Cordillère Blanche au Pérou - Restriction d'accès!

Posté en tant qu’invité par Sergent Garcia:

Boycotter ou mettre la pression :
Nevertheless, Sevi Bohorquez, the highly experienced Andes climber the author of « Cordillera Blanca, Escaladas, Parte norte » , suggests that pressure applied on the Park’s Office may help this measure to be dropped. Protest emails should be sent to pnhuascaran@gmail.com

Posté en tant qu’invité par Hub73:

[quote=« zorro, id: 1752471, post:19, topic:155653 »]oui, boycot.
Ca fera de la place pour ceux qui ont le simple bon sens de prendre leur carte du club alpin :lol: :lol: :lol: :lol:[/quote]

…on dirait que Z… a un pourcentage sur les adhésions au CAF ???

Posté en tant qu’invité par zorro:

Quand il s’agit de faire des trips a l’etranger, il est evident qu’avoir des documents « officiels » est un atout, voir une nécessité. Il y a le passeport mais la carte du club alpin est bien evidement un atout pour toutes les questions relatives a l’alpinisme. Idem pour la carte pro des professionels ou meme dans une moindre mesure un brevet d’encadrement amateur.

Rien de bien nouveau. Ca existe depuis que les clubs montagnes existent ! C’est la meme chose pour la FFME !

Mais chacun est libre de se faire avoir au poste de garde :lol: :lol: :lol:

Posté en tant qu’invité par zorro:

[quote=« Sergent Garcia, id: 1752473, post:20, topic:155653 »]J’imagine que Bruno avait aussi une carte-licence-assurance d’un club quelconque.

Tout ca c’est pour faire du beurre sur le gringo.
Bientôt des royalties pour chaque sommet ?[/quote]

Manifestement, Bruno n’avait pas de carte de club !

Tant mieux si ces pays peuvent gagner de l’argent sur le dos des touristes « fortunés » que nous sommes.

Je suis allé là bas pour faire quelques sommets en autonomie l’année dernière (2014) et c’était déjà d’actualité, et ça ne datait pas de la dernière pluie. Ca fesait déjà plusieurs années que le parc communiquait sur cette obligation d’être affilié à un club. Ils mettent à jour cette règle chaque année.

Alors basé au Chili, je me suis affilié à la fédération chilienne.

Ce qui est sur, c’est que les contrôles ne sont pas systématiques. Nous sommes allés dans la vallée du Tocclaraju (avec entre autre l’Ischinca, l’Urus…) sans voir personne, tandis que dans la vallée de l’Arteson, on nous a arrêté à l’entrée pour nous demander nos cartes. D’autres amis qui étaient partis l’année précédente n’ont jamais été controlés. Il semblerait tout de même qu’il y a plus de contrôles dans les lieux plus fréquentés.

Sinon, passez de nuit :stuck_out_tongue:

Le véritable problème est que cette restriction d’accès existait depuis le début dans la constitution du parc (d’après l’article de l’annonce), mais qu’il ne la mette en application que depuis l’année dernière, et de façon quelque peu étrange. Le « Carnete de Experienca » n’est pas un vrai document. La carte d’affiliation a un club semble permettre de passer aujourd’hui, mais n’est pas un moyen officiel (il faut négocier pour que ça passe), c’est au bon vouloir des gardes. L’année prochaine il est fort à parier que même cette carte ne permettra plus de franchir le poste de contrôle. Bref, ces documents ne sont qu’un leurre temporaire pour faire avaler la pilule le temps de mettre en place de façon ferme cette restriction.

Ensuite je ne vois absolument pas en quoi avoir une licence CAF est un gage d’expérience. On peut très bien acheter une licence la veille du départ. Et pour avoir fait de la montagne dans plusieurs pays d’Amérique du Sud (et ailleurs), une licence CAF ne m’a jamais servi. Pour l’intérêt de cette licence CAF vis à vis des messages de zorro, je ne m’étendrai pas c’est un autre débat (stérile) qui n’a pas sa place ici.

Enfin pour la diffusion de l’information de la part du Parc, il n’y en a aucune. Il faut arriver au poste de contrôle (donc déjà avoir fait le voyage plus 1 à 3h de route de Huaraz) pour en être informé. De même que pour les taxes d’entrée, mais ça c’est déjà plus classique, y a moins de surprise. Enfin si certains ne voient pas de contraintes ou limites à être obligé de prendre un guide tant mieux pour eux. Mais il n’y a qu’à imaginer le même procédé dans les Alpes et on réalise déjà mieux le décalage, voire son absurdité par rapport à ce qu’on y cherche.

Ben merci d’avoir partagé cette info… Où/comment est-ce que le parc communique sur cette obligation ?

[quote=« VivienD, id: 1752511, post:25, topic:155653 »]Ce qui est sur, c’est que les contrôles ne sont pas systématiques. Nous sommes allés dans la vallée du Tocclaraju (avec entre autre l’Ischinca, l’Urus…) sans voir personne, tandis que dans la vallée de l’Arteson, on nous a arrêté à l’entrée pour nous demander nos cartes. D’autres amis qui étaient partis l’année précédente n’ont jamais été controlés. Il semblerait tout de même qu’il y a plus de contrôles dans les lieux plus fréquentés.

Sinon, passez de nuit :P[/quote]

C’est effectivement le sentiment que j’ai eu. Mais ça veut dire qu’il faut jouer. Et vu l’accueil qu’on a eu aux postes de contrôle, on avait pas trop envie de jouer avec eux…

C’était aussi le cas durant l’été 2013 dans la Cordillère Blanche. Toutefois, comme cela a été rappelé plus haut, les « simples randonneurs » n’étaient pas concernés et le contenu du sac pas vérifié non plus !

Pour ce qui est de notre mode de fonctionnement associatif (généralisable à l’Europe en général), ton affirmation est justifiée, on le sait bien.
Mais c’est loin d’être la cas ailleurs, particulièrement dans les pays de l’Est où l’appartenance à un club de montagne est un réel et sérieux gage de compétence (eu égard au fonctionnement de ces clubs et des formations qui y sont dispensées « obligatoirement »).
Quant à l’Amérique du Sud, la pratique de la montagne, y compris la rando est très marginale (et je ne parle même pas du ski de rando). L’appartenance à un club et être capable d’en exhiber la carte est une chose rare (au Chili par exemple) et pour le pékin moyen du coin, une simple carte tant soit peu officielle fait de vous un potentiel « andiniste » digne de ce nom, surtout s’il est étranger. Si on fait un retour en arrière sur la pratique de nos anciens, c’était à peu près la même chose chez nous au début du siècle dernier et jusque dans les années 50/60.

Posté en tant qu’invité par zorro:

Je n’ai jamais écrit que c’était un gage d’expérience. Ca permet surtout de t’ouvrir des portes !
BA a bien résumé. A maintes reprises, j’ai utilisé ma carte du club alpin dans les pays de l’Est mais également dans les Amériques. A l’étranger, ça ne fait jamais de mal de montrer qu’on fait partie d’un club alpin (ou de la FFME).

Manifestement, certain se font avoir comme des bleus. :wink:

En gros, c’est connu depuis plusieurs années mais tu as joué et tu as perdu. :wink: Pas de quoi en faire un fromage.
Il fallait se te renseigner avant. Manifestement, il suffisait de passer un coup de fil à la maison du parc.

Il n’en fait fait pas un fromage il prévient juste les autres personnes pour qu’elles ne se fassent pas avoir comme lui.

Les dimanches pluvieux ne t’oblige pas à être détestable sur tous les sujets sur lesquels tu as des tocs. tu es vraiment pénible pour pourrir un nombre incalculable de sujets.

Posté en tant qu’invité par zorro:

Voir :

C’est un peu le souci également en Equateur. Prouver son expérience, mais comment?
J’ai demandé à un guide que je connais de me signer un carnet de courses que j’aurais rempli mais il n’a pas voulu.

Heureusement, les divers parcs ne sont pas que dédiés à la haute montagne. Donc à l’entrée, je prétexte y entrer pour du simple rando-camping.
Et le gardien de refuge n’a pas vocation à t’empêcher d’y aller. Il peut à la rigueur conseiller ou faire signer une décharge ceux qui vont monter.
Mais pour peu que tu campes à côté, pfouit! plus personne pour t’embêter.

Posté en tant qu’invité par zorro:

[quote=« oli974, id: 1752575, post:32, topic:155653 »]

C’est un peu le souci également en Equateur. Prouver son expérience, mais comment?[/quote]

Tout simplement en lui fournissant ce qu’il demandait : carte du club alpin (ou de la FFME). Une carte professionnel, un brevet d’encadrement bénévole etc.

On peut toujours critiquer l’idée sous-jacente et claironner la non appartenance à une tribu. N’empêche que cela fonctionne et que les personnes ne souhaitant pas appartenir à une tribu n’ont qu’à assumer. N’oublions pas que nos clubs Européens ont écrit une grande partie de l’histoire de l’alpinisme et qu’ils sont donc connus. Pour un garde péruvien, ça doit même sembler inconcevable qu’un alpinisme français ne soit pas membre du club alpin (ou de la FFME).

Par ailleurs, cela facilitera toujours les éventuels contacts avec les clubs alpins de la « région » (Argentina, Chile, Brazil), dommage le Pérou ne fait pas partie de l’UIAA) qui pourront éventuellement répondre à des questions.

A parier que dans les années à venir, cette carte ne permettra plus de franchir les postes de contrôle comme ‹ prouver son expérience › n’est pas le vrai problème ici. Puis je réédite, avoir une carte CAF (ou FFME) ne prouve aucunement une expérience de la montagne, encore moins une pratique ‹ sécurite ›.

J’adore! Heureusement que les gardes péruviens connaissent la liste des clubs de montagne de chaque pays à travers le monde!

Dommage que mon message qui visait à informer le plus grand nombre de cette restriction unique dans le monde (à ma connaissance) dérive sur des cocoricos associatifs.

C’est marrant parce qu’une carte CAF ou FFME ne prouve rien. Quand j’étais au CAF, je n’avais aucune expérience en alpinisme!
Seul un carnet de courses dûment signé et tamponné pourrait avoir une valeur et encore! Faire cent courses entre 3000 et 4000, est-ce une expérience de la très haute altitude (5000-7000) et en isolement P4, j’entends des lieux sans réseau GSM, à 30 kms du 1er bled (qui lui-même n’a pas forcément l’électricité) et sans aucune possibilité d’hélico?

Quoi qu’il en soit, en Equateur, si ton carnet de courses ne comporte pas de courses andines, ça ne sert à rien!

Posté en tant qu’invité par zorro:

La question n’est pas de savoir si cela prouve son expérience ou si cela sert à quelque chose. La question est seulement de savoir si cela convient aux gardiens du parc. Manifestement oui !

Ben non. Il faut des permis au Nepal, même pour marcher.

[quote=« Bruno W, id: 1752581, post:34, topic:155653 »]Pour un garde péruvien, ça doit même sembler inconcevable qu’un alpinisme français ne soit pas membre du club alpin (ou de la FFME).

J’adore! Heureusement que les gardes péruviens connaissent la liste des clubs de montagne de chaque pays à travers le monde![/quote]
Il connaitra toujours mieux un club Alpin que ta personne ! C’est comme un passeport. Personne ne te connait au Perou mais ton passeport permet de te rattacher à la France et donc à quelques choses de connu.
C’est du simple bon sens.

En Equateur, je ne crois pas (Le discours que j’entends souvent, c’est que les Andes, c’est pas les Alpes!), mais attendons les retours d’expériences!

Mon dieu la puenteur morale et l’odeur l’odeur rence que dégagent ces blaireaux qui peuvent se payer un billet d’avion au prix de ce que gagnent les gens en au moins six mois pour passer des VACANCES et qui viennent en plus gémir en se tordant les mains pour parce qu’on leur demande de payer un droit d’accès qui représente moins que ce qu’ils gagnent en un jour. Plus que mesquin, minable.

Bof, le principal pb n’est pas de payer un droit d’accès mais que l’on t’impose un guide…L’info donnée dans le message initial est donc très intéressante. Après chacun décide de comment il veut pratiquer.

Posté en tant qu’invité par zorro:

Les propos ne font peut être pas dans la dentelles mais je partage le fond.

Ca fait donc moins de 100€ + refuge + bouffe, a diviser par le nombre de personne.
Pour un groupe de 3 personnes, ça ne fait pas grand chose par rapport au budget du voyage.

On peut également noter que le « guide » est payé 100€ brut pour 3 jours.

Cette discussion pour 100 € ne sent effectivement pas très bon.