[quote]Je prends l’exemple du Pilier Kelle au Pelvoux (parcouru l’été dernier donc ce n’est pas de la belle théorie^^):
- Dans le socle (1h à 2h) tu peux éventuellement faire une retraite, au pire par le haut car tu rejoint une banquette qui mène à la voie de descente.
- Dans la partie basse, jusqu’au 6a, une retraite est foireuse mais possible.
- Une fois passé cette longueur la descente devient franchement dur à envisager, et par le haut il reste 6h d’escalade soutenue plus 4 à 6h de descente dont la partie glacier des violettes reste très technique.
En 6h il a le temps de s’en passer des choses, et même si il fait grand beau au début rien ne te permet d’assurer que ça continuera. Pas besoin d’attendre d’être dans le merdier :rolleyes:[/quote]
J’ai envie de dire que pour une course engagée comme celle-ci, soit t’es très bon, t’as une grande forme/résistance physique et tu sais qu’en cas de mauvais temps tu vas pouvoir supporter une nuit trempée et froide ainsi qu’un retour dans les mêmes conditions+brouillard (très fatiguant le brouillard) , soit tu prends de la marge et tu prévois de la faire quand le créneau météo est plus sûr : beau temps prévu pour le lendemain de la course.
Alors oui, tu pourras toujours te prendre un orage de fin de journée qui n’était pas prévu, mais tu auras rarement un temps complètement pourri le lendemain. Du coup, au pire, tu passes une mauvaise nuit bien fraîche mais tu peux t’en sortir le lendemain.
Après, chacun fait ce qu’il veut mais c’est « bête » de se faire prendre par la météo quand ils annoncent clairement que le mauvais temps arrive à grand pas pour la soirée du jour de la course…