L’équipement des falaise ça a toujours été plus ou moins du bénévolat. Des privés, des associations, des clubs…
Je dis plus ou moins car il y a aussi parfois des guides.
Il s’agit de pouvoir apporter des réponses à des gestionnaires/propriétaires qui demandent souvent « ce que ça coûte » et « ce que ça leur rapporte ». Il y a aussi une réflexion sur les portails (rares) genre: Martinswand / Galerie - sport climbing innsbruck tirol
Quel que soit l’équipement de loisirs, il est assez facile de savoir ce que ça coûte, et bien plus difficile de savoir ce que ça rapporte. Presque toujours les recettes directement liées aux entrées sur l’activité sont bien plus faibles que ce que ça rapporte à la commune : les personnes viennent et pour certains se logent, se nourrissent, font des achats sur place. Si une personne vient pour cette activité là, le reste de la famille vient aussi et pratique d’autres activités, etc.
Beaucoup d’activités n’ont pas une couverture de leur coût par les recettes directement liées à l’activité, mais seulement avec un complément qui peut être par un subventionnement répartissant par les impôts et taxes ce que les personnes amenées directement ou indirectement par un ensemble d’activités ont généré comme recettes.
Ça me rappelle un projet d’équipement sur une commune proche d’Oyonnax, falaise bord de route qui aurait été fréquentée par les écoles d’escalade du club et les grimpeurs locaux. Réponse de la mairesse : ça me rapporte quoi ? Ok mais si vous vous occupez bénévolement des enfants de la commune (zup, genre périscolaire avant que ça existe). Du coup la falaise est restée en l’état…
Un peu maladroit j’admets : je viens de rayer "(et de l’entretien)
J’avais ajouté « (et de l’entretien) » pour rester dans le sujet, mais justement c’est bien ce qui ne va pas : j’édite et je retire.
Ma remarque vient en dessous d’une citation qui avait été faite par @eric_b sur la micro économie qui caractérise l’ouverture (pas les grosses initiatives officielles, la « spontanée », ou quasi personnelle ou très locale), et à laquelle je souscris.
Je n’ai pas d’opposition à y contribuer financièrement (à l’ouverture) à l’occasion. Le fait que ça passe par une structure, qu’il s’agisse au hasard d’un club « chaud » du 69 ou autre a d’ailleurs deux effets bénéfiques (au delà du financement lui-même) :
même si le club est un peu « fermé » sur lui-même, le fait que ça passe par un collectif fait qu’on ne finance pas un illuminé isolé
le fait pour cette structure de recevoir du financement devrait éteindre un peu les prétentions à l’exclusivité sur des domaines entiers, au nom d’une économie du topo qui brasse des sommes dérisoires.
Pour ce qui est de l’entretien, on est dans une logique différente : celle du maintien en état, aux normes (etc) d’un patrimoine commun, qui a à un certain moment été « adoubé ». Les gars qui font du rééquipement dans ce contexte font bien sûr un travail (et qualifié) qu’il n’y a aucune raison de ne pas rémunérer.
ça rapporte de l’attractivité touristique, de l’image de marque, de la publicité gratuite dans les magasines spécialisés et les réseaux sociaux
alors le particulier qui possède le bout de terrain, ça ne lui rapportera rien, en effet.
mais a-t-il acheté / ne pas vendu le bout de terrain pour la falaise en elle-même ? ou pour la forêt ou les terres agricole associées ?
Je dirais même que pour le privé, ça lui apporte des emmerdes…
Des gens sur son terrain, des voitures garées en vrac, des sentiers sauvages, des déchets et autres traces de bivouac / de feu, potentiellement des emmerdes juridiques en cas d’accident.
Effectivement on est plutôt en accord sur ce point.
L’idée de passer par un club, ou ce genre d’acteur local (qui peut être une asso dont la raison d’être est le rééquipement) me semble avoir l’avantage de ne pas déséquilibrer les fonds entre des sites fréquentés et d’autres plus confidentiels mais à l’importance locale (genre le site pas fou fou mais où tous les grimpeurs du coin ont appris car pratique pour l’encadrement)
Ca lui apporte surtout des emmerdes en cas d’accident 'ffectivement.
Mais le proprio, c’est celui du terrain du dessus. Donc, sauf si les voies sont accessibles par des rappels, il ne voit pas les nuisances. Il peut même ne pas savoir qu’on grimpe sur sa falaise si les voies ne sortent pas au sommet.
On est pas en Suisse mais en France !
Alors une contribution volontaire des grimpeurs de passage, tu rêves toi ? Pourquoi pas les Impôts facultatifs, uniquement pour les volontaires ?
Et puis un grimpeur de passage, c’est quoi ? Un grimpeur qui n’habite pas sur le site d’escalade ?
Et les grimpeurs qui ne sont pas de passage, ceux qui vivent toute l’année sur le site, ils payeront pas dans ton raisonnement ?
A Chateauvert par exemple, est ce que ceux qui habitent Aix ou Brignoles sont des grimpeurs de passage ou bien des autochtones?
Et dans le Verdon, il faut habiter à la Palud pour grimper gratos ?
Si tu habites à Dignes, c’est mort ?
@Epicure vous serait il possible d’exprimer des doutes ou des points de difficultés sur la proposition de @Verdonboy de manière plus posée et polie. La suggestion construite fera plus avancer le débat…
Hello, non je ne rêve pas, je suis même persuadé du contraire (j’ai fait une enquête au doigt mouillé l’été dernier en interrogeant des potes sur un site très connu, et avec une bonne explication, mais parfois aucune, ils étaient prêts à contribuer financièrement). Je crois qu’il existe un nombre non négligeable de grimpeurs/usagers/touristes etc (on les appelle comme on veut) qui sont prêt à apporter une contribution au développement des falaises/entretien. le problème de l’impôt (outre le fait que bien souvent il n’est pas assez dégressif) c’est qu’il n’est pas fléché. Et pour une contribution volontaire ce serait pareil, il faudra la flécher. Espérons qu’une enquête (êtes-vous prêt à contribuer financièrement à l’équipement/entretien, quel est le seuil raisonnable ?) verra le jour cet été dans le 05. à suivre