester dans la thématique bleausarde, pas des courses de type grande voie d’altitude avec descente en rappel qui relèvent plus d’alpinisme moderne comme par exemple l’horreur du bide.

#24

L’alpi, ce n’est pas que des techniques…A côté de toutes ces approches des maîtrises des ( escalade, terrains variés, grandes voies, neige, rocher glace…) techniques, il y a une habitation au terrain de montagne A acquérir. Donne toi un objectif modeste, juste un sommet pas trop commode en rando, choisi hors des sentiers battus, prépare ton orientation et va bivouaquer la haut. Et amuse toi à le faire par mauvais temps, pour le plaisir de l’aventure. Tu apprendras beaucoup sur toi meme.
La montagne t’offre le décor, a toi d’inventer l’aventure qui va avec…

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#25

Euh. Non.
Même la randonnée on la commence par un truc pas trop dur assez fréquenté et par beau temps :slight_smile:
Mais d’accord que ça paraît presqu’indispensable de passer par la case rando.

#26

C’est pour ça que je proposais le sentier bâtier au départ de Dijon ( 1 h 1/2 de Paris en tgv)
Au moins pour tester les chaussures et le matos de base

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#27

Pour moi, ça, quand il s’agit de voies équipées, c’est de l’escalade.

C’est vrai qu’au départ était la rando … Je suis d’accord avec @zianx.
Il faut démythifier l’alpinisme. Des courses d’alpinisme facile sont en fait de simples randos. Si on prend les parcours sur des glaciers peu crevassés, évidement, il faut connaitre et employer quelques techniques de base d’encordement et de gestion des crevasses, mais ça reste de la marche. Beaucoup de randos alpines sont plus dangereuses.
« La montagne t’offre le décor, a toi d’inventer l’aventure qui va avec… ». C’est exactement ça.

Au départ, il suffit de savoir marcher, et les outils que tu acquiers petit à petit te permettront d’aller plus loin et de diversifier les terrains : Escalade, lecture du terrain, orientation, glace, endurance, et surtout mental et confiance en soi.

#28

Oui, oui, à la nuance près que pour inventer l’aventure, il faut d’abord acquérir un certain nombre de techniques. Sinon, tu risques fort de ne pas inventer longtemps.

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#29

Oui, c’est la montagne qui décide.

#30

N’importe quoi.

#31

Ah bon.
En plus, c’est pas de moi.
Mais j’aime bien, ça sonne bien.

#32

En plus de certains conseils donnés ici, notamment:
-club (il y en a beaucoup à Paris)
-escalade, dehors si possible, Fontainebleau est vraiment chouette (endroit magnifique et belle grimpe) et accessible en transport

Je dirais aussi beaucoup marcher, et quand tu le peux ne pas hésiter à t’amuser un peu hors sentier (éboulis, pierriers, pentes raides), y compris pas très loin du sentier, pour t’habituer à évoluer dans des terrains « variés » et un peu scabreux, sans le risque. Autour de Paris, le circuit des 25 bosses s’y prête en effet bien, mais tu peux trouver de quoi t’amuser à plein d’autres endroits.

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#33

Oui et non. Marcher en alpinisme signifie bien souvent être capable de se déplacer hors sentier.

Normalement, tu apprends ça en allant à la chasse au chamois avec le tonton quand tu as 12 ans, mais aujourd’hui, il n’y a plus de chasseurs de chamois … Ou alors ils ont acheté des lunettes…

Le déplacement hors sentier en terrain varié s’apprend carrément. Combien de fois suis-je allé dans des pentes où mon compagnon était couché de peur dans des pentes d’herbes au départ des classiques des préalpes où il était sensé grimper en tête car bien plus fort que moi ! Et pourtant, des plus à l’aise que moi, dans les pentes, j’en ai croisé un paquet !

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#34

Je confirme les excellents conseils déjà donnés y compris pour un passage dans un club pour la formation. Le CAF Paris offre de nombreuses activités liées à la montagne … et en montagne ! Je t’ai envoyé un mp.

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#35

Et je confirme qu’on peut faire de la (petite) grande voie en Normandie (falaises de la Seine).
Une bonne caisse physique (course à pied, trail, natation, longue randonnée) tout ça faisable sur Paris.
Le ski hors piste, le ski de randonnée, de la randonnée en hiver depuis les stations ça marche aussi.

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#36

Salut Jonathan,
En plus des réponses précédentes, tu peux aussi te renseigner sur « l’alpinisme » en général. Le mot est assez mal défini et englobe beaucoup d’activités très variées avec la montagne en point commun. En balayant large, ça peut commencer à la randonnée dans du terrain moyen (sentier raide, escarpé ou hors sentier), et ça englobe l’escalade en altitude, en parois équipées ou non, la marche glacière, la cascade de glace, le ski de randonnée, les courses d’arêtes, et encore plein d’autres choses (la liste est longue). Et les courses d’alpinisme combinent souvent plusieurs de ces activités! Il faut donc apprendre les techniques pour se déplacer en sécurité et en autonomie dans chacun de ces terrains.
Si tu dis que tu veux commencer l’alpinisme, essaye de déterminer les pratiques qui t’inspirent le plus pour savoir comment te préparer. Tu peux aussi parcourir ce forum, je pense que ta question a souvent été posée ici, au fil des années.
À mon sens, un dénominateur commun à quasiment toutes les activités d’alpinisme, c’est d’avoir une bonne condition physique générale. Il n’est pas rare (i.e. très très fréquent) de faire de loooongues journées, avec beaucoup de marche et de dénivelé, que ce soit pour la course en elle-même ou juste l’approche.

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#37

Alors @Jonathan0901 tu en es où ?
Au rythme où vont les choses, dans 3 jours tu auras encore une centaine de réponses à trier !

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#38

https://cd-isere.ffcam.fr/gp-alpinisme.html

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#39

Yes j’aime bien l’idée !
Ce sujet me parait complexe parce que très large, la demande étant « pratiquer l’alpinisme dans des monts réputés », cela peut englober beaucoup de choses !

Je me souviens avoir cru qu’il fallait grimper pour faire de l’alpi, alors je me suis mise à la grimpe. Je me souviens bien d’un pote me disant au bout de quelques mois que je pouvais arrêter, le 6a/b suffisant pour l’alpi. Sauf que c’est devenu un plaisir en tant que tel, et à mon sens chaque progression de marge technique offrait des nouvelles perspectives de projets et/ou de ne pas se mettre dans le rouge en étant plus rapide…
En parallèle j’étais en mode survie sur ma 1ère course, parce que je pensais avoir un peu la caisse, ne sachant pas que la caisse de la rando de base n’était pas très comparable à être en action 14h dans la journée !
Bref, il y a plein de paramètres qui entrent en jeu, et probablement que ce n’est qu’en pratiquant, savourant, vivant la montagne que chacun d’entre nous affine ses affinités/envies, perspectives et projets !

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#40

Salut,
vivre à Paris n’est en rien un handicap pour faire de l’alpi, parole de Parisien.

La première de la face Ouest des Drus a été réalisée par des Parisiens au nez et la barbe des Chamoniards.

Je te conseille de travailler le foncier, course à pied avec séances sollicitant les muscles des jambes, fractionné en côte, montée de marches, ou le vélo.

Grimper, encore grimper et toujours grimper.
L’escalade c’est la base de l’alpi. Grimper à bleau pour parfaire la lecture du rocher, enrichir ton répertoire gestuel et grimper en falaise pour travailler l’endurance et la grimpe en tête au dessus des points.

Trouver un mentor qui va t’accompagner pour, te transmettre son savoir, t’éviter les erreurs de bases et te faire gagner du temps dans ta progression et l’acquisition des connaissances.

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