oki, merci des conseilles
[Début] Matériel pour Alpinisme rocheux
Pour débuter en alpi rocheux, crampon piolet ?
Il me semble qu’il faudrait d’abord les indispensables en complément du matériel d’escalade : machard, descendeur de type reverso, de la cordelette pour les rappels et des sangles. Ensuite, peu à peu tu achètes des coinceurs et/ou friends.
Pour faire le gerbier ou trucs du genre, des chaussures de rando suffisent amplement. Même enceinte jusqu’aux yeux je faisais du ad en baskets, pour moi les chaussures d’alpi n’ont d’intérêt que pour cramponner ou presque. Pour de l’alpi rocheux pur, des chaussures de rando avec une paire de chaussons pour les passages les plus teigneux, ça revient moins cher et ça marche très bien.
Et après une première saison à apprendre les manips sur rochers, tu pourrais enchaîner sur la découverte des techniques sur neige et glacier, donc tu continuerais progressivement les achats (grosses, cramppns, piolet, kit crevasse, vêtements chauds) avec un oeil déjà plus averti.
La plupart des club alpin sont plutôt sectaires. Les sorties se font entre copains qui ne souhaitent pas les ouvrir à de nouveaux adhérents en les affichant.
Je te conseille de choisir un club qui propose des cycles de formation. Beaucoup le font à présent, avec des cursus à divers niveaux : Découverte, Bases techniques, Perfectionnement, etc … Tu pourras disposer de matériel prêté par le club pour commencer. Et ces formations permettent de nouer des relations pour ensuite faire des courses entre potes et devenir sectaire.
Tout à fait d’accord.
Ou même si tu veux t’affranchir de chaussures d’alpi, tu peux utiliser tes chaussures de rando dans le IV et enfiler carrément les chaussons quand ça commence à être grimpant.
Ben ouais, sinon on ne parlerait pas d’alpi rocheux mais d’escalade, non ? Evidemment s’il n’y a pas de neige/glace, inutile de se faire chier avec des grosses.
Non. On dit " Rocher haute montagne" 
Et qui dit rocher dit pas de glacier.
Sinon c’est " neige glace et mixte"
Ça c’est ta définition… s’il faut qu’il y ait forcément de la neige pour faire de l’alpinisme, alors on fait bien d’envisager de classer ça à l’unesco comme pratique à risque d’extinction.
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Il est tout de même assez rare, en haute montagne, de rencontrer exclusivement du rocher. Il y a toujours un bout de névé, gelé ou pas, qui peut entraver la progression si on n’est pas équipé.
C’est pas spécialement sa définition mais si tu espères faire les plus belles classiques des Alpes sans piolet ni crampons tu vas t’enlever un max de choses et ce malgré le réchauffement.
Pratiquement aucune voie d’Alpi rocheux sur un 4000 je pense, les plus grandes courses mythiques.
Et bien des faciles et moins prestigieuses pour débuter aussi.
Sachant que l’on apprend souvent « la neige » très vite au début car c’est là que’on trouve les trucs plus faciles.
.
Donc les Pyrénées, c’est pas de la haute montagne?
Question piège où on est obligé de repondre « si », car un « non » entraînerait un débat houleux (j’espère en tout cas) qui partirait directement en digression (en cacahuète donc). Et en ce moment, la digression … c’est mal digéré par la moderation.
Mince, j’ai digressé d’ailleurs.
Tu as raison. D’ailleurs c’est bizarre de vouloir commencer l’alpinisme par le côté rocheux. Sauf à vouloir éviter les dépenses liées au matos glaciaire mais effectivement l’alpinisme à la base (il me semble) il y a quand même une dimension glaciaire. (Et c’est là que pour les Pyrénées ça commence sérieusement à devenir limite ;))
Pourtant le berceau de l’alpinisme (le mont aiguille), c’est bien hors glacier non ?
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Ceux qui ont commencé à appréhender la montagne par l’escalade se tournent plus volontiers vers la grande voie, le terrain d’aventure et l’alpi rocheux plutôt que vers les bavantes neigeuses (déjà qu’un grimpeur en général n’aime pas les bavantes à pieds…).
Et le randonneur commencera l’alpinisme par les courses neigeuses/glaciaires ou le mixte (s’il était déjà dans la rando dite « alpine »).
Pour généraliser. En gros.
Donc le débat l’alpi n’existe que s’il y a de la glace, que si c’est au-dessus de x mètres, … a peu de sens. Il existe dès lors qu’on doit utiliser du matériel spécifique et que l’environnement n’est pas sécurisé. (Donc une voie sur spits+relais à l’Envers des Aiguilles, c’est pas de l’alpi, mais l’approche, glaciaire, si). Voilà pour la définition officielle selon Moi.
Je confirme qu’il n’y a pas de glacier.
Mais est-ce de l’alpinisme?
Dans le sens où, pour la première fois, on tentait d’atteindre un sommet " juste parce qu’il est là" oui dans l’esprit c’est un peu de l’alpinisme.
Mais pour moi la vraie naissance de l’alpinisme c’est plutôt la fin du XVIII ème et les premières tentatives au Mont-Blanc.
Il existe tout plein de courses en montagne (entre 500 et 2500m d’altitude) qui ne demande strictement aucune compétence en neige et glace (sauf à vouloir les faire en hivernale).
Donc oui, on peut tout à fait démarrer avec une paire de baskets comme le dit @hedera pour ensuite, si on a les moyens (temps pour se former sur la neige/glace et financiers), passer à la « haute » montagne et avoir besoin de plus de matos.
Venant de l’escalade, ça me semble tout à fait logique de démarrer sur des courses purement rocher, pour apprendre ce type de terrain, puis une fois qu’on est ok (grosso-modo, tu arrives à faire ta course dans le temps que tu t’es imposé) ou en parallèle mais décombiné tu apprends les bases pour la neige/glace et seulement après tu combines les deux.
@pasinvite : En revanche, pour quelqu’un qui vient de la rando, démarrer par la neige&glace est certainement plus simple (c’est ce qu’on voit la plupart du temps )
Grillée par @Le_Musard
Et après ça vous vous étonnez de vous faire censurer… Tout le monde s’en bat les couilles de ce qu’est la définition précise d’alpinisme rocher. Enfin plus précisément l’auteur du sujet. D’ailleurs si vous aviez lu ce qu’il a écrit au début, il veut faire du rocheux car ça lui couterait moins cher, mais ce qui lui plait c’est la Montagne avec un grand M. Et très clairement, comme je lui ai suggéré, avoir des crampons et un piolet, ben c’est un gros plus. Surtout qu’il est à priori déjà quasi équipé pour des courses d’arêtes.
On en revient, encore et toujours au même point : les habitués qui s’approprient un sujet, pour le faire dériver. Et comme quelqu’un l’a précisé autre part, ben ça donne pas envie de lire.
Je donnerai un avis plus étayé sur l’autre sujet qui parle spécifiquement de ça, de manière plus détaillée.
C’est pas du tout ce que je dis simplement pour moi dans le terme alpinisme il y a une notion de haute montagne donc d’environnement glaciaire. A 500 m c’est pas de l’alpinisme pour moi c’est de l’escalade (TA ou pas)
Et donc si on veut apprendre l’alpinisme la base c’est d’apprendre à évoluer sur un glacier.
L’escalade évidemment c’est indispensable aussi et c’est pour ça que j’en ai fait. Je ne revais pas d’escalade, je rêvais d’alpinisme.
Oui alors vraiment en gros même si je comprends ce que tu veux dire. Moi j’ai commencé par la rando par facilité mais je rêvais d’aller plus haut, à l’altitude des glaciers, mais pas en pensant ne faire que des courses neigeuses et c’est bien pour ça que je me suis mis à l’escalade (très modestement) car je n’ai jamais conçu l’alpinisme comme purement glaciaire mais pour moi ( question de vocabulaire) l’alpinisme se définit quand même par une notion d’altitude et d’environnement glaciaire.
Sinon soit c’est de l’escalade, soit c’est de la rando T5 et +++
Désolée @adri1v mais on ne comprend pas la même chose à partir du même texte.
À 12-15€ la sangle, 50-80€ le jeu de coinceurs, et 50€ le friend, s’équiper pour l’alpi rocheux représente déjà un investissement conséquent, 150-200€ minimum pour des courses d’arêtes. Sans compter la corde à double.
Cela me paraît judicieux de découvrir une facette à la fois : escalade (baudrier casque rappel reverso skifs degaines chaussons 300-600€) puis alpi rocheux (sangles coinceurs équipement rappel etc +300€) puis rando glaciaire (grosses crampons piolet, +400-500€) puis glace ( notamment broches voire crampons spécifiques +300-500€), pour ne pas avoir à tout acheter d un coup, ni à remplacer du matos car le premier achat manquait de polyvalence ou de technicité. J’ai mis des budgets à la louche…