Posté en tant qu’invité par Une fille:
J-Marie a écrit:
Toujours vrai, le modèle dominant (mâle beaucoup plus fort que
sa douce) est vraiment très rigolo à observer, mais très peu
pour moi.
Tu es pour mais dans quelle région?
Malheureusement dans le 74 et non à Grenoble…
Mais je ne suis de toute façon pas « ton genre », puisque c’est surtout en ski de rando que je suis « forte », et pas à la hauteur de tes attentes en escalade ou glace!
Et enfin, même si ce n’est pas forcément avec la bonne personne, je suis accompagnée 
Toutefois, ce que je trouve sympa dans ce post, c’est l’idée. L’idée que le mâle « plus fort », n’est pas pour autant « dominateur »… ça fait doucement rêver !
C’est gonflant les mecs qui se valorisent, sont persuadés qu’ils te « traînent », alors que tu avances. Et donc même si je ne partage pas tous les aspects de ton post, l’état d’esprit me plaît !
« Plus » ou « moins » fort n’est pas forcément le problème selon moi.
Dans les compétitions de n’importe quel sport, on n’attend pas les mêmes résultats des mecs que des nanas.
Moi j’admets la différence de force (musculaire), et que par ex 15 kilos sur mon dos seront plus lourds que 15 kilos sur le dos d’un gaillard. Je n’en suis pas au point de vouloir prouver le contraire ! Je considère donc que sur un raid de plusieurs jours, à charge égale, j’ai sans doute fourni plus d’efforts.
Et donc, en ski, lorsque j’arrive sur les talons de mon mec et non devant, je ne vois pas pourquoi on dirait que je me suis fait « traîner », dans la mesure où l’effort que j’ai fourni est au moins égal sinon supérieur au sien.
Ce n’est pas parce que l’on a mis 5 mn de plus qu’on est « moins forte », vu qu’à la base les capacités physiques ne sont pas les mêmes.
Je pense que beaucoup de mecs se satisfont de cette illusion, car ça les conforte dans leur orgueil. Du coup ils en oublient de te considérer comme une égale, et non une rivale risquant de faire de l’ombre.
Je n’ai pas forcément envie d’être plus forte ou moins forte, mais de pouvoir passer en tête quand c’est mon niveau ou mon domaine, sans que mÔsieur se vexe ou fasse sentir que si je n’étais pas là, ce serait pareil. Parce qu’après tout si j’ai tracé moins que lui, c’est toujours ça de gagné pour lui par rapport à celui qui trace tout le long pour sa nana.
Et être en second quand j’ai moins de compétences, sans que mÔsieur se sente obligé de te faire sentir que là, c’est lui qui maîtrise et que « sans lui je ne suis plus rien »… après tout, dans le réversible, monsieur pourrait aussi se dire que si madame, qui ne grimpe pas depuis longtemps, a fait les longueurs trop simples pour lui !, c’est néanmoins grâce à elle qu’il a pu cocher son 6c en arrivant plus frais sur la longueur si dure, un travail d’équipe.
Enfin…mon idée est qu’il faut surtout aborder la montagne avec le même état d’esprit, plus qu’avec le même niveau.
S’il arrive qu’on me dise que j’ai le niveau « d’un mec », je ne suis pas d’accord. Pourquoi le masculin serait la norme et la mesure? Je revendique mon côté féminin et ma manière féminine de faire de la rando, sans que cela exclut le côté fonceur et à la lutte. Je ne veux pas être plus forte qu’un mec, ne fais pas de compétition avec un mec, tout simplement parce que je ne suis pas un mec :-))
Donc voilà J-M…non, je ne suis pas plus forte que toi et ne peut prétendre à la place de perle. Mais je te félicite pour ce que ta recherche « veut dire », et te souhaite de trouver ta perle, si ce n’est déjà fait.