JE ne quantifie rien, cette quantification se fait par consensus (!), par tatonnements, par réajustements… et il y a donc nombreuses discrépances, locales, nationales, temporelles, selon le type de rocher, etc. Typiquement, il y a souvent de l’incompréhension chez les grimpeurs de SAE (surtout dévers et surplomb) quand ils se retrouvent en extérieur à faire de l’adhérence ou du gratton.
La tendance générale est cependant à la linéarité (d’un cran au suivant) - tous types d’escalade confondus - (il faut s’y faire, les uns préfèrent les surplombs car ils y sont plus à l’aise, les autres préfèrent les petits grattons).
Quant aux cotations sur c2c :
, avec les valeurs intermédiaires 5a+, 5b+ et 5c+, elles offrent la possibilité (la liberté) d’utiliser ces valeurs - sans pour autant les proposer comme étant des cotations « linéaires » c’est à dire sans quantifier la différence entre 5a et 5a+ comme étant la même différence existant entre 6a et 6a+.
C2c offre donc un large diapason : la possibilité d’utiliser des valeurs intermédiaires pour le 5e degré. Excellent ! (et si je veux du linéaire, je n’utilise que 5a, 5b, et 5c).
Dans l’optique d’une telle ouverture (5a+, 5b+ et 5c+), on pourrait imaginer de proposer sur c2c l’ouverture suivante : trois niveaux pour le 1 et trois niveaux pour le 2. Quiconque voudrait les utiliser (par exemple les grimpeurs de bloc) pourrait le faire, et quiconque n’y voit aucun intérêt pourrait tout simplement ignorer ces valeurs (comme je peux m’accomoder des valeurs 5a+, 5b+ et 5c+ et ne les utiliser que si j’en vois l’intérêt).