Bien sûr mais présenter les choses ainsi est réducteur. Pendant le confinement j’ai modifié mes habitudes, et j’ai découvert des activités passionnantes et insoupçonnées. J’ai changé de loisir, pour un temps, et je n’ai pas supprimé mes loisirs. J’ai une amie qui adore aller en boîte, elle n’a pas voulu y renoncer, c’est son choix et je ne risque pas de la juger. Maintenant elle a la covid depuis un mois, une fièvre qui la fracasse, des maux de ventre qui ne s’arrêtent pas, maintenant elle regrette et pour le coup elle n’y va plus en boîte, bien obligée !
Covida & Covido vont à la salle d'escalade
Ouai un peu comme quand on se fait un ligament à ski, quand on se prend une pierre en montagne,…allez hop je me mets au tricot, c’est bien le tricot, mais bon je n’aimerais pas qu’on m’y oblige -)
Yess, je te crois !
Alors poursuivons le parallèle avec le travail : pendant le confinement beaucoup ont découvert des modes de travail différents, des modes de consommation différents aussi, qui parfois leur correspondaient très bien.
Pour autant j’ai du mal à imaginer que les comportements de consommation à la reprise se soient significativement modifiés en fonction de ces découvertes…
D’autres loisirs à défaut de oui, d’autres loisirs choisis c’est autre chose.
Oserais-je te raconter que j’aurais bien aimé aller à Taghia à l’automne, voir ces gens qui me sont si chers et arpenter ces parois si abrasives.
Faute d’international et de bras, cela n’existera pas. Mais je t’assure que ce n’est pas choisi, c’est juste subi.
N’empêche, rien que de te le raconter là, j’en ai les larmes aux yeux.
Et pourtant, contrairement à ta pote, je ne regrette pas d’être allée au pied du Badile.
En effet tu y es allé pour grimper sans raison particulière d’avoir peur.
Si on t’avais dis que c’était un coin bien craignos pour le moment et qu’il était mieux de reporter de quelques mois, l’analyse après coup serait peut être différente.
Certes. Mais c’est aussi une chance, on passe à côté d’un tas de trucs géniaux, sans les voir, jusqu’au jour où pour une raison ou une autre on les découvre, émerveillés. Une de mes copines (encore une !) a découvert l’escalade par hasard, dans un séjour genre VVF où elle n’avait rien d’autre à faire. Coup de foudre instantané c’est devenu une passion.
Après, tu le sais bien, on peut toujours regretter certaines choses, ou bien se dire qu’on n’y peut rien changer et aller de l’avant. On peut se dire aussi que tout choix est un renoncement. Ou que tout choix est un renouveau. Et pareil pour ce qui est subi. Toujours la même histoire, le verre à moitié…
Et des maux d’esprit ?
O putain !! C’est fou sur un clavier ce qu’on peut écrire, mais bon pas d’excuse ! je m’en vais de ce pas me flageller pendant deux heures
Chacun a ses priorités dans la vie. Et ces priorités peuvent changer au cours du temps. Ce n’est pas à toi qu’on va l’apprendre.
Pour ma part, actuellement c’est d’abord que ma famille soit en bonne santé, ait un toit, à manger, et une éducation correcte. Rien de bien original mais c’est le cas pour beaucoup de personnes je pense. Et pour cela ma femme et moi devons travailler. Je place donc les loisirs après tout ça. De toute façon si je n’ai pas de sous pour manger et me loger, je ne vois comment je pourrais pratiquer un loisir tel qu’il soit.
Je peux comprendre que d’autres personnes n’aient pas le même curseur. Bien que vivre en permanence sans avoir besoin de travailler ne me paraît pas être sain (on a une ADN de chasseur cueilleur, on doit bosser pour survivre). En poussant à l’extrême, si personne ne travaille je ne sais pas comment on va soigner les malades, fabriquer des médicaments, éduquer les enfants, etc…
Une vie sans loisir est elle vivable ? N’oublions pas que nous avons ce luxe de pratiquer des loisirs, certaines personnes qui rament au jour le jour ne l’ont pas. Elles ne pensent même pas aux loisirs. Et pourtant elles se battent, elles vivent.
En théorie oui, et j’aimerais également que ce soit comme tu l’écris. Mais ce que je constate dans la pratique c’est qu’au boulot les gens font plus attention que dans leurs loisirs. Je parle pour mon boulot, je ne prétends pas que c’est partout pareil. Mais quand j’en discute avec des amis, on est d’accord pour dire que c’est plutôt carré au boulot. Par contre en dehors du boulot, il ne se passe pas un jour sans que je constate des comportements individualistes dangereux. Ce n’est peut être pas fait sciemment, mais quand c’est de l’absence de bon sens on peut se poser la question.
Pourquoi ce n’est pas aussi carré dans les loisirs ?
Bref tout ça pour dire qu’on n’est pas encore au bout du tunnel, avec ou sans SAE, alcool dans la magnésie.
Désolé je brise un peu le fil des derniers posts, mais il y a quelques jours dans une salle de bloc a Athènes : gel a l’entrée, tout le monde avec le masque, sur les tapis comme sur le mur. Y’a qu’au coin bar, aux tables, où il etait enlevé.
Yes, vaste programme ! Sauf que dans nos loisirs, le juge arbitre, c’est nous même, pas une règlementation ou plutôt, des personnes chargées de faire respecter une règlementation. le temps de loisir est aussi celui de l’expression de notre liberté qui admet difficilement les entraves.
Bon, aucun thermomètre infra rouge sans contact à la porte d’entrée des salles ?
Assez d’accord avec toi pour ce qui concerne notre comportement plus relâché lors de nos loisirs.
Pour le thermomètre, pourquoi pas… mais comme la majorité des cas est asymptomatique, tu ne vas détecter que ceux qui sont malades. J’ose espérer que si une personne a de la fièvre en ce moment elle n’ira pas grimper et restera chez elle en attendant le résultat de son test. Donc avec un thermomètre tu détecteras les inconscients malades. C’est toujours ça. Mais la majorité des personnes contagieuses passera sous le radar.
Et le pauvre gérant qui va devoir faire la police avec son thermomètre…
Et qui n’ont pas pris un Doliprane
Oui, portant ça se fait. Par ex au musée Guggenheil à Bilbao, cet été, il y a plusieurs contrôles, des que tu franchis les portes.
Les amateurs d’art seraient ils plus inconscients / respectueux des consignes, que les grimpeurs sur résine ? on m’a également objecté qu’un grimpeurs qui se déplaceraient à vélo pour venir à la salle et qui auraient bien appuyé sur les pédales , présenteraient de la fièvre…
Moi je viens au bureau tous les jours à vélo et on nous prend la température sur le front à la réception - même quand j’ai chaud la température est toujours trop basse sans doute à cause du vent sur la peau…
Aucune idée, je ne suis pas retournée en salle depuis le mois de janvier. Au début trop de boulot, puis confinement COVID, puis post-confinement COVID et aucune envie de me plier a des règles abscons. Le pire pour moi est l’absence de vestiaires et de douches, et le fait de se tartiner les mains de désinfectant entre chaque bloc…
Du coup, un peu de grimpe dehors, et du trail pour garder la forme…
absconses, les règles… ou absconnes comme toutes les règles
Y compris les règles de grammaire et d’orthographe alors?
Mon thermomètre sans contact donne normalement 30-34.0. Quand c’est plus faut mesurer normalement.
C’est une indication assez grossière. Si t’as une fièvre mesurable avec cet appareil tu n’es plus capable de pédaler:-)
Attention, il mesure plus après le repas !
Et ça mange quoi ces choses là ?