Si je me souviens bien, un faible manteau neigeux est aussi un facteur de risque car gradient supérieur, transfo en gobelets + rapide, dc + de couche fragiles à la chute de neige suivante.
La notion « peu de neige = peu de risque » est parfois trompeuse !
De l'utilité de l'investissement d'un sac Airbag dans les Pyrénées
Exactement!
Par exemple la région de l’Utah au US est un endroit ou le manteau neigeux est très faible et c’est sans doute le massif ou le risque avalanche est le plus important …
Comme Paul G l’as bien dit: Faible manteau neigeux = Fort gradient de température = couche fragile …
Dans certaines conditions cela peut au contraire entraîner la formation de grosse quantité de givre de surface. Dans une pente, une couche de givre de surface recouverte par d’autres chutes de neige présente un facteur important d’instabilité.
Tout à fait d’accord!
Juste un complément: il neige beaucoup dans les Pyrénées (les perturbations atlantiques arrivent en 1er chez nous). Par contre ,la transformation de la neige est plus rapide (en général) que dans les Alpes.
L’air est en moyenne plus humide aussi.
Après, je ne connais pas bien les Alpes (sauf le briançonnais) où il fait plus beau et l’air est plus sec.
En conclusion, les conditions sont plus changeantes, je pense et il faut s’adapter jusqu’au dernier moment.
Mais, cela ne fait pas diminuer le risque d’avalanche.
je n’ai pas la réponse mais a priori il peut y avoir des massifs plus risqués que d’autres, je ne vois pas ce qu’il y a de con la dedans.
Chutes plus massives, temps plus clair favorisant les gobelets, vent plus fréquents, fréquentation plus importante, altitude, ensoillement favorisant la transformation, sont des paramètres qui influent sur le risque donc évidemment qu’il y a surement des différences d’un massif à l’autre.
Par contre c’est dur à évaluer d’une part rigoureusement (tellement de paramètres) et d’autre part, même si on y arrivait, pas sur que ça serve à grand chose. Quand bien même le massif X serait « statistiquement » moins risqué, cela n’empeche en rien, au mauvais moment, de se prendre l’avalanche sur la gueule.
Par exemple le printemps en ski est moins risqué globalement, alors qu’il y aura des jours très risqués au printemps ; et que même dans des jours plus classiques, on peut toujours se faire prendre (et la plupart d’entre nous prend son APS au printemps comme en hiver…)
Tout à fait, ça l’augmente.
Il peut tomber des quantités très importantes sur un seul épisode, y avoir des épisodes venteux longs et violents (se souvenir des installations de Superbagnères détruites par le vent), et le manteau, même épais et bien stabilisé peut s’humidifier très vite très profond sur un redoux brutal.
A cela il faut ajouter un relief souvent tourmenté, pentes entrecoupées de barres, qui peut aggraver les conséquences d’une avalanche.
Non, les Pyrénées ne sont pas du tout à prendre à la légère.
Avant l’investissement dans un sac Airbag, je te conseillerais d’investir dans une formation. Idéalement tu devrais pouvoir trouver des formations avec des gars qui viennent de ton coin, comme ça ils pourront t’expliquer les spécificités locales.
Effectivement, il y a des différences entre les massifs, mais il y a surtout des différences entre les itinéraires, les fréquentations etc. Clairement, en ski on cherche la pente moyenne et la neige fraîche donc en moyenne, les skieurs vont va se mettre plus facilement en danger.
Par contre si tes itinéraires de ta pratique ‹ hors glisse › sont craignos et que tu ne le sais pas, tu vas potentiellement te mettre plus en danger que beaucoup de skieurs qui vont éviter les itinéraires à risques les jours ou ça craint.
Bref, la question n’est pas vraiment de savoir si les Pyrenees sont moins dangereuses que les alpes ou si les raquettes sont moins dangereuses que les skis. La question est de savoir si la ou tu vas, le risque est acceptable pour toi et si l’utilisation d’un sac airbag diminuera suffisamment ce risque pour qu’il te soit acceptable.
Peut être que l’Anena peut donner des contacts s’il y a un équivalent pyrénéen?
http://www.anena.org/5048-pratiquants-formation.htm
Edit: ils ont une antenne pyrénéenne:
http://www.anena.org/5053-e-mails-equipe.htm
Je confirme, suffit de voir les corniches monstrueuses qu’on retrouve dans les Pyrénées pour voir que le risque de plaque n’est pas à prendre à la légère…
La saison dernière, cela fait froid dans le dos. Dans ce cas précis, pas besoin d’airbag. Le risque est le même que dans les alpes .
https://www.lasemainedespyrenees.fr/2018/03/05/aragnouet-les-images-de-lavalanche-du-3-mars/
Dans le cas de la victime découverte sous 5m de neige, un sac airbag aurait vraiment été utile pour faire la différence entre la vie et la mort.
Pour la seconde, sans arva c’était plus compliqué.
Ou peut-être pas! Vu la taille de l’avalanche, le dénivellé parcouru par la victime et les obstacles sur le parcours, il est tout aussi probable que même avec un airbag, la victime décède des suites traumatiques.
Tout juste! Un exemple avec Xavier de Le Rue qui a survis avec son sac mais surtout grâce à l’hélicoptère qui était déjà sur place. Il disait avoir de la neige dans la bouche est n’aurait pas survécu sans les secours ultra rapide.
Toi aussi tu dois avoir de la neige dans la bouche
Je sais pas si c’est de la neige, mais y’a quelque chose…
C’est plutôt: Et n’aurait pas survis.
Ne me remercie pas, j’aime rendre survice.