Ben c’est le cas pour toutes les cotations ! En alpi neige, l’enneigement d’un couloir change totalement la difficulté, en rocher aussi (arête d’altitude), pareil en ski, etc.
Voici comment je considère que l’on devrait coter en neige ou glace :
- On regarde l’englacement/enneigement maximum de l’année, sur plusieurs années.
- On fait la moyenne de ces maximums : c’est l’englacement/enneigement maximum moyen, correspondant aux conditions dites « normales ».
- On cote la difficulté de l’itinéraire avec ces conditions, en supposant la glace/neige vierge et bonne.
Ensuite, pour utiliser la cotation :
- On regarde la cotation « difficultés » du topo.
- On regarde la cotation « conditions » dans les sorties récentes de cette itinéraire (ou on extrapole d’après toutes els infos qu’on peut avoir du coin).
- On corrige la cotation « difficultés » en fonction de la cotation « conditions ».
Cela fonctionne si la cotation « conditions » est correctement renseignée : - excécrable à moyennes : les conditions sont plus mauvaises que les conditions « normales », c’est à dire que l’itinéraire est plus difficile, mais c’est peut être parfois ce que l’on recherche.
- bonnes : les conditions sont « normales »
- excellentes : les conditions sont meilleures que les conditions « normales », c’est à dire que l’itinéraire est plus facile.
Ainsi, juste en regardant la cotation globale et la cotation conditions dans une liste de sorties, on devrait pouvoir juger rapidement de la difficulté réelle. Ca reste approximatif avec plein de défauts, mais c’est l’idée.
Un défaut est que la cotation « conditions » résument 2 paramètres : la quantité de neige ou glace, et sa qualité. Du coup on peut avoir de la bonne neige mais sur 50% de l’itinéraire, le reste est déneigée, ou une grosse quantité de neige, mais toute pourrie : dans les 2 cas les conditions sont mauvaises, mais l’influence sur les difficultés réelles n’est pas la même.