Cotations gdes voies dans les dolomites

Bonjour,

Je reviens des dolomites et j’ai pas tout compris aux cotations…

J’ai deux topos qui indiquent tous les deux que le cotations données sont les cotations internationales (UIAA) (notées en chiffre romain) avec un tableau d’équivalence qui donnent en gros (vu qu’ils donnent pas la même équivalence)

  • V (international UIAA) => 4c français
  • V+ => 5a
  • VI- => 5b
  • VI => 5c
  • VI+ => 6a
    etc… (moi le reste ça m’intéresse pas bien vu que je dépasse pas vraiment le 6a en gdes voies!!!).

Si on applique ces cotations, j’ai trouvé les niveaux un peu sous-côté : mais c’est peut être parce que c’est de l’escalade assez physique et pas vraiment « à dalle » et surtout que c’est peu équipé ou équipé à l’ancienne.

Ce qui est bizarre, c’est que les rares fois où on a croisé des français, ceux-ci semblaient prendre les cotations à la lettre (genre un VI- c’est un 6a c’est pas un 5b…)… Du coup, on leur cassait le trip en leur disant que finalement le pas de 6a ben finalement c’était du 5b…

Enfin bon, vu l’ambiance TA de certaines voies on n’en est pas à un problème de cotations près, mais ça m’intéresserait de savoir comment considérer ces cotations. Vous avez un avis???

Merci d’avance
Anne

Bonne question. N’hésite pas à rentrer les itinéraires que tu as parcouru pour donner tes impressions et proposer une cotation en chiffres arabes (!)

Posté en tant qu’invité par benn:

[quote=« toutlahaut, id: 907929, post:1, topic:89821 »]Bonjour,

Je reviens des dolomites et j’ai pas tout compris aux cotations…

J’ai deux topos qui indiquent tous les deux que le cotations données sont les cotations internationales (UIAA) (notées en chiffre romain) avec un tableau d’équivalence qui donnent en gros (vu qu’ils donnent pas la même équivalence)

  • V (international UIAA) => 4c français
  • V+ => 5a
  • VI- => 5b
  • VI => 5c
  • VI+ => 6a
    etc… (moi le reste ça m’intéresse pas bien vu que je dépasse pas vraiment le 6a en gdes voies!!!).

Si on applique ces cotations, j’ai trouvé les niveaux un peu sous-côté : mais c’est peut être parce que c’est de l’escalade assez physique et pas vraiment « à dalle » et surtout que c’est peu équipé ou équipé à l’ancienne.

Ce qui est bizarre, c’est que les rares fois où on a croisé des français, ceux-ci semblaient prendre les cotations à la lettre (genre un VI- c’est un 6a c’est pas un 5b…)… Du coup, on leur cassait le trip en leur disant que finalement le pas de 6a ben finalement c’était du 5b…

Enfin bon, vu l’ambiance TA de certaines voies on n’en est pas à un problème de cotations près, mais ça m’intéresserait de savoir comment considérer ces cotations. Vous avez un avis???

Merci d’avance
Anne[/quote]

salut,

j’en reviens aussi des dolomites, dans mon topo, (100 classiques…), la correspondance était plutôt : IV vaudrait environ du 5a. A reconfirmer dans le bouquin, j’ai un peu une memoire de poisson rouge. mais ça expliquerait la sous cotation.

a+ ben

Posté en tant qu’invité par Alfred:

Salut,

Je viens juste d’acheter les deux tomes en anglais « selected dolomites climbs ».
Ils utilisent la cotation UIAA (V, VI, VII,…) mais, pour certaines voies « sportives » (libre) dures, ils utilisent la cotation française, chiffre arabe suivi d’un « F » (7bF, 7cF, …). Bizarre.

Quand je regarde la cotation de quelques grandes voies que j’ai faites dans des difficultés allant de 5c à 6b, dans le massif de Brenta et à la Civetta, je dirais que la cotation est honnête et correspond bien aux cotations des rochers école dolomitiques de Belgique (Marche-les-Dames, Dave).

Par contre, ce qui peut dérouter des grimpeurs habitués au suréquipement béton et aux fissures à camalots, c’est l’engagement dans les longueurs un peu plus facile, et la difficulté de placer des protections. Il convient donc à mon avis de considérer un niveau maximum deux crans en dessous de son niveau à vue en rocher école du même type (ex: 7a en école > 6b dans les grandes voies des Dolomites). Quant au caractère athlétique, les grimpeurs habitués aux dévers des SAE ne devraient pas être surpris. Encore qu’en SAE, on n’a pas de sac à dos, il ne fait pas froid et les voies ne font pas cinq cent ou mille mètres de haut.