je trouve un peu dommage que la perspective de notre avant dernier intervenant semble être complètement axée sur la salle, sans même un fantasme de falaise ou grande voie ou bloc en extérieur…
cela me pose aussi un problème dans une partie de ma réponse…
quand il remarque que le style des mouvements de sa salle de voie est différent de celui qu’il pratique dans sa salle de bloc, c’est sans doute vrai mais on en peut pas savoir beaucoup plus.
Travaillant de temps en temps en ouverture de voie en salle, je sais que dans certaines limites on peut proposer un peu ce qu’on a envie…
Et on peut donc se retrouver avec des mouvements qu’on pourrait qualifier de « techniques » à plusieurs titres, ou « basiques », en voie comme en bloc.
le seul conseil que je peux donner en ce sens : la technique en bloc se travaille en essayant des passages où au début on est mal à l’aise…si ça pose des problèmes de souplesse, coordination, équilibre, valorisation de prises de main (et de pied) plates et/ou fuyantes, implication/détermination, alors il y a de quoi apprendre…
pour le reste les conseils axées sur les enchainements longs, circuits, etc sont valides, j’y ajouterais que:
-dans le long terme l’objectif principal pour un bloqueur qui se veut polyvalent devrait être de garder une certaine capacité de relâchement (=minimiser les efforts inutiles dans du relativement facile), sachant que le bloc en soi est peu exigent en ce sens…il faut vraiment un effort conscient en ce sens.
-l’axe « physique » prend le devant de la scène dans le moyen/court terme. On dit que pour un niveau de force donné, il suffit de deux mois pour atteindre son pic de forme quant à tolérance musculaire vis à vis des « bouteilles » et récupération…et peut être moins pour tout perdre, si on arrête net ce type d’effort.
-dans tous les cas, si on a rarement l’opportunité de s’encorder, on perd en gestion du mousquetonnage et surtout en aisance en tête (peur du vol etc). Il faut en être conscient et soit faire avec, soit se concentrer uniquement sur cela au début de ses séances de corde occasionnelles ou de ses trips falaise (faire un peu d’école de vol à l’échauffement, si le profil s’y prête…)