Couloir du gouter

Posté en tant qu’invité par Florent:

Alors si le seul sommet du Mont Blanc vaut plus cher que leur vie, ça confirme ce que je pense… Celui qui a attéri sur le glacier de Bionnassay en compagnie de plusieurs mètres cubes de caillasses, peut être qu’il aurait du plaindre un peu moins son argent!!
Chacun voit midi à sa porte

Posté en tant qu’invité par Pat:

Désolé mais je ne comprends pas ta réponse.
Précise

Posté en tant qu’invité par casscroot:

« Celui qui a attéri sur le glacier de Bionnassay en compagnie de plusieurs mètres cubes de caillasses, peut être qu’il aurait du plaindre un peu moins son argent!! »
Ce n’est qu’une histoire d’argent. Pour beaucoup d’entre-nous, (enfin au moins pour moi) la montagne comporte des dangers, j’essaie de les évaluer aux mieux dans la limite de mes possibilités et connaissances.
Mais le « risque », c’est la part de danger que l’on accepte en fonction de ce que cette mise en danger peut nous rapporter. En gros, c’est comme une balance: à gros dangers, objectif de gros gains (y’a pas que l’argent, surtout dans ce domène).
Dire que des alpinites prennent de trop grand risques, c’est dire que ce qu’il peuvent gagner ne vaut pas leur mise en danger. Mais comment peut-on savoir ce qu’il y a dans leur tête! Comment peut-on évaluer l’intensité de leur rêves! Bien présomptueux celui qui prétendra le savoir…
Tout ce que l’on peut faire, c’est de rassembler tout les éléments pour évaluer le danger, afin de décider « au mieux » du risque que l’on prend en connaissance de cause. C’est à dire, par exemple s’informer ou être informé.
Tant que l’on ne met pas en danger d’autres personnes indépendament de leur volonté(du moins pas plus en danger que le seuil fixé par notre société), il n’y a rien d’immoral à prendre des risques dit « fort » pour le sens commun. Il me semble que c’est le cas du couloir du gouter en ce momment. D’ailleurs, la décision d’informer et non d’interdire vas dans ce sens.
Ceux qui veulent interdire le couloir, par là même imposer leur vision de ce qui est dangereux et de ce qui ne l’est pas.
Donc « celui qui a attéri sur le glacier de Bionnassay en compagnie de plusieurs mètres cubes de caillasses » avait « peut-être » choisit ce risque. Dans ce cas, il a perdu, c’est tout. On peut seulement dire qu’à sa place on n’aurait pas pris ce risque et non lui interdire de le prendre.

Posté en tant qu’invité par Florent:

Tout cela devient bien compliqué, après tout la seule chose à dire c’est que chacun fait ce qu’il lui plait, tant qu’il ne met pas en danger autrui. Ca parait être le cas pour ceux qui vont jouer à la roulette russe dans ce couloir…

Pat je vais essayer de m’expliquer…
Plus ses rêves ou ses projets sont importants et plus il est difficiles d’y renoncer, je suis tout à fait d’accord avec toi. Il me semblait simplement que les conditions du moment avait de quoi convaincre d’abandonner (temporairement ou pas) ses projets, aussi important fussent-il. La seule façon d’être sur de ne pas faire le Mont blanc un jour, c’est pas de faire demi tour à tête rousse, mais plutot de se faire fracasser dans ce couloir.
J’espère que j’ai été clair (c’est pas sur!!)
A plus tard

Posté en tant qu’invité par casscroot:

Et puis ça devient vraiment compliqué si on veut déterminer les limites entre le pas dangereux, le un peu dangereux et le très dangereux…

Posté en tant qu’invité par Pat:

Florent
pour ma part, je ne trainerais pas là bas pour le momment mais comme le dis « Casscroot » chacun évalue les risques qu’il est pret à prendre.
Je pense que le parralèle peut être fait avecles alpinistes en Himalaya (cf Mauduit, Le Surfeur du Colton dont le nom m’échappe à l’instant et tous les autres grans et mois grands mort pour le chalenge des 14 8.000m)

Posté en tant qu’invité par Alain:

un peu kafkaien les propos de certains :
Y’ a qu’à , le caf a qu’à…

Arrétez de critiquer: la solution prise est la bonne (information sans interdiction, détachement d’un professionnel directement au contact des alpinistes).

10 personnes au refuge au lieu de 250 c’est quand meme presque inespéré comme résultat.

Non ?

Posté en tant qu’invité par Bebos:

« Le Surfeur du Colton dont le nom m’échappe à l’instant »
Marco Siffredi, le plus grand !!
Pas le Colton, mais le Norton, à moins que tu connaisses un surfeur qui ait descendu la Colton aux Droites, mais faut peut être pas exagéré non plus :wink:

Posté en tant qu’invité par Pat:

Tu sais tout le monde peut se tromper

Mais je pense que tu es infaillible :wink:

et les exploits himalayens ne sont pas ma tasse de thé

Par ailleurs, tu dis le plus grand (ce doit être par la taille) car un bon montagnard est un montagnard vivant.

Posté en tant qu’invité par Bebos:

Je voulais pas te vexer, je m’en fous de relever les erreurs sur les forums, c’était pas le but, seulement la Colton je trouvais que ça faisait un idée marrante en surf (ou en base jump), et le plus grand, c’est parce que ce Marco était un gars bien, et un alpiniste hors du commun, qui ne se prenait ni la tête ni au sérieux, et qui n’a pas fait que des exploits himalayens d’ailleurs… enfin bref, je trouve juste qu’il mérite largement qu’on vienne rappeler son nom avec un petit mot d’admiration, c’était une occas…

Posté en tant qu’invité par j-loic:

entierement d’accord avec toi
à chacun d’avoir un comportement adulte et de l’assumer.
la montagne c’est aux risques et périls des usagers point barre
y a des infos si tu choisis de les ignorer cela ne regarde que toi et personne d’autres
la montagne est l’un des derniers endroit ou tu doives assumer tes choix
et il faut que cela le reste
je ne veux pas d’une montagne « assistée » avec des interdictions des dates de fréquentations ou autres

Posté en tant qu’invité par Pat:

Ma réponse était volontairement polémique car c’est vrai que ses diverses réalisations tant dans les alpes que dans les pays lointains sont très fortes.

De là à dire « le plus grand »>>>>>>>>>>>>c’est une question d’appréciation

Qui est le plus grand ???

  • Welzenbach, face nord des Gds Charmoz au début du siècle avec corde en chanvre, Alpenstock (ou tout autre alpiniste d’avant guerre ce n’est qu’un exemple)

ou

  • Marco Siffredi, couloir Cordier, Nant Blanc, Niche des Drus (je ne suis plus sur) en surf avec du matos top niveau

Tout cela n’est qu’une question d’appréciation.
*

Posté en tant qu’invité par Romain:

Voulez vous bien laisser Marco en paix, il n’a rien demandé à personne, il a pris sa vie en main et a fait ce qu’il a voulu, quand à dire que c’était le plus grand, oui c’était le plus grand snowboardeur que la terre ait porté. Et un excellent alpiniste en sus.
Un grand montagnard est un montagnard vivant, c’est bien une phrase de parisien çà tiens…

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Euh…je crois que c’est de Livanos, à l’origine, pas vraiment parisien, plutot greco-marseillais…il rajoutait même « le meilleur horaire c’est d’arriver à 70 ans ! »

Posté en tant qu’invité par Michel C:

Livanos n’a rien de greque. Il a été surnomé comme ça à cause de la consonance de son nom mais il est un pur marseillais.

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Je rigolais, bien sûr…

Posté en tant qu’invité par benoit:

dans le genre et pour alimenter vos diverses reflexions je vous conseille la lecture d’un livre de joe simpson, la dernière Course. Grosse reflexion sur le désir d’aller en montagne, hésitations,… c’est interessant.
Enfin je pense que rien en montagne ne justifie qu’on y laisse la vie. Comme le dit simpson, c’est toujours une erreur de mourir en montagne.

Posté en tant qu’invité par JR:

Les maires ne prennent pas d arretés d’interdiction tout simplement parce que le jour ou cet arrete serait levé, toute personne blessé pourrait se retourner contre le maire… d ou une politique de forte dissuasion.
en gros, interdiction = risque, absence d interdiction = absence de risque
quant a l equipement, style casquette en beton, toujours le meme argument, si c est equipé, la personne responsable de cet equipement devient en parti responsable de la securite…