Cotations globales

Je crains qu’il n’y ait pas de solution miracle : le mieux me semble d’aller voir les commentaires ds les sorties pour se faire une idée.
Pour la difficulté d’un itinéraire, il y a :

  • le niveau max obligatoire
  • le niveau moyen des longueurs
  • le nombre de longueurs
  • l’altitude
  • l’équipement
  • et ss dtoute encore d’autres choses (s’il y a pas d’équipement, on peut mettre la complexité de l’itinéraire…)
    Sans parler des conditions du moment, de la température du jour, etc…

Un seul de ces critères peut rendre une voie bcp + ardue que prévue…

Et l’éperon des gosses mythiques à St Egrève en AD+, dans ce cas c’est une blague alors ?

Pour le pilier Cheze (du replat, je n’ai pas grimpé celui du rouget), je trouve la cotation à son juste niveau. Par contre c’est 5 à tire-larigot que je trouve surcotée. Et quand je lis 4c ou 5a max, je prends mes responsabilités en partant en grosses ou en chaussons, je ne parle pas de ça quand j’évoque les cotations.

Quant à devoir artifer tous les pas pour maintenir une cotation, ça me paraît une réponse un peu douteuse…
Je ne veux pas être chiante à tout prix, j’essaie juste de comprendre, afin de choisir sereinement les courses où je me ferai plaisir (dans mon niveau donc), et de ne jamais avoir à appeler les secours parce que je suis coincée comme un chat dans un arbre.

« le soucis est de ne pas prendre en compte l’homogénéité des itinéraires sur un massif, et on a donc des incohérences flagrantes ! »

Et donc, je repense aux cotations « chamoniardes ». Comment faire alors, pour aborder un massif nouveau, voire un itinéraire à l’autre bout du monde, si le barème de cotations évolue d’un massif à l’autre ?

L’écart entre les différentes cotations globales se creuse encore plus quand on considère les voies neige-glace-mixte, par exemple AD+ peut alors être nettement plus engagé.

Je ne reprends pas les autres exemples méprisants.
… « une lettre, c’est énorme, vous devriez être contents! » etc

Ben si, entre TD- et TD+ il y a un fossé que je suis incapable de franchir en leader, par exemple ! De la même manière qu’entre D- et D+, il y a souvent ma limite entre grosses possibles et chaussons obligatoires.

Et enfin, à la relecture de l’aide à la cotation: pourquoi la protection et la protégeabilité ne sont elles pas prises en compte ? On est tous d’accord, c’est plus facile de clipper une dégaine que de poser un coinceur ou taper un piton, non ? Donc la difficulté n’est pas la même, si ?

Je pense que c’est à toi de te connaître, avec tes limites, et ne pas regarder que la cotation globale.

Je connais des gens qui ne font que de l’alpi, jamais de couenne, et peuvent passer en tête du 5c très peu équipé.
Pour d’autres très habitués aux couennes et ds le 6b en tête, ce sera très dur de faire du 4c sans rien.
Un débutant un peu doué peut faire une voie équipé en D si l’équipement est bon. Mieux vaut qu’il ne se lance pas tt de suite en leader ds la VN de la Meije qui n’est pourtant que AD.

Bien sûr que si que la cotation globale prend en compte la protegeabilite !
La cotation libre obligée est juste le point de départ pour évaluer la cotation globale minimum.

Ce n’est pas si évident:

D’autre part, est-ce seulement la protégeabilité ou également la qualité et la quantité de l’équipement en place ?

je pense qu’il vaudrait mieux prendre toutes ces cotations (pas seulement en escalade) avec beaucoup de distance
d’abord parce que leur signification varie d’un massif à l’autre, et même d’une face à l’autre d’une même montagne
ensuite parce que le ressenti du grimpeur va varier en fonction de sa force, de sa forme du jour, de la météo et de l’état du terrain, du type de rocher et du type de difficulté
alors vouloir savoir si telle voie va être ressentie tel jour par untel comme du D+ ou du D- me parait totalement utopique, voir absurde
contentons nous de pouvoir dire que si c’est du D, ce n’est pas de la rando ni du trek ni du trail

eh bien quand tu arrives dans un massif que tu ne connais pas, tu testes et tu te testes
cela fait partie des précautions élémentaires

ah bon ?
ce n’est pas de la rando ?

Bah dis donc, ça va bien quand on est retraité et qu’on dispose de beaucoup, beaucoup de temps libre ! Et pour les loooongs itinéraires himalayens par exemple, on fait comment ? On reste 4 mois pour tester avant d’attaquer un projet ?

ben oui !
de toute façon, il faut aussi s’acclimater …

tu peux aussi prendre les risques …
mais ne te plains pas si parfois tu en subis les conséquences
que tu l’acceptes ou non, les cotations seront toujours très subjectives et approximatives

Ah, ben je croyais que l’idée était justement que ce soit un critère objectif.

Hum. Pas besoin de 4 mois, pour la grande majorité des sommets himalayens. Il n’y a pas que l’everest !

bien sur !!
mais avec quelle précision ?
surement pas une précision suffisante pour différentier à coup sur un D+ d’un D-

°[quote=« vref, post:35, topic:194218 »]
mais avec quelle précision ?
surement pas une précision suffisante pour différentier à coup sur un D+ d’un D-
[/quote]

Bonjour.

Vous parlez de quelle activité ?

La différence est une fois plus grande que celle entre AD+ et D−.

toutes
toutes les activités de montagne qui ont une cotation
et en particulier l’escalade

En tout cas lors de notre sortie de cet été, une cordée est restée bloquée après plusieurs essais, ils étaient en grosses et ont été surpris… Ils étaient en train de réchapper (pas l’endroit le plus facile alors que si l’on passe ce passage c’est facile) lorsque nous les avons rejoint, nous venions de la voie du « vieux piton » et j’étais en chaussons du coup je n’ai pas vu la difficulté, et on leur a filé un brin de corde. C’est donc très dur à coter cette histoire, car il y a juste un pas sur toute la voie,…mais qui est à priori obligatoire. Une cordée un peu limite devrait prendre juste une paire de chaussons pour le leader…Plutôt que de changer la cotation, il vaut peut-être mieux signaler ce passage e. Il serait dommage de mettre une cote globale trop élevée, ce qui peut faire peur sans raison à des cordées.

Posiible qu’en Escalade il soit plus difficile, et parfois même inutile à mon avis, de faire des différences entre cotations globales.

En RHM et encore plus en NGM on différencie bien sur C2C, à l’aide des cotations ponctuelle (4a, 4b, M4, M5, etc.), de la cotation E (exposition), de la cotation engagement (I. II, etc), de la cotation X (risques objectifs) et de la cotation P (protection ou protégeabilité). On pondère avec le dénivelé des difficultés et évtl. la haute altitude.
Avec tout ça on se dirige vers une cotation globale plus claire, avec des différences.

(edit)