Posté en tant qu’invité par casscroot:
« Celui qui a attéri sur le glacier de Bionnassay en compagnie de plusieurs mètres cubes de caillasses, peut être qu’il aurait du plaindre un peu moins son argent!! »
Ce n’est qu’une histoire d’argent. Pour beaucoup d’entre-nous, (enfin au moins pour moi) la montagne comporte des dangers, j’essaie de les évaluer aux mieux dans la limite de mes possibilités et connaissances.
Mais le « risque », c’est la part de danger que l’on accepte en fonction de ce que cette mise en danger peut nous rapporter. En gros, c’est comme une balance: à gros dangers, objectif de gros gains (y’a pas que l’argent, surtout dans ce domène).
Dire que des alpinites prennent de trop grand risques, c’est dire que ce qu’il peuvent gagner ne vaut pas leur mise en danger. Mais comment peut-on savoir ce qu’il y a dans leur tête! Comment peut-on évaluer l’intensité de leur rêves! Bien présomptueux celui qui prétendra le savoir…
Tout ce que l’on peut faire, c’est de rassembler tout les éléments pour évaluer le danger, afin de décider « au mieux » du risque que l’on prend en connaissance de cause. C’est à dire, par exemple s’informer ou être informé.
Tant que l’on ne met pas en danger d’autres personnes indépendament de leur volonté(du moins pas plus en danger que le seuil fixé par notre société), il n’y a rien d’immoral à prendre des risques dit « fort » pour le sens commun. Il me semble que c’est le cas du couloir du gouter en ce momment. D’ailleurs, la décision d’informer et non d’interdire vas dans ce sens.
Ceux qui veulent interdire le couloir, par là même imposer leur vision de ce qui est dangereux et de ce qui ne l’est pas.
Donc « celui qui a attéri sur le glacier de Bionnassay en compagnie de plusieurs mètres cubes de caillasses » avait « peut-être » choisit ce risque. Dans ce cas, il a perdu, c’est tout. On peut seulement dire qu’à sa place on n’aurait pas pris ce risque et non lui interdire de le prendre.