Posté en tant qu’invité par Stef:
Bonjour à tous,
Je me suis entretenu brièvement aujourd’hui avec une personne de l’ENSA à Chamonix.
L’objet de mon appel : demander s’il était possible de passer un test à l’effort en hypoxie.
Pourquoi ?
Pour me donner des éléments de réponse et savoir si je serais apte à monter à 7000m … alors que mon expérience ne m’a conduite qu’à 5400.
Je précise, par ailleurs, que je fais de la rando régulièrement (mais pas en altitude) et ai une bonne forme physique (courses de montagne, marathons, …).
La réponse de cette personne fut en substance :
- non, le test ne vous apportera pas grand-chose, et il n’est réservé qu’aux personnes malades et/ou aux professionnels de la montagne.
- pour un 7000, prenez du Diamox en préventif.
- arrêtez le marathon avant de partir.
De ces réponses découlent plusieurs questions :
-> Un test à l’effort est-il malgré tout pertinent ou n’en tire-t-on aucun réel enseignement ?
-> Est-ce que tout se jouerait alors au niveau de l’acclimatation, indépendamment des caractéristiques physiologiques et physiques ?
-> Prendre du Diamox en préventif ne risque-t-il pas de masquer les effets du MAM, et par conséquent d’augmenter le risque de pépin… puisqu’on le découvre plus tard et avec plus d’acuité ?
-> Pourquoi arrêter la course à pied ? pour « faire du gras » en prévision de l’expé et ne pas trop puiser dans ses ressources ? Ou parce que ce n’est pas un effort adapté pour le coeur ? J’avoue que ce dernier point me laisse perplexe…
S’il y a des personnes avisées et / ou des médecins dans la salle, merci d’éclairer ma lanterne !!
A+