Posté en tant qu’invité par Bubu:
l’idée n’est pas que le mousqueton risque réellement de péter,
mais plutôt que, si on diminue le nombre de maillons dans la
chaîne « d’assurage », il y a moins de chance que qqch pète…
Ouais mais l’idée de mettre un mousqueton est de gagner du temps et de la facilité pour faire un secours.
En gros, si tu es assuré par un mousqueton, tu peux te dégager en 10s si la corde n’est pas tendue, et assez facilement si la corde est un peu tendue (et pas du tout si elle est bien tendue, mais dans ce cas ça veut dire que l’on supporte tout le poids du gars et qu’il ne faut pas se décorder).
Si tu es assuré direct sur la corde, pour peu que tu ais brassé à pied ou que tu sois tombé sur l’itinéraire, le noeud peut être mouillé, et si tu as maintenu la corde tendu, le noeud est un peu serré.
Tout de suite là, pour se décorder, ça prend plus de temps !
On parle d’un randonneur encordé au milieu de la corde (pour un encordement à 3) sur un glacier à ski, et non d’un encordement à 2 pour une course d’alpi en rocher.
En plus pour les 2 autres, comme il faut une réserve de corde pour le mouflage, il faut aussi s’encorder sans utiliser le bout de la corde. Lors d’un exercice de mouflage sur une crevasse, on comprend vite l’intérêt de pouvoir se décorder rapidement.
Et même, pour celui qui est au milieu, un prussik est préférable car cela évite d’avoir un noeud à passer dans le mouflage dans le cas où le premier chute, le second est entrainé sur qq mètre mais se retient près du bord de la crevasse, et le corps mort pour le secours ne peux être installé qu’au niveau du 3ème, suffisement loin de la crevasse. Cas pas si improbable que ça en fin de compte (c’est aussi le cas si le second est loin de la crevasse où est tombé le premier, mais se trouve sur un autre pont de neige).