Ben tu vois, seulement 100 messages et un rencard !
Mais si tu vas dans une salle d’escalade ou de bloc, ça peut être encore plus rapide …
De la difficulté à trouver un partenaire motivé
Bonjour !
Héhé je me suis posé le même genre de questions il y a un bout d’années en voulant commencer la 'scalade : le CAF me semblait un univers à la moyenne d’âge plutôt élevé, et surtout un monde très fermé (« oh fillette avant de faire telle course qui te branche il faut montrer patte blanche et en faire 3 autres pour qu’on daigne te montrer ce que c’est que la vraie montagne »)…
Me dirigeant vers le GUMS local sensé être moins âgé, j’y ai en effet trouvé des djeuns mais pas forcément dans mon idée du truc « alors c’est pas dur tu viens à l’apéro tous les jeudis soirs et des fois tu pourras te greffer à la sortie du week-end si elle est de ton niveau mais d’abord faut venir aux soirées ».
Bref, pour moi qui très égoïstement cherchait « juste » l’échappée en paroi / montagne (des potes j’en avais, et du temps à passer à des apéros avec des inconnus moins…), le concept de devoir d’abord copiner me rebutait (faut croire que je copine plus facilement encordée qu’au bistrot…).
J’ai trouvé l’entre-deux avec le « onvasortir » local : aujourd’hui l’équivalent sont peut-être les groupes fessebouc de chaque région, qui semblent initier / être accueillant rapidement…
L’inconvénient est surement qu’il y a à prendre et à laisser dans les conseils de personnes pas forcément « formées » : c’est pas mal d’avoir un bout de jugeote et de ne rien prendre pour argent comptant, de ne s’appuyer que sur des explications logiques qui te parlent…
Après en tombant sur les bonnes personnes (ultra-vieux mais ultra-chouettes), j’ai vite été un peu autonome (tu sembles en être déjà là !) et là c2c est ton ami : ce ne sont plus seulement des partenaires que j’y ai trouvé, mais un paquet d’Amis !
Intéressant constat qui n’est pas le mien : peut-être que j’aime trop les gens pour me soucier de leur âge (surtout quand tu vois les machines que sont mes pot’âgés !)…
En tout cas ici en étant un peu ouvert tu trouves avec qui partager, de tous âges !
Ou alors se dire que ces idéaux peuvent se loger par bouts dans plein de personnes et de rencontres et de partages, nan ?
Je n’ai jamais trop compris la recherche de partenaire « unique » : perso je trouve que chaque partenaire de grimpe et de montagne a une énergie / un niveau / des envies / des dispos différentes, qui correspondent à des moments différents pour moi aussi…
(Et pis surtout quand tu grimpes un jour sur deux et passes toutes tes vacances sur des falaises, t’as intérêt à multiplier les motivés pour qu’ils puissent se relayer !)
Je suis d’accord avec toi
Ce que je voulais dire c’est que trouver un ou des partenaires, c’est une affaire de temps et de patience, dans tous les domaines.
La solution peut être de ne pas donner l’exclusivité de sa corde à une seule personne.
(pour les autres domaines, je ne me prononcerai pas…)
Du coup je ne vois pas de quels autres domaines tu parles.
mais celà ne nous regarde pas…
En même temps si tous les jeunes se disent « y’a que des vieux j’y vais pas », effectivement il va rester que des vieux. De plus en plus vieux.
C’est certain que l’état d’esprit de l’époque " j’achète ou plutôt je loue, je consomme et je vais prendre ce dont j’ai besoin au mieux offrant et au moins engageant" s’accommode assez difficilement avec l’esprit associatif " je participe, je partage, je m’investi, je me forme, j’envoie su steack avec mes compagnons de cordée choisi sur le temps long et je redonne un jour ou l’autre ce que j’ai reçu".
Esprit des temps, les Clubs Alpins seront, ce que la jeune génération en feront. Il faudrait peut être envisager une transition de l’associatif au collaboratif.
Cette quête du " partenaire motivé" concrétise sans doute aussi un phénomène paradoxal, la difficulté des clubs à satisfaire les nombreuses demande de formation en alpi. En animant des groupes « jeunes loup »…
N’oublie pas que par définition, le jeune loup est exclu de la meute, erre à la recherche d’un territoire (sans doute une période pas facile et dangereuse pour lui) jusqu’à ce qu’il arrive à trouver un coin sans trop de voisins établis pour s’installer …
la cooptation et le compagnonage intergenerationel ont du bon …
c’est un peu ce qui s’est passé avec le développement des salles de blocs, non?
Dans les pot’âgés normalement on trouve surtout des légumes, nan ?
C’est dans les vieux potes âgés qu’on fait la meilleure soupe.
Je plains ceux qui peuvent mettre des images sur tes mots. L’imagination n’est parfois pas un cadeau.
Ah non il ne faut pas.
Le critère d’âge n’en est pas un en tant que tel à mon sens.
Je crois avoir davantage été freinée par d’autres éléments, notamment ce que j’ai ressenti comme un milieu peu ouvert à mon envie d’enthousiasme et d’improvisation…
J’connais plein de « vieux » capables de folies, et de jeunes ultra-rigides… Il est donc peut-être question du tempérament qui coïncide ou non avec celui de l’autre, histoire que ça « fasse cordée », quoi !
Ah ben oui avec toi faut avoir envie de randonner de nuit.
Je suis rigide je dois être jeune.
Euh … non, rien.
Et avec l’âge nos femmes sont moins frigides, euh, rigides voulais je dire !