Pas mal de belles sorties ce samedi sur des sommets plus ou moins engagés; vu la météo pour samedi soir / dimanche vous en pensez quoi?
Courses longues et/ou engagées et marge "météo"
que finalement il a pas du faire si mauvais :lol:
PS: je n’ai absolument aucune idee du temps qu’il a fait ce weekend en europe 
Que certains sont sûrs de leur marge technique et physique pour pouvoir mordre sur la marge météo si besoin en était…
Mais bon a priori de ce que je lis dans les Ecrins, sur le blog du Promontoire, le créneau était bon et stable, donc pourquoi ne pas partir?
Ce que je veux dire c’est qu’en faisant la course le samedi, si par malheur, malchance, fatigue ou que sais-je, tu arrivais pas à redescendre ben la nuit et la journée de dimanche (ou il a plu sans discontinuer allaient être longue…
Ben oui c’est le jeu : sois tu es sûr de passer ou de renoncer à temps, et tu peux y aller, sois tu n’es pas sûr, et tu n’y vas pas, ce n’est pas compliqué…
ou encore être sûr que le bulletin ne se plante pas dans l’optimisme, du genre la grosse perturb qui arrive 12h à l’avance … 
c’est pas le genre de truc qui arrive jamais … :rolleyes:
sur le papier c’est pas compliqué … dans la vraie vie, j’ai des doutes…
entre l’envie personnelle, le pote sans cervelle qui fait chier pour y aller, l’occase qui ne se représentera pas forcément rapidement ( surtout pour les courses mixtes), etc … étalonner correctement la balance n’est pas forcément si évident que ça…
Ben si : tu en parles maintenant, donc sur place dans 2 ou 12 mois ce ne sera pas une situation imprévue et inconnue que tu n’avais jamais pu imaginer. Au contraire, vous (toi et ton pote) avez tout le temps pour vous préparer psychologiquement à raisonner froidement et renoncer sans état d’âme si les conditions et vos capacités l’imposent.
[quote=« Artemisia glacialis , id: 1215424, post:10, topic:113056 »]
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/07/18/deux-alpinistes-egares-retrouves-morts-a-la-mi-journee[/quote]
Voila qui illustre tristement mon propos…
A mon avis c’est impossible de juger quand ça se passe bien. Je ne généralise pas cette façon de voir les choses, je ne dirais pas la même chose pour ce qui concerne par exemple le risque d’avalanche mais pour ce qui concerne l’horaire on peut supposer que des alpinistes expérimentés vont savoir renoncer pendant la course si une perturbation arrive plus vite que prévu, il y a une certaine marge et des signes annonciateurs.
Le principe d’une course engagée est que, expérimenté ou pas, il est quasi impossible de renoncer une fois dedans.
Non seulement on peut remettre en cause ce principe (si il peut exister un point de non retour ce n’est quand même pas à la porte du refuge, la décision se fait avant ce point de non retour) mais en plus la discussion ne porte pas que sur des courses engagées.
[quote=« J2LH, id: 1215596, post:14, topic:113056 »]
Non seulement on peut remettre en cause ce principe (si il peut exister un point de non retour ce n’est quand même pas à la porte du refuge, la décision se fait avant ce point de non retour) mais en plus la discussion ne porte pas que sur des courses engagées.[/quote]
encore une fois, tu parles sans connaitre…
une météo qui se plante dans l’heure d’arrivée, ou du tout au tout sur une journée, et ce en quelques heures, c’est déjà arrivé à la pelle, et ça arrivera encore à la pelle…
donc une fois dans ton merdier, tu peux pas forcément taper un joli rappel sur spits pour redescendre tranquillement à la maison …
Bien sûr
C’est bien pour ça que je parlais d’alpinistes expérimentés, c’est à dire qui n’attendront pas d’être dans le merdier pour renoncer. Le temps change vite mais on ne voit pas de neige tomber d’un ciel sans nuage.
???
[quote=« J2LH, id: 1215623, post:16, topic:113056 »]
Bien sûr
C’est bien pour ça que je parlais d’alpinistes expérimentés, c’est à dire qui n’attendront pas d’être dans le merdier pour renoncer. Le temps change vite mais on ne voit pas de neige tomber d’un ciel sans nuage.[/quote]
Tu parles pour rien… Dans une grande course engagé tu as beau être aussi expérimenté que tu veux tu ne peux pas toujours renoncer à temps!
Je prends l’exemple du Pilier Kelle au Pelvoux (parcouru l’été dernier donc ce n’est pas de la belle théorie^^):
- Dans le socle (1h à 2h) tu peux éventuellement faire une retraite, au pire par le haut car tu rejoint une banquette qui mène à la voie de descente.
- Dans la partie basse, jusqu’au 6a, une retraite est foireuse mais possible.
- Une fois passé cette longueur la descente devient franchement dur à envisager, et par le haut il reste 6h d’escalade soutenue plus 4 à 6h de descente dont la partie glacier des violettes reste très technique.
En 6h il a le temps de s’en passer des choses, et même si il fait grand beau au début rien ne te permet d’assurer que ça continuera. Pas besoin d’attendre d’être dans le merdier :rolleyes:
rob
Une course engagée, le mot dit bien ce qu’il veut dire. Pas besoin de gloser. Ca signifie que une fois passé un certain point, si tu es dans la merde, tu est bien dans la merde, et jusqu’au cou.
[quote=« rbonnet, id: 1215638, post:18, topic:113056 »]
Tu parles pour rien…[/quote]
c’est une lapalissade !!! :lol: :lol: :lol: :lol: