Attention, les sommets de la Cordillère Blanche situés dans le Parc du Huascaran sont soumis à une restriction d’accès. Il devient en effet difficile, voire impossible, de réaliser des ascensions de sommets sans guide dans ce parc. Voir par exemple l’article suivant qui décrit très bien le problème: http://www.planetmountain.com/english/News/shownews1.lasso?l=2&keyid=41895
Au niveau des postes de contrôle (aux entrées du parc), il vous sera demandé un « carnete de experienca » si vous souhaitez faire une ascension sans guide. Il n’est pas possible d’acquérir ce document à la Maison du Parc située à Huaraz comme vous le préconise les gardes des postes de contrôle. Officieusement, ce document énigmatique semble pouvoir être remplacé (pour l’instant) par une carte d’affiliation à un club, comme une licence au CAF. Sinon une course classique comme le Pisco coûte environ 300 US$ par personne (été 2015)…
La mésaventure à l’origine de ce message: Je fais remonté le problème suite à notre voyage en juillet. Nous souhaitions notamment faire le Pisco. Ben impossible de passer le poste de contrôle à l’entrée du parc sans ce sésame. Grosse prise de tête à l’entrée dans le Parc avec le garde. Nous voulions faire le Pisco en autonomie (comprendre sans guide). Il nous a demandé notre « carnete de experienca ». Le quoi ? Jamais réussi à comprendre si ce document existe vraiment. Après quelques échanges, un guide nous dit « Mais sinon vous n’avez pas une licence de club? », « Ben non »… on ne fait partie d’aucune tribue… « Vous ne pouvez pas passez sans ces documents, vous êtes obligés de prendre un guide » (= 300 US$/pers)! Aaarrrggghhh mais où sommes nous ??? Le garde nous recommande sinon d’aller à la Maison du Parc à Huaraz pour obtenir ce graal, le fameux « carnete de experienca ». Ben on s’en gentillement fait jeté. A vrai dire, on a même pas réussi à franchir le seuil de la porte. Unanimement les 4 gardes présents à l’entrée nous ont dit: « Vous n’avez pas ce papier? Alors vous n’avez pas le choix, vous devez prendre un guide »…
) et il faut accepter aussi une part d’imprévisible, de galère quand on voyage.