Posté en tant qu’invité par KatyaT:
Quand la cotation d’une voie est 5b (5a obl.) - quel niveau faut-il pour passer? 5a ou bien 5b?
Cot. n (n-1 obl.) - ca veut dire quoi?
Posté en tant qu’invité par marco:
Salut
Ca veut dire qu’avec 5a tu t’en sors en tirant au clou:
-Le 5a est obligaoire pour arriver en haut de la voie (en bon état mais avec des ptites astuces).
-Le 5B te permet de tout faire en libre « proprement »
Voilà…
Posté en tant qu’invité par J2LH:
KatyaT a écrit:
Quand la cotation d’une voie est 5b (5a obl.) - quel niveau
faut-il pour passer? 5a ou bien 5b?
Il faut être 5b pour avoir toutes les chances de passer à vue mais avec un niveau de 5a tu dois y arriver même si tu dois t’y reprendre à plusieurs fois ou en tirant au clou.
Posté en tant qu’invité par KatyaT:
T.F., t’avais raison.
On considère les « astuces » comme le moyen d’arriver au sommet.KatyaT a écrit:
Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:
Ben non, s’ils avaient voulu dire qu’un 5a passe en tirant au clou, ils auraient mis 5a >A0.
Dans le cas que tu cites, je pense que la voie ne presente aucun pas qu’un grimpeur de niveau 5a ne peut pas passer. Par contre, etant donne certains parametres de la voie (longueur, expo, …) font qu’il vaut mieux etre 5b pour la reussir a vue.
KatyaT a écrit:
Quand la cotation d’une voie est 5b (5a obl.) - quel niveau
faut-il pour passer? 5a ou bien 5b?
Posté en tant qu’invité par ThomasR:
Je ne crois pas Pat. Tirer au clou, c’est choper la dégaine ou mettre un pied sur le spit. C’est artificiel mais ça n’est pas de l’artif.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
ThomasR a écrit:
Je ne crois pas Pat. Tirer au clou, c’est choper la dégaine ou
mettre un pied sur le spit. C’est artificiel mais ça n’est pas
de l’artif.
Si, A0 c’est ça, le premier degré de l’artif (ou j’excelle d’après 1C+)
Posté en tant qu’invité par Thomastoto:
KatyaT a écrit:
Quand la cotation d’une voie est 5b (5a obl.) - quel niveau faut-il pour passer? 5a ou >bien 5b?
La reponse de Marco
Ca veut dire qu’avec 5a tu t’en sors en tirant au clou:
-Le 5a est obligaoire pour arriver en haut de la voie (en bon état mais avec des ptites >astuces).
-Le 5B te permet de tout faire en libre « proprement »
et de JH2
Il faut être 5b pour avoir toutes les chances de passer à vue mais avec un niveau de 5a >tu dois y arriver même si tu dois t’y reprendre à plusieurs fois ou en tirant au clou.
Ces 2 réponses me convenaient bien mais quelle est donc la difference d’une voie cotée 5b/ 5a oligatoire et 5b/ A0
Katyat n’a pas précisé qu’il sagit de renseignements pris dans un topo pour une grande voir sportive en montagne.
T. F
Posté en tant qu’invité par ThomasR:
Je ne parle pas du A0, mais de cette phrase dans son intégralité, qui suppose que "tirer au clou " signifie implicitement et exclusivement faire de l’artif. A mon avis, « tirer au clou » signifie également s’aider des dégaines ou des points.
« Ben non, s’ils avaient voulu dire qu’un 5a passe en tirant au clou, ils auraient mis 5a >A0 ».
Posté en tant qu’invité par ThomasR:
Une voie cotée 5b est minimum 5b en libre (ou A0 si tu sais faire de l’artif).
Une voie cotée 5b/5a obligatoire est du 5b en libre, du 5a en libre si tu t’aides avec les points en place sans matériel d’artif.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Bah, déjà il faut bien voir que ces cotations n’ont rien d’officiel et dépendent des habitudes de l’auteur du topo.
Pour moi :
5b / 5a oblig. ça veut dire qu’en libre ça vaut 5b mais qu’avec un niveau de 5a en libre on va réussir à passer.
5b / A0 ça veut dire que c’est 5b en libre avec un passage obligé en A0, c’est à dire du tire-clou (par exemple dans un passage bien au dessus de 5b en libre qui n’aurait pas de sens au milieu d’une grande voie en 5b)
Posté en tant qu’invité par KatyaT:
Peu importe, on y passe!
Je fasse l’effort quand même ne pas tirer sur la dégaine.
Thomastoto a écrit:
Ces 2 réponses me convenaient bien mais quelle est donc la
difference d’une voie cotée 5b/ 5a oligatoire et 5b/ A0
Posté en tant qu’invité par marco:
ouaip J2LH
100% ok avec toi!!!
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Grosso modo : pour une grande voie, il y a deux types de cotation.
- La cotation longueur par longueur ; on cote comme en falaise, c’est-à-dire en libre et enchainé.
- Parfois on ajoute la possibilité de passer en artif quand un pas est nettement plus dur que le reste de la voie ; par exemple, dans une voie assez homogène dans le 5c, avec une longueur en 6c, on pourra trouver « 6c ou A0/6a », ce qui veut dire qu’en libre c’est 6c, mais en passant le pas dur en artif (A0) le reste de la longueur cote 6a.
- Parfois une longueur est infaisable en libre, et on la cote par exemple A0/6b (= un peu d’artif, et un peu de libre en 6b).
- La cotation globale : elle est de deux types.
a) Une gradation en lettres (D, TD, ED etc…) qui en plus de la difficulté par longueur va tenir compte de l’enchaînement de toutes ces longueurs, de son aspect plus ou moins soutenu (6 longueurs en 6b c’est plus dur qu’une longeur en 6b et 5 longeurs en 4c…).
b) Et j’en viens enfin à ce qui t’intéresse : une cotation chiffrée style 5b (5a obligé), qui signifie :
- cotation en libre de la longueur la plus dure : 5b (on parle en général de la difficulté max) ;
- cotation obligatoire : 5a ; c’est le niveau requis pour sortir la voie en s’autorisant de « tricher », i.e. en s’autorisant non seulement des repos (pas d’enchaînement donc), mais aussi de l’A0 (tire-clou) ; en gros, c’est la cotation en libre des passages entre les clous, où il est impossible de progresser autrement qu’avec les prises naturelles.
Là où ça se complique, c’est quand on s’autorise les coinceurs. Imagine dans une longueur de 6a, qu’entre deux points, il y ait un pas de 5c (au pire) : cotation 6a (5c obligé). Mais s’il y a une bonne fissure entre ces deux points, et qu’en y posant un coinceur et en tirant dessus, on shunte cette difficulté, il est possible qu’en libre on ne dépasse pas le 5b. Doit-on écrire pour autant 5b obligé ? C’est ce que fait Cambon (*), mais je ne crois pas que ce soit systématique chez tous les auteurs. Donc, bien lire le préambule des topos, qui souvent explique ce qu’on y entend par cotation obligatoire.
(*)C’est la cotation du passage d’escalade où aucune aide apportée par du matériel (en place, ou à placer : piton, spit, coinceur) n’est plus possible. J.M. Cambon.
Information utile pour le grimpeur aguerri aux techniques du TA, mais pas pertinente pour le grimpeur sportif…
Posté en tant qu’invité par KatyaT:
Merci, c’est bien claire.
Posté en tant qu’invité par jean:
A préciser dans la cotation obl , que c’est comme les cotations en écoles , un 6b qui ressemble plus à un 6c ou l’inverse , et aussi l’engagement entre les pts , un 6b obl à 2m du spit est differend quand il se trouve à 4m , d’ou l’importance de connaitre le style d’équipement de l’ouvreur , et de maitriser les techniques de triche , avec coinceurs et l’arme absolue en calcaire le crochet goute d’eau.
Bref au début vaut mieux la jouer modeste , et de privilegier les voies qui se descendent en rappel .
Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:
L’art de mettre tout le monde d’accord!
J.Marc a écrit:
une cotation
chiffrée style 5b (5a obligé), qui signifie :
- cotation en libre de la longueur la plus dure : 5b (on parle
en général de la difficulté max) ;- cotation obligatoire : 5a ; c’est le niveau requis pour
sortir la voie en s’autorisant de « tricher », i.e. en
s’autorisant non seulement des repos (pas d’enchaînement donc),
mais aussi de l’A0 (tire-clou) ; en gros, c’est la cotation en
libre des passages entre les clous, où il est impossible de
progresser autrement qu’avec les prises naturelles.
Posté en tant qu’invité par tetof:
Doit-on écrire pour autant 5b obligé ? C’est ce que fait Cambon (*), mais je ne crois pas que ce soit systématique chez tous les auteurs. Donc, bien lire le préambule des topos, qui souvent explique ce qu’on y entend par cotation obligatoire.
C’est une régle type « Voie sportive » : je part avec 12 dégaines et je ne bricole pas. C’est la seule rêgle parfaitement défini.
La cotation obligatoire devient une notion très relative dès que tu sorts de la rêgle « Voie sportive ». Il n’y a pas de cotation obligatoire dans les voies en fissures de Piola, un crochet goutte d’eau change beaucoup de chose dans certains calcaire etc… Si tu t’autorises tous le matos d’artifs, une cotation obligatoire peut se transformer en A0, A1 - A5 etc…
=> la cotation obligatoire est une notion encorre plus relative que la cotation technique. Il faut effectivement bien lire le préambule mais cela sert également de connaitre les ouvreurs et l’année d’ouverture.
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
C’est une régle type « Voie sportive » : je part avec 12 dégaines et je ne bricole pas. C’est la seule rêgle parfaitement défini.
C’est la seule règle qui soit objective, certes, mais ce n’est pas, par exemple, celle de Cambon… et ici c’est l’usage qui nous intéresse.
La cotation obligatoire devient une notion très relative dès que tu sorts de la rêgle « Voie sportive ».
C’est certain.
la cotation obligatoire est une notion encorre plus relative que la cotation technique. Il faut effectivement bien lire le préambule mais cela sert également de connaitre les ouvreurs et l’année d’ouverture.
D’accord.
Posté en tant qu’invité par sacapofdu06:
100% d’accord!