Comment j’ai raté cette discussion passionnante…
Heu… c’est fréquent les cotations avec des + dans le 5, pas uniquement sur C2C. Je connais même une voie en 3b+ mais ça c’est une blague de l’ouvreur.
Il n’y a rien à convertir, qu’importe même étant donné les grandes variations des cotations d’un site à l’autre et leur subjectivité. 5b+ ça veut juste dire que, suivant l’avis personnel de l’équipeur c’est un gros 5b mais pas encore 5c.
C’est peut-être le but mais c’est une utopie.
Encore faudrait-il pouvoir chiffrer l’écart de difficulté. Comment ça se mesure ? Faut-il par exemple considérer le nombre de grimpeurs qui passent une certaine difficulté, le nombre de grimpeurs qui passent la cotation au dessus et le rapport entre deux cotations devrait être constant.
Par exemple si 64 grimpeurs passent du 6a et parmi eux 32 grimpeurs passent du 6b alors 16 de ces grimpeurs passeront du 6c… on aurait un rapport 2 entre les cotations. Mouais… c’est pas gagné d’établir des cotations comme ça.
Il n’y a que 2 cotations : « ça passe » ou « ça casse »
En réalité il faut comprendre qu’une cotation c’est juste une indication de la difficulté d’une voie que tu ne connais pas pour que tu puisses décider d’essayer ou non. Une fois que tu connais la voie, qu’importe la cotation, tu sais si elle te convient pour t’échauffer, si elle va te poser un problème, si tu as besoin de la travailler.
Tu peux trouver au moins autant de plaisir, plus peut-être, à réussir une 6a après un long travail qu’une 6b à vue. Parce que la 6a t’a posé un problème que tu as résolu alors que la 6b te convenait plus.