Covoiturage en montagne, est-ce une bonne idée?

Effectivement, tu fais parti d’un ancien monde où la voiture était toute puissante et où on ne voulait pas voir les problèmes qu’elle amenait.
Ce monde est en train de changer et j’ai envie de dire : tant mieux.

Perso les périodes de ma vie où j’ai eu «l’obligation» d’avoir une voiture, j’ai toujours volontiers transporté mes partenaires d’aventures qui n’en avaient pas. Ça ne nous a jamais empêché de faire des sorties, si besoin ils participaient aux frais (essence + péage + éventuellement amorti) voir conduisaient.

Parce que si on regarde les choses en face, j’ai souvent fait des sorties (montagne ou autre) avec un groupe restreint de personne et qu’il est superflu d’avoir 8 voitures pour 8 personnes. Les non-motorisés du groupe ayant plus tendance à utiliser la mobilité douce dans la vie de tous les jours, je les en remercient chaleureusement.

Et oui, la montagne sans voiture est tout à fait possible.

Au passage, @Poumoned se donne les moyens (lieu d’habitation) de ses choix (faire de la montagne sans voiture) sans traiter de boulet les pro-voitures. Merci de lui témoigner le même respect.

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Je ne pense pas qu’il faille voir dans ce cas le terme ‹ boulet › comme injurieux mais comme une expression du ressenti que pourraient avoir ceux qui se retrouvent à toujours le trimballer. D’ailleurs ce n’est pas temps pour @Poumoned que pour la quantité de gens qui on utilisé comme argument important « tu trouveras des gens pour t’amener ».
Pour avoir deux copains qui ont tentés l’aventure sans voiture ils ont tous fini par en racheter une, même s’ils font en sorte de l’utiliser le moins possible. En WE les kilomètres qu’ils ne faisaient pas c’est nous qui les faisions (en double quand l’objectif était à l’opposée) pour aller les chercher (même en tentant de se rapprocher par les TC.)
Pour moi l’argument du « tu trouveras des gens pour t’amener » doit être très minoritaire pour que ce soit viable.

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Bonjour,

Pourtant, même les constructeurs de voitures pensent désormais qu’une bonne partie de l’avenir des voitures ne se fera qu’avec des véhicules partagés. Soit ces véhicules seront totalement partagés (système de l’autopartage), soit ils seront acquis par une personne qui les rentabilisera en les mettant à disposition d’autres. En tous cas, il est très fortement souhaitable de considérablement réduire le nombre de véhicules en circulation : fabriquer un véhicule pour l’utiliser relativement peu, en tous cas moins que ce qu’il est capable de rouler, c’est aussi rejeter trop de CO2 dans l’atmosphère et aggraver le dérèglement climatique.
Mais il est sûr qu’une telle évolution nécessite des changements importants d’habitudes pour tous ceux qui ont considéré jusqu’à présent que le mieux était d’avoir une voiture uniquement pour eux.

Bernard

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Christian n’est pas forcément contre l’autopartage, c’est juste qu’il fait remarquer que dans la situation actuelle c’est lui qui paye et les autres qui partagent. On parle d’autopartage et de réduction du nombre de véhicules mais entre celui qui possède sa voiture mais l’use jusqu’au bout sur un nombre d’année important et celui qui utilise un système d’autopartage qui pour maintenir le taux de service va benner les véhicules à 100000km, je ne suis pas sur que l’on soit totalement aboutis.

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J’ai de la peine à comprendre l’argument du boulet qui te coûte de l’argent et du temps. En tant que proprio de voiture, il te suffit de mettre les choses aux clairs : que demandes-tu en échange (financier pour l’amortissement de la voiture, ou autre) et quels détours est-tu prêt à faire.

J’ai toujours fonctionné ainsi, que ce soit en tant que conducteur ou que passager. J’ai peut-être eu de la chance, mais cela n’a jamais posé de problèmes et les sans-voitures ce sont toujours arrangés pour être à l’heure au point de rendez-vous, quitte à partir plus tôt/la veille.

Effectivement je ne suis pas du tout contre ces nouveaux systèmes (auto-partage, location à plusieurs)
Je prote toujours (gracieusement) trois ou quatre personnes qui me rendent la pareille, ce qui me fait prendre mon véhicule en moyenne deux fois par moi et quand on en as envie
(Vos parents ont probablement vécu comme moi, grasse à eux, leurs erreurs et quelques bonnes choses malgré tout, vous permettent de juger et critiquer maintenant ce qui était bon ou pas, c’est facile je trouve !!!)

désolé
pendant ce temps là une bonne partie de l’humanité rejette des milliards de tonnes de CO2
alors ta petite voiture partagée
ou ton bus au GO qui roule aux 3/4 vide !!

? On ne sait pas à ce que et à qui tu réponds !!
Si c’est à moi, développe, dit-nous comment tu fais pour te déplacer sur des activités montagne avec 0 ou très peu d’ émissions CO2 ?

À mettre en parallèle avec :

Je suis un peu de l’avis de @christian65, quoique ma bonhommie ne me fera pas vraiment changer de comportement vis-à-vis d’un éventuel sens unique de relation à ce niveau.

Je ne souhaite pas qu’on me donne de l’argent quand je prends ma caisse. J’attends juste sans que j’ai à le dire qu’on me rende la pareille. C’est tout, et en même temps, on s’aperçoit que c’est compliqué, j’entends tout à fait les arguments. Notre sentiment tient peut-être à des raisons historiques : les raisons de non possession de bagnole quand on était jeune étaient plus de la radinerie, aujourd’hui, c’est plus une position philosophique ou politique tout à fait estimable.

Au moins @Poumoned saura ce à quoi s’attendre !

Pour moi, la contrainte de la caisse, ce n’est pas le fric, c’est la contrainte en temps et en charge mentale, penser à réparer, faire réparer, passer le CT, s’assurer, mettre le timbre vert, blabla … Ca me gave. Et ce n’est pas les trois euros qu’on va me donner pour aller à La Bérarde qui vont changer cet aspect.

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Nous sommes dans une période de transition.

Actuellement, les approches philosophiques « nouveau monde » ne sont viables que soutenues par l’ancien monde.
Et je serais bien en peine de dire quand le nouveau monde pourra se passer de l’ancien. Tout autant que de prévoir qu’elle forme il pourra avoir.

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à tous les accros anti c02
tout ça part d’un bon sentiment à des années lumières des réalités
perso, quand je peux me déplacer en vélo, je pédale volontiers
quand je souhaite aller à 200 km ou 1000 km, je préfère prendre la bagnole ou l’avion
en limitant les frais au mieux car de toute façon voyager coûte cher

Immobiliser de l’argent pour acheter un véhicule qui ne sert pas c’est rationnel économiquement parlant ?

L’approche me semble biaisée. Les gens ont une voiture non parce qu’elle est indispensable (ils se débrouillaient très bien en transport en commun avant) mais parce qu’avoir une voiture est abordable grâce à sa baisse de prix et l’augmentation du pouvoir d’achat.

En contrepartie l’offre de transport en commun et de train a considérablement chutée. En 1930 (avant la SNCF) il y avait environ 60k km de chemin de fer, aujourd’hui on est à 27k et le chiffre baisse régulièrement.

Après 1930 les transports en communs ont été concurrencé par la voiture et ont commencé leur déclun.

Pour moi la manière la plus simple pour que les gens n’utilisent pas leur voiture serait d’en augmenter le prix (ou le prix du carburant / recharge).

perso , j’ai du mal à comprendre ceux qui comptent sur les autres par principe, mais qui ne compensent pas le service d’une façon ou d’une autre.
Une fois, j’ai convoyé une vague connaissance de mon fils, qui m’a proposé en descendant de la voiture quelques euros calculés sur la base du tarif blahblahcar, ce que j’ai bien sur refuser. Mais l’intention était là…
Par contre, j’ai déjà logé quelqu’un , qui avait mis son propre logement sur Rbnb , mais sans rien proposer en échange. C’est une pratique du partage plutot à sens unique!

y a un gars avec un gilet jaune qui pense le contraire sur le rond point d’a coté…

Ah ! Il y a encore des gilets jaunes sur les ronds-point, par chez toi ? :flushed:

Il y a quelques années en voyage en Amérique latine (et en Afrique, mais en moins bien), j’avais été impressionné par l’efficacité du système et du maillage des « taxis collectifs » (collectivos), ces petits mini-bus très nombreux, qui vont partout et y compris dans les petits villages perdus, pas cher, et aussi souvent bien pourris.
Vous avez tous connu ça, en Afrique ou ailleurs en Asie, dans les pays pauvres donc.

Là-bas, les voitures coûtent très chères par rapport au niveau de vie de la majorité des gens, mais ils ont trouvé la solution qui fonctionne.
Pas besoin de voiture personnelle pour se déplacer quasiment où l’on veut, pas besoin de louer une voiture…
Il ne faut juste pas être à « 5 minutes prés » !!! (et c’est peut-être là notre problème !)

Alors évidemment, un système équivalent ou approchant dans un pays riche n’est peut-être pas rentable économiquement (ou alors ultra subventionné ?), je ne sais pas…
C’est dommage, avec tout ce chômage…

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Le problème sera pour les « économiquement faible » ceux qui bosse un peu loin de tout, pour un petit smig et il y en aura de plus en plus (mondialisation, émigration, nivellement par le bas!!) ils ne sont pas près de passer sur du vert, hors de prix à ce jour et qui le restera longtemps, puisqu’une grande partie de la population ne pourra pas y accéder ; sans compter que, selon moi, on part sur du faux vert, un vert qui est devenu « vert business ».
Transport en commun? Les entreprises sont elles prêtes et peuvent-elles jouer le jeu des employés qui arrivent et partent à n’importe quelle heure de la journée à cause des transports.
Il faudrait en fait qu’ils arrêtent de bosser (et de respirer) !! grosse économie en CO2

NON je n’y vais pas, un simple aller-retour en avion doit bien polluer autant que tous mes trajets loisirs en France (divisés par quatre grasse au covoiturage)

Oui on peut partir le matin pour aller vendre ou acheter deux poules au marché puis rentré le soir si on n’est pas tombés en panne, ou façon touriste, avec son sac à dos, pour bourlinguer !! par contre, pour aller taffé huit heures en tant qu’employé, je ne suis pas sûr que ça fonctionne aussi bien

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Oui, mais là tu caricatures un peu mon propos.

De retour de voyage (il y a longtemps donc), j’habitais dans un petit village de montagne, à 20 km de mon lieu de travail, qui est une zone d’activité professionnelle à forte densité d’ingénieurs et cadres de tout poils, pas très loin de chez Petzl d’ailleurs…

A l’époque, le co-voiturage n’était pas encore trop à la mode ni organisé (pas de plateforme de centralisation type Blablacar ou autres), mais évidemment nous étions nombreux chaque matin à descendre dans la vallée, et même à aller travailler dans la même zone d’activité.

Évidemment, pas eaxctement aux mêmes horaires… Pas tous avec des enfants à récupérer à l’école à 16h30, etc…
Je ne savais même pas qui exactement descendait vers mon boulot (par manque de centralisation de l’info, maintenant c’est bien mieux fait, bien sûr).

Du coup j’ai regardé pour le transport en commun classique (bus réguliers, TER + vélo) et j’ai calculé que ça me faisait 2h de trajet en plus qu’avec ma voiture (oui, pour 20 bornes maxi !), sans compter la contrainte des horaires fixes à respecter, alors que j’avais un boulot qui nécessitait une certaine souplesse…
Bref, no way !

Alors qu’un minibus (ou plusieurs) départ du village (2.000 habitants) à 6h, 7h et 8h avec dépose sur les 3 ou 4 zones à forte densité d’emploi du coin aurait été à coup sûr bien rempli, j’en suis convaincu !
Je me suis toujours posé la question pourquoi cela n’existait pas (mais je sais que cela existe sur certaines communes, il « suffit » de demander, de subventionner, de voter…).

On sait bien faire du transport scolaire efficace et bien maillé depuis plus de 50 ans, même dans les petits villages, mais du transport de travailleurs, beaucoup moins bien (sauf dans les villes)…

avant, les classes populaires (ouvriers) bossaient proche de leur entreprise. Comme ça pas besoin de transport.