Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Les cotations sont en principe révisées à chaque édition d’un topo. Parce que la mesure s’affine au fur et à mesure des ascensions. Et on peut dire que la cotation sera d’autant plus fiable que de nombreux grimpeurs, limites dans le niveau de la voie, auront donné leur avis.
Mais une cotation peut aussi évoluer parce que la voie a évolué : prises qui cassent, trous qui se creusent, fissures qui s’élargissent… et rocher qui se patine.
Pourtant, j’ai souvent eu l’impression que sur le calcaire du sud, la cotation était vite figée, et ne tenait pas compte de la patine des prises. Combien de fois ai-je entendu : « oui, c’était un beau 6a dans le temps, mais patiné comme il est, ça vaut bien 6b maintenant »… sauf que le topo affiche toujours la cotation d’origine, 6a. Très désagréable quand on arrive sur un site inconnu, et qu’on choisit ses voies, au coup d’oeil bien sûr mais aussi à l’aide du topo !
Il me semble qu’une cotation, pour avoir un quelconque intérêt, doit mesurer la difficuté à réussir la voie aujourd’hui. Et pour les amateurs d’histoire alpine - dont je suis - rien n’empêche une mention donnant la cotation à l’ouverture.
Qu’en pensez-vous ?