Bonjour
je vais pousser un « coup de gueule » qui ne plaira sans doute pas à tout le monde mais ça me fera du bien !
je suis dépité (et encore plus quand je rentre de l’étranger ou tu peux ainsi constater chez eux l’intérêt porté à l’entretien et pérennisation de ces activités et sans doute parfois avec beaucoup moins de dotations publiques) par le manque quasi total ( quasi car certains bénévoles, assoc locales, essaient parfois d’entretenir ) d’entretien porté aux chemins de randonnée ( y compris le GR5 chez moi par exemple !!!) : aucun nettoyage des pierres au printemps ( perso je le fais quasi systématiquement en passant ) , aucun coup de pioche , ne parlons pas des herbes à hauteur de cuisses (risques de tiques ) , peu/pas de balisage, …enfin obligé de bien connaitre ton topo , être équipé en pantalons , et bien regardé en permanence tes pieds pour éviter les entorses !
Alors que l’on se targue d’être au top en ce domaine ( « la montagne ça vous gagne » , « respirez vous êtes en Savoie », … ) , alors que l’on regorge de réserves naturelles avec une noria d’emplois créés , des communes et ses employés , des créations de communautés de communes gréées et suréquipées , des jeunes étudiants qui ne demandent que des petits jobs d’été « au vert » pour dépenser leur énergie, … je ne vois jamais (j’en reviens à certains pays étrangers ou je suis allé randonner ) 2 gus entrain de gratter un chemin , passer un coup de débroussailleuse , améliorer la signalétique, …
bref par chez nous c’est « venez les clients » …et « démerù*$ vous sur le chemin » !
Coup de gueule sur l'état de nos chemins
Bonjour,
Je fais la même chose, sur chaque rando, pas qu’au printemps, ça me parait normal de le faire sur les sentiers fréquentés. Mais j’apprécie aussi les vieux sentiers oubliés, pas du tout entretenus, et sur ceux-là, je ne fais que le strict minimum pour me permettre le passage.
J’ai constaté plusieurs fois pendant des pauses que les tiques se laissent aussi tomber des arbres. Et comme je ne veux pas supprimer toutes les branches qui donnent une ombre souvent appréciable, je ne critique pas plus les herbes. Je garde des vêtements me protégeant, et j’ai toujours des pinces à tiques (rarement pour moi, plus souvent pour des copains, et éventuellement pour leurs animaux qui en ramassent encore plus que les humains).
Je trouve que ça fait partie de l’intérêt de la montagne, ça n’est pas une activité totalement aseptisée, il faut savoir se repérer. J’apprécie de me rendre compte que je suis toujours capable de trouver assez de repères pour me retrouver même si je n’ai pas de carte ni de Gps.
J’en ai vu, vers chez moi (Trièves), et je trouvais même que c’était exagéré (aménagement de sentiers avec une mini-pelle mécanique, alors qu’avant on mettait presque juste un pied devant l’autre. Mais il parait que c’est nécessaire pour permettre plus d’accès aux handicapés. Les chasseurs font aussi beaucoup d’entretien, et certains groupes de grimpeurs ou de randonneurs en font un peu. Là comme sur d’autres activités, je ne sais trop que penser, j’aime bien voir des activités bénévoles et y participer, mais faudrait-il créer des activités salariées pour ça ? Et les financerait-on avec des taxes sur les utilisateurs, ou par des impôts sur toute la population même celle non concernée ?
Bernard
Moi j’aime bien les sentiers tels qu’ils sont, entretenu « naturellement » par le simple passage des randonneurs.
Sinon… il y a les trottoirs en ville.
Ah, le doux champ de la débrousailleuse dans un vallon toute la matinée, c’est vrai que ça nous manque quand on quitte les zones résidentielles où cette musique est permanente certaines semaines.
Faison comme pour monter à Péclet-Polset et mettons de grand coup de bulldozers dans le Parc de la Vanoise pour aplanir le sentier. Quand c’est l’état qui le fait, pas de soucis naturellement
vous êtes « chauds » les gars 
…mais vous êtes francs !
dans le désordre ( pour coller à l’état des chemins quoi ! ) :
- sans mettre un coup de bull’ tu peux très bien bien faire des petits renvois d’eau pour éviter de raviner , faire un petit muret en pierre dans une traversée , de rendre une première partie du tronçon accessible aux personnes à mobilité réduite, poser des balisages sympas, …
- c’est vrai qu’une débroussailleuse ( et encore tu en as des électriques maintenant ) en fin de fonte et en semaine ça dérange beaucoup plus que les transporteurs, hélico , télésièges qui tournent que pour les VTTistes qui ne veulent que descendre , les bécanes, un vieux Toy’ qui alimente le gite d’alpage, …
-je vous rejoins sur le charme des sentiers oubliés , mais « il faut de tout pour faire un monde » et je pense que les « grands » itinéraires peuvent aussi être un minima entretenus, balisés, … - financement : ( je connais un peu ce secteur d’activités ) : Bernard je peux , s’il en est besoin , t’assurer que nos collectivités disposent de largement suffisamment de moyens humains et matériels pour consacrer quelques jours par année à la pérennisation de ce secteur d’activités ( quesque je cause bien ) ne serait-ce qu’en demandant à certains de faire un peu moins de camemberts (ceux en ppt hein ) et être un peu plus sur le terrain : c’est très bon pour notre système cardio-vasculaire en plus
Tiens, pour ma part, c’est l’inverse : en rentrant de l’étranger, je regrettais nos chemins moins balisés et moins entretenus. Ceux où l’on doute régulièrement de l’itinéraire, où « si si, il y avait bien une sente au début…bon d’accord c’est pas là », où les chênes vers griffent les jambes, etc.
Dans les parcs nationaux, Ecrins, Vanoise, pour ce que je connais, les sentiers sont généralement bien entretenus: pavage des endroits dégradés, remblais dans les parties effondrées, pose de passerelles chaque début d’été etc… Un gros boulot fait par des agents du parc. 
Je rentre des Ecrins, les sentiers d’accès aux refuges sont bien tracés, de beaux lacets, avec une pente modérée, souvent nivelés, voire pavés dans les zones de forte fréquentation ! J’avais rencontré une des brigades qui passe l’été à refaire les chemins du PNE, ils s’étaient surnommés les « Rolling Stone » ! 
C’est un éternel sujet de discussion!
Est-ce que l’on veut avoir des sentiers qui ressemblent à « des autoroutes avec un revêtement roulant » que l’on va devoir financer indirectement? ou est-ce qu’on laisse faire la nature et le passage des randonneurs?
Pour info, on a chez nous dans le Néouvielle un projet de chemin aménagé (pour tous) autour du lac d’Orédon à 500000€. Faut t’il aménager la montagne pour que tout le monde puisse marcher dans un milieu roulant, quasi aseptisé? Car effectivement, la majorité de la population est moins physique, n’a plus le goût de l’effort physique et aussi la coordination, l’équilibre et la proprioception (au niveau des pieds) pour marcher sur un chemin accidenté. Faut t’il mettre des panneaux partout pour indiquer le chemin?
La réalité est qu’il y a de moins en moins de monde en montagne après 2h de marche en montée, que des sentiers disparaissent faute de passage et aussi par diminution du pastoralisme.
Chacun peut faire un petit effort en écartant une branche morte ou une pierre, ne pas utiliser certains raccourcis mais pour avoir un chemin peu accidenté, il faut utiliser de gros moyens. Les communautés de commune qui ont souvent la gestion des chemins sur leur territoire se concentrent sur les itinéraires touristiques.
Sans en faire des tonnes je pense qu’au minimum un coup de débroussailleuse de temps en temps ne fait pas de mal, principalement à cause des tiques.
C’est un véritable fléau ces bestioles.
Ça pourrait être fait à la débroussailleuse électrique (à accus) ou la faux.
Il ne vaut mieux pas que tu viennes dans les Pyrénées car ici les panneaux sont rares. Généralement les randonneurs qui marchent dans d’autres régions s’en plaignent.
Ou au mouton/âne/chèvre.
Hihi. Ca me fait penser, dans les Pyrénées, parfois des sentes représentées en tirets pointillés sur l’IGN n’existent pas du tout.
Et en Belledonne, j’ai été surpris de voir un balisage rouge et blanc alors qu’il n’y a aucun indication de sentier sur l’IGN. WTF !!!
Sinon, je partage l’avis de @J2LH :
Je suis beaucoup moins convaincu par les premiers et aussi dans une moindre mesure par les derniers. (moutons/chèvres).
Ces deux ayant tendance à avoir des gardiens potentiellement très dangereux pour l’homme.
A ce moment là alors des vaches, des chevaux, des ânes, eux au moins sont nettement plus accueillants.
Par chez moi,le problème sur les chemins est plus trivial,ils disparaissent ,envahis par la végétation.Je debroussaille (avec la debroussailleuse…) ce que je peux,les chasseurs font un peu ,la commune rien. Chaque printemps on s’y remet,ça prend pas mal d’énergie.Quand à le faire à la main (sans debroussailleuse,taille haie,tronçonneuse),c’est illusoire,à moins de disposer d’une très nombreuse main d’oeuvre .
Le GR haute route est tout récent.
Auparavant ce n’était pas un GR et c’était juste cairné par endroit.
De toute façon avec une carte on s’en sortait bien, je ne comprends pas l’intérêt de baliser un sentier vu que la présence du sentier est en soi un énorme balisage. Tout au plus dans les intersections si on n’a pas confiance en la carte.
Sur combien de mètres ? Imagine s’il fallait debrousailler à la machine sur 1000m de deniv.
Dans un bout de vallee avec une dizaine de sentiers, on aurait un ronron de debrousailleuse en permanence de debut mai à fin septembre Ah ben oui parce que l’herbe repousse, il faut couper l’herbe plusieurs fois dans la saison si on ne veut pas que la rosée mouille les chaussures des toutouristes.
Quand on tond au mouton, pas besoin de patou, car il y a qqun qui est là pour organiser le boulot, sinon les moutons vont n’importe où.
Ça ne peut pas se faire n’importe où bien sûr, mais certaines portions de sentier sont propices (celles entourées de clôtures naturelles ou non).
Dis donc Bubu : s’il te faut de début mai à fin septembre pour passer un coup de coupe-fil ( 1 fois en début d’été est largement suffisant : on joue pas à Wimbledon là ? ) sur « m^me » plusieurs chemins : alors ne l’écrit pas dans ton CV pour te faire embaucher comme paysagiste !
C’est bien simple, passez le le rotofil et après on en parlera…
Je le fais pour un chemin d’accès à une falaise et c’est une demi-journée pour 50m de dénivelée et un peu de distance (300m?).
Chez nous, les pointillés sur la carte veulent dire « çà passe » …