Conseil site Alpilles

en 12 mois !!

Un peu plus d’un an, Aureille a été fermée début janvier 2003, mais c’est court, c’est vrai. Un exemple de plus de l’intensité de notre impact, entre autres en escalade. Faut dire qu’on a enregistré à Eyguières des collectives juste impensables, de plus de trente personnes descendant de RP avec marmots en liberté au pied des voies, ce genre de trucs, et pas qu’une fois, situation que n’avait jamais trop connu cette falaise plutôt discrète avant la fermeture de sa voisine plus célèbre. Pour avoir participé à des séances de purge (photo jointe de la signalétique qu’on avait mise en place, décembre 2023), j’ai pu constater avec d’autres d’une part la fragilité jusque là peu apparente du crépi calcaire de ce site, rien à voir avec le béton de Mouriès par exemple, et d’autre part les véritables champs de mine suspendus en haut des voies. Une collection de frigos, de micro-ondes, d’aspirateurs… en équilibre carrément précaire, au milieu desquels se baladent les chèvres sauvages. Bon gros frisson rétrospectif en repensant aux groupes décrits plus haut, la purge évoquée était à ce moment-là. Et avec les vacances de printemps qui commencent… bof.

Cette signalétique n’est plus d’actualité, le bloc a été purgé !

Bien sûr ! J’ai bien précisé la date, c’était il y a presque quatre mois. Je joignais cette photo juste pour illustrer mon propos, à savoir que la falaise d’Eyguières est fragile, et que l’augmentation massive de sa fréquentation due à la fermeture de sa voisine la précarise encore plus. En disant cela, je ne fais qu’écho aux craintes de plusieurs acteurs de l’entretien des sites des Alpilles. Mais pour cette signalétique précise, tu as raison de le rappeler, le secteur des Monos (son nom) a été purgé la semaine suivant la constatation du bloc branlant incriminé. Il y en a d’autres potentiels cependant. D’où mon interrogation : quid de l’annonce plus haut dans ce fil d’une hypothétique réouverture d’Aureille ?

Bon, après contact ce matin avec un des acteurs de la maintenance des Alpilles, copié/collé d’un bout de sa réponse concernant la réouverture d’Aureille, confirmant l’info d’Aurel84 :

« Oui il semblerait que le terrain a été racheté par le département et que du coup il est conseillé d’aller occuper le terrain. […] »

Je vais essayer d’aller faire un tour sur place histoire de vérifier si les panneaux d’interdiction sont toujours en place. Même si je suis pas sûr de bien comprendre « il est conseillé d’aller occuper le terrain »… :slight_smile:

la falaise n’a jamais été béton … En matière de chutes de pierre, la fréquentation serait plutôt bénéfique . Elles ont tendance à se raréfier…

Pour le reste, je vous livre l’écho des falaises tel qu’il m’est arrivé par pigeon voyageur d’origine anonyme …
Le terrain d’Aureille est vendu au CG13. L’interdiction prise par l’ancien proprio n’est donc plus d’actualité.
Si vous préférez attendre un signal d’une autorité quelconque pour y aller, sachez que ça peut prendre loooooonnnngtemps.
Donc , allons-y ! Montrons que nous sommes attachés à la pratique sur cette belle falaise .

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Discutable, mais bon…

C’est ça que j’ai un peu de mal à saisir. Le côté rapport de force et confrontation comme préalable. Montrer à qui ? Si la situation administrative est aussi clairement dénouée qu’annoncée, pourquoi pas un simple communiqué communal ou fédéral ? À Presles/Choranches par exemple, ou comme ça avait été le cas à Saffres il y a quelques mois, l’annonce officielle de réouverture a été explicite et rapide, me semble-t-il. Alors ce serait quoi le hiatus à Aureille ? Pourquoi faudrait-il ne pas tenir compte du silence actuel du CT local, se contenter de rumeurs Internet et passer outre des panneaux d’interdiction si ceux-ci sont encore en place ?

Une explication possible à ces délais. L’acquisition du terrain n’est qu’une étape. La finalisation avec les assurances n’est pas nécessairement simple.

À propos d’un autre site très mineur les prix demandés par les assurances sont indécents et impacteront la quote part départementale de la licence, au dessus du niveau qui a conduit la FFME à se désengager au niveau global. On n’a pas fini de payer le gâchis pour cette décision stupide.

Mmmhhh… tu as sans doute raison. Mais en ce qui concerne le cas spécifique d’Aureille, tes propos m’inciteraient à faire preuve encore de modération et de patience avant de réutiliser le site la fleur au fusil, plutôt que de la jouer revendication de légitimité, affrontement direct et forçage de porte (même si elle s’entrouvre semble-t-il), au risque de gripper le processus de levée d’interdiction.

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Il n’a pas été nécéssaire à ma connaissance de racheter le terrain dans les deux cas que tu cites. Ca doit impacter le délai, ne serait ce que parce qu’administrativement une délibération ne peut pas se faire sur l’usage d’un terrain qu’on a pas acquis.

C’est pour ces sites que le principe même de l’intégration dans les assurances d’entités à plus forte surface de couverture a été prévu.

J’espère au moins que tu as pris tes licences à la FFME pendant toutes ces années et que tu faisais partis des licenciés qui étaient pour payer une surprime conséquente d’assurance sans garantie sur l’avenir pour couvrir ceux qui ne participaient pas…

Tu veux dire, a été refusé par la FFME par sa décision ?

Qui a « prévu » ce qui existait avant ?

Bah oui.

Je parle du principe de faire couvrir non pas par la fédé mais par les collectivités territoriales l’assurance du site pour noyer le risque parmi tous les autres risques couverts au contrat et rendre invisible la surprime.
Cette méthode n’est pas soutenable pour des petits villages c’est pour ça que c’est repoussé sur les conseils départementaux ou généraux.
Dans le process on est après la suppression des conventions « historiques ».

Ca te parait évident mais ça ne l’est pas tant que ça. Dans ce cas tu fais partie des rares personnes qui tiennent se discours avec la cohérence d’être eux même licenciés. Je suis pas d’accord sur la solution mais je respecte fortement le fait de faire le choix tout en sachant qu’il aura un impact pour soi.

Donc raison de plus pour attendre calmement l’avancement des démarches, non ?

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Tu fais comme tu veux.
la situation d’Aureille est actuellement la même que celle de milliers de site en France. Non interdits.
Ceux qui préfèrent grimper dans des sites « officiellement ouverts » peuvent le faire.

Pour presles et Saffres , l’interdiction a été levée par le propriétaire elle n’est pas devenue caduque par changement de proprio. L’effet est tout simplement le même.

fin de la discussion pour ma part. J’y retourne dès qu’il fait moins chaud.

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L’exemple drômois. Extrait de l’article de Grimper sur la question :

« […] Pour autant, cela ne signifie pas encore leur réouverture aux grimpeurs car les signatures de conventions avec les propriétaires privés sont encore en cours. C’est la deuxième étape du processus : le transfert de garde vers les communautés de communes, avant, enfin, la réouverture. Les parties prenantes du reconventionnement intiment donc aux grimpeurs de respecter les interdictions tant que le processus n’a pas touché à sa fin. »

Lien vers l’article complet :

bonjour, pour info et pour y être allé la semaine dernière le site d’escalade d’Aureille est toujours interdit à la grimpe. Nous n’avons vu aucun grimpeur sur la falaise. Une information de la mairie dans ce sens est apposée sur le chemin d’accès au niveau du franchisseur de la clôture.
Cela nous a été confirmé à l’office du tourisme de saint Rémy.

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Hello,
La vérité est peut-être aussi tout simplement « les panneaux sont toujours présents ». Car comme j’ai pu le lire ailleurs, la communication ré instaurant l’autorisation d’y grimper n’aura peut-être jamais lieu…
Un proche m’a également dit que les panneaux y étaient toujours.

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Pour être valides de tels panneaux devraient obligatoirement mentionner les dates de l’interdiction, ou référencer clairement la décision, avec lien vers le référentiel (liste d’arrêtés municipaux ou préfectoraux, etc)

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