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Avec les numériques c’est clair. Trouver plusieurs DVA c’est déja plus compliqué. Et
Sinon, ce sujet nous montre à quel point nous sommes accros à ces saloperies…
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Avec les numériques c’est clair. Trouver plusieurs DVA c’est déja plus compliqué. Et
Sinon, ce sujet nous montre à quel point nous sommes accros à ces saloperies…
Le problème, c’est qu’on n’a pas 8 ans. Moi, en tout cas.
A Valence (et dans tout les exercices que j’organise), on commence par creuser des trous en voyant la technique de pelletage, puis on planque les dva dans certains trous, et on rebouche tout. Du coup, les dva sont enterrés bien profond. Et le dernier qui passe a droit a un exo complet, jusqu’à dégager le sac.
Sinon, pour appeller les secours, on m’a toujours dit que c’est apres avoir dégagé au moins la tête de la victime pour lui permettre de respirer.
Seul exercice fait à l’occasion d’un stage de recyclage d’initiateur raquettes : sonder un DVA dans un sac sous 40cm de neige. Plutôt léger comme stage
en résumé : si on est 2 ou plus à être en dehors de l’avalanche, y’en a un qui cherche et l’autre qui appelle (si ça capte). Si on est tt seul, on cherche, on degage la tête et on avise…
la tête plus thorax
En fonction de la profondeur d’enfouissement, il peut être plus utile de se relayer au pelletage que d’être inacitf au téléphone AMHA
Donc si on peut se relayer à 3 pour pelleter, le 4ème peut appeler (donc groupe de 5 mini)
ben déjà la tête, si le mec est conscient et parle, et peux respirer, j’ai 2 minutes pour au choix, appeler les secours, ou lui demander s’il est tout seul (si par hasard il ne fait pas partie de mon groupe).
Dans le cas contraire, on avise…
S’il est inconscient, beaucoup de cas sont recensés par un réveil juste en dégageant le thorax.
Sur les skis
Fixations vers le bas, hein !
Sinon c’est surréaliste comme discussion.
Des pas formés qui ont des avis mais c’est compliqué et des formés qui n’ont pas compris…
La priorité, c’est de pas se retrouver pris dans une avalanche.
Ne pas oublier que la formation au secours avalanche est importante, mais la formation pour éviter de se mettre dans une situation dangereuse est bien plus cruciale…
Oui mais je parlais de la priorité en cas d’avalanche
Après avoir (enfin) retrouvé les docs, c’est effectivement pour les cas où au moins deux personnes sont hors avalanche ou bien si la victime ne peut être secourue seul (saut de barre ou trop profondément enfouie. Je n’avais retenu que pour le cas de groupes et non de binômes, mea culpa.
Je ne comprends vraiment pas cette discussion. Si tout cela n’est pas évident à chacun ici, il faut TOUT DE SUITE arrêter de pratiquer tout sport de neige hors de pistes balisées!!!
En cas d’avalanche avec enfouissement :
Si tu es seul, la priorité, c’est de te dégager tout seul. Mais il faut éviter d’être seul, bien qu’il y ait toujours des cas particuliers.
S’il y a une personne à l’extérieur, la priorité, c’est de dégager le/les enfouis (idéalement en commençant par ceux qui manifestent des signes de vie, ce qui est possible de savoir avec certains DVA)
S’il y a deux personne à l’extérieur, la priorité c’est de dégager le/les enfouis
S’il y a trois personne à l’extérieur, la priorité c’est de dégager le/les enfouis
S’il y a quatre personne à l’extérieur, la priorité c’est de dégager le/les enfouis
etc.
S’il y a une personne dont le rôle est secondaire, cette personne appelle les secours. Cette personne doit être déterminée par le groupe dès que l’on remarque que son rôle est secondaire. A partir de trois personnes à l’extérieur, ce genre de cas est assez fréquent, voire systématique, en tout cas avant que l’on ne soit en train de creuser.
Maintenant pour en revenir au téléphone, de nouveau, il n’y a pas de discussion non plus. Le téléphone ne doit pas être porté le plus loin possible du DVA, c’est-à-dire idéalement dans le sac à dos (dans la poche de cuisse pour mollotof, puisqu’il est grand et qu’il porte son DVA très haut). En cas de problème lors de la recherche (ça se remarque très facilement, les distances et les flèches déconnent, voire il y a un message d’erreur), le téléphone du chercheur doit être immédiatement éteint. A cet égard, j’ai changé de comportement récemment grâce à cette discussion. Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.
Si ce message m’est destiné, je te rassure, comme je l’écrivais là:
Je pars du principe qu’il faut direct chercher et faire passer l’appel par un second si second il y a, j’avais juste en (mauvaise) mémoire qu’ils disaient en formation qu’il fallait rappeler les secours avant.
Maintenant pour en revenir au interférences, j’ajouterai une autre source d’interférences à laquelle je n’avais pas du tout pensé, le piolet.
En contrôlant mon DVA tout à l’heure en rangeant le matos de montagne, il s’est mis à biper. Je l’ai éloigné un peu du piolet, plus rien. Retour au piolet, rebip! Alors certes en montagne dans un environnement avec bien moins d’ondes qu’une maison ça ne posera probablement pas de soucis avec le piolet sur le sac (dans mon cas je suppose qu’entre les téléphones, les box et autres courants électriques le piolet a du plus ou moins faire antenne), par contre si comme moi vous avez parfois de la quincaillerie sur la bretelle du sac (sifflet, mousquetons…), je me demande quel sera l’effet!
Pas du tout!
Il est destiné à la discussion.
Il n’y a pas lieu de discuter sur ces deux sujets. Ou alors, si on discute, on doit rester sur des pistes balisées tant qu’on n’a pas trouvé la réponse.
En ce qui concerne une avalanche avec enfouissement : la priorité, c’est de dégager la/les personnes enfouies (téléphoner aux secours peut se faire dans certains cas assez rapidement, dans d’autres cas non, mais ce n’est pas grave). Après, il y a des cas de conscience assez insolubles, mais il faut tout faire pour que ces cas n’existent pas. Un cas problématique, par exemple : tu vois une personne se faire enfouir sans DVA. Il n’y a pas de réseau. Tu fais quoi? Ce n’est pas une question réelle, c’est une question rhétorique pour dire que le fait de savoir rapidement comment réagir n’offre pas une réponse à tout. Mais dans un cas normal, les réflexes doivent exister.
En ce qui concerne les DVA : il faut les éloigner le plus possible de tout émetteur de perturbation, et il n’y a aucune honte à changer de comportement parce qu’on a une petite piqûre de rappel sur ce forum. C’est mon cas, je croyais que mettre le téléphone en mode « avion » était suffisant… depuis quelques semaines, je mets mon téléphone dans le sac. Après, si vraiment quelqu’un ne peut pas se passer de son ceinturon métallique… ben disons que c’est discutable. Et si quelqu’un ne peut vraiment pas enlever sa hanche en titane, c’est moins discutable. Mais il n’y a pas lieu d’en discuter, me semble-t-il, il est normal de faire le maximum. Il est aussi normal de faire le maximum pour ne jamais avoir recours au DVA, mais c’est un autre sujet.
Quant à la quincaillerie, ça me semble une vraie question. Le sifflet peut être en plastique. Les mousquetons et le piolet plus difficilement (par contre on peut mettre la grosse broche à glace plutôt à l’opposé du DVA, par exemple). Maintenant c’est clair que quand tu te déplaces piolet à la main et que tu es fauché par une avalanche… ben le piolet peut se retrouver coincé contre le DVA. Et alors… ben on ne peut rien y faire, une avalanche, c’est dangereux. Il faut faire le maximum pour l’éviter et le maximum pour que, si elle arrive, les choses soient le moins compliqué possible.
Je vais essayer de chopper un DVA pour faire un test voir si ça pose problème en émission mais là moi j’ai constaté le souci en réception.
Pour le sifflet et la quincaillerie je vais tout simplement les éloigner. A 20cm du piolet le DVA ne disait rien, donc à priori pour de la quincaillerie plus petite il ne devrait pas y avoir de soucis. Par contre effectivement, pour ceux qui ont des broches et autres hanches en Titane, quel est l’effet sur un DVA en émission!? Si j’y pense, ce week-end je testerai avec quelqu’un qui a deux hanches bioniques, je suis franchement curieux de voir le résultat!
Sinon moi le numéro de la revue neige et avalanches et la formation où j’ai appris et constaté les perturbations du téléphone m’avaient fait changé un point: j’avais auparavant le fil de l’oreillette en permanence dans la veste prête à être branchée pour appel aux secours en ayant les mains libres, depuis je l’ai enlevée. Et j’ai aussi changé ma montre GPS/altimètre de place (auparavant rangé dans une poche ventrale à proximité du DVA quand il faisait froid, maintenant elle est sur le bras de l’autre côté)…
Lire à ce sujet l’article d’Hervé Qualizza dans le numéro 164 de Neige & Avalanche de l’ANENA.