De l'impact grandissant des Alpinistes dans le milieu Montagnard

Peut-être, je ne peux pas en juger…
Mais… Comment évolue-t-elle?

En effet, ce sujet sur l’héliski atteint des sommets.

Le problème de l’héliski, c’est que ça emmerde tout le monde avec du boucan et des vapeurs de pétrole alors qu’on était venu chercher le calme et la tranquilité.
On l’a déjà dit 100 fois (au moins).

Oui, je suis aussi de cette avis Olivier-C.
D’ailleurs, l’héliski ne concerne que l’Italie ou la Suisse et l’interdire ne changera sans doute rien à la planète.
Le problème se trouve dans la vallée et concerne tous le monde, mais la majorité en à rien à faire ou se sent démuni par la tâche à accomplir pour le régler.
Alors on se tourne vers son environnement ski.
Faut-être un peu maso pour aller sur les courses où l’on sait qu’il existe des déposes, non.
Perso, en 25 ans de montagne, je n’ai vu qu’une dépose douteuse en France.
Mais à mon avis, c’est un détail, dans l’ensemble des pollutions diverses dans notre environnement.

Euh… Il me semble qu’à la base, c’est des alpinistes qu’on cause dans cette discussion…

Dérive-t-on vers l’impact de l’héliski pour ne pas aborder le sujet initial sur l’impact grandissant des Alpinistes dans le milieu montagnard ?
C’est la prise de conscience de cet impact par un certain nombre d’alpinistes qui a conduit à la création de Mountain Wilderness.

Est ce qu’il y a une définition du mot « alpiniste »? (histoire de chipoter)
« Impact grandissant ». Il me semblait que le nombre de pratiquants était en baisse (par rapport aux années 70/80)?

C’est certain. Mais sur ce sujet, je pense que, pour beaucoup, le côté pollution n’est qu’un détail, c’est l’aspect nuisance sonore qui prime.

Rien à faire je ne pense pas, démuni peut être. Et peut être surtout que pour les alpinistes le contraste « haute montagne/helico » est plus élevé que le « fond de vallée/trafic », mais ils n’acceptent pas forcément plus l’un que l’autre.

Je ne sais comment on en est revenu à l’héliski (pas le temps de relire) mais il me semble certain que l’impact des alpinistes et randonneurs sur les biotopes est supérieur à celui des activités aériennes qui dérangent surtout l’individu dans sa pratique (effectivement pourquoi fréquenter des sites de dépose ?).

Par ex. la disparition du Grand Tétras est liée à la fréquentation humaine, surtout hivernale et à l’inverse, on trouve des bouquetins ou marmottes semi-apprivoisés (Ex.Ref. du Couvercle)
Au niveau végétation, les jeunes arbres sont souvent étêtés par le passage de skieurs.

[quote=« FlicFlac, id: 1157496, post:47, topic:109143 »]Est ce qu’il y a une définition du mot « alpiniste » ? (histoire de chipoter)
« Impact grandissant ». Il me semblait que le nombre de pratiquants était en baisse (par rapport aux années 70/80) ?[/quote]
Il vaudrait mieux ne pas se limiter à l’alpinisme. Il faut au moins élargir à la pratique de la randonnée.
Concernant le nombre des pratiquants, c’était une tendance pour les alpinistes, comme pour les randonneurs, mais elle semble avoir marqué le pas ces 2 dernières années.
Par ailleurs, on constate un élargissement de la période d’impact à quasi toute l’année avec l’explosion du nombre de pratiquants en ski-alpinisme, raquettes, glaciairisme.

Posté en tant qu’invité par Goyette:

Sans l’interdiction, aurions nous pu voir multitude de déposes non douteuses !
Bien que je haïsse le principe d’interdiction, j’apprécie considérablement le calme

Intrinsèquement un détail … Symboliquement … ???

Imaginons un instant qu’une seule Combe des Aravis soit autorisée ! Dépose … et reprise au bas de la Combe
Ou un seul sommet en Vanoise, le Grand Bec par exemple

Posté en tant qu’invité par Goyette:

Comparons l’impact d’UNE Cordée avec celui d’UN Hélico.
Le sens de cette discution était également d’aborder la délicate question de l’impact des Alpinistes, Skieurs, Canyonneurs et caetera …
Impact qui ne se limite pas seulement au bruit ou trace de passage, mais est lié à l’approche, parfois l’appropriation, Montagne arme de domination, de supériorité …

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Parce que la pollution s’arrêterait aussi aux frontières ?
Enfin vaut mieux que ce soit les autres qui soient pollués et dérangés ! :expressionless:

Pourquoi ?

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[quote=« Olivier-C., id: 1157517, post:48, topic:109143 »]

Je ne sais comment on en est revenu à l’héliski (pas le temps de relire) mais il me semble certain que l’impact des alpinistes et randonneurs sur les biotopes est supérieur à celui des activités aériennes qui dérangent surtout l’individu dans sa pratique (effectivement pourquoi fréquenter des sites de dépose ?).

Par ex. la disparition du Grand Tétras est liée à la fréquentation humaine, surtout hivernale et à l’inverse, on trouve des bouquetins ou marmottes semi-apprivoisés (Ex.Ref. du Couvercle)
Au niveau végétation, les jeunes arbres sont souvent étêtés par le passage de skieurs.[/quote]

Tu oublies les Vttistes au début de l’été.

Je me moque de savoir qui pollue, détruit le biotope, car de toutes façons que ce soit l’héliski ou les alpi-randonneurs, cela revient au même : l’être humain.

En ce qui me concerne, je suis contre l’héliski par principe que ce soit ici ou ailleurs (les vents ignorent les frontières).

Un héliportage de denrées visent plusieurs refuges dans une journée afin d’en diminuer avant tout le coût (et non l’impact sur l’environnement). Reste à discuter de l’utilité d’un cuisinier/gardien dans un refuge car nous avons tous un cerveau et des doigts pour cuisiner nous mêmes. La création d’ emplois, même saisonniers, constitue amha le seul intérêt conciliant le collectif et l’individuel de la restauration en altitude.

Que dire aussi de ces pans montagneux, parcourus de sentiers, de raccourcis, etc… Je pense par exemple à la montée vers le lac du Goêlon. Quid aussi là haut de ces graffitis de pierre jonchant le sol, histoire de laisser une marque de son passage. J’ignore en quoi ces étrons caillouteux perturbent le biotope mais ils constituent une pollution visuelle dans un endroit qui pourrait être davantage magnifique s’il gardait son côté naturel, à défaut de sauvage. Si jamais une action est entreprise, par une assos pour enlever ces traces puériles humaines, je suis partante.

Désolé, mais là : -1

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