Connaissances sur les plaques à vent

Posté en tant qu’invité par carrelski:

Afin de partager la connaissance et pour la sécurité de tous lisez cet article sur les plaques à vent. Il est tiré de la journée ANENA à Grenoble. D’autres articles à ce sujet suivront.

Bonne glisse à tous et évitez faces planes et gobelets.

Ps : J’ai vu, plus bas, un article sur une nouvelle théorie concernant les minces couches de neige. A mon sens les statistiques catastrophiques ces dernières années sont dues en partie à la couche mince de début d’hiver qui favorise la formation des gobelets et faces planes.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Rien compris aux dessins et a l’explication sur les traces…

Suis-je le seul?

Posté en tant qu’invité par Marmotte:

Oaip pas trés clair l’histoire des traces.

De toute façon, en imaginant que la trajectoire a un rôle clair,
le facteur topo, de la plaque, et des composantes complexe de la formation dela plaque
devrait avoir un rôle ( plus ancrage sous jacent, etc)

en bref, la plaque est anisotrope donc la trajectoire devrait integrer ces elements, de plus la dynamique du skieur sur la trace devrait jouer un rôle, puisqu’elle fait varier l’énergie transmise a la plaque?

Bon j’ai surement pas compris ce qu’ils voulaient dire…

n’importe comment, se balader sur un versant plaqué c’est un peu faire du vélo dans un champ de mine…

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

C’est énervant ce terme « à vent » qu’on trouve toujours après le terme « plaque ».

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Oncle Bill a écrit:

C’est énervant ce terme « à vent » qu’on trouve toujours après le
terme « plaque ».

Le vent est en cause dans 80% des accidents même si il est vrai qu’il existe d’autres plaques que les plaques à vent.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

carrelski a écrit:

Afin de partager la connaissance et pour la sécurité de tous
lisez cet article sur les
plaques à
vent
. Il est tiré de la journée ANENA à Grenoble.
D’autres articles à ce sujet suivront.

Oui enfin bon, il ne faut pas oublier que tout ça reste théorique.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Oui enfin bon, il ne faut pas oublier que tout ça reste théorique.
Comme les connaissances de la plupart des forumeurs ici. Il ne faut pas cracher dans la soupe.

Pour revenir au texte, il ne souligne pas assez l’existence des « ressorts » fragiles entre les petits éléments (pour les scientifiques ce serait un modèle de discrétisation du phénomène). C’est ainsi que l’explication de la meilleure tenue des « plaques épaisses » v plaques minces apparait limpide, comme une vitre épaisse (ou une pierre plate) reposant sur du sable sec est plus résistante qu’une mince de la meme surface.

Pour les « traces », en effet j’ai une hypothèse mais je n’en suis pas sûr. Le dessin en noir symbolise une situation de passage de skieurs où trois skieurs (traces noires) sont déjà passés. L’auteur suggère que les traces ont « cisaillé » la plaque : il vaudrait alors mieux passer à gauche (trace verte) qu’au milieu (trace rouge)
Je reste dubitatif, les autres facteurs évoqués par marmotte me semblent plus influents,

bonnes traces à tous,

Michel,

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Michel a écrit:

Oui enfin bon, il ne faut pas oublier que tout ça reste
théorique.
Comme les connaissances de la plupart des forumeurs ici. Il ne
faut pas cracher dans la soupe.

Je voulais surtout dire que ça ne permet de rien de faire un choix de trace plus sûre. C’est un élément parmis d’autres mais sur le terrain il reste impossible de faire la part des choses parce qu’on aura jamais de pente uniforme avec partout la même inclinaison, la même exposition au soleil, la même exposition au vent, etc… La trace la plus sûre peut tout aussi bien être entre les traces existantes qu’à l’extérieur et il ne faudrait pas en conclure qu’il est généralement préférable de ne pas skier entre des traces mais plutôt à l’extérieur.

Posté en tant qu’invité par bazé:

Je crois que ton explication concernant les traces est juste. Cependant, cette théorie de me plait guère.
Cela suppose qu’il y avait une plaque à cet endroit, que les skieurs (traces noires) on cisaillé les ancrages latéraux et affaibli les résistances de cette plaque.
Cela supposerait aussi que plus loin (traces verte), la pente serait plus sûre ?
J’ai souvent observé dans les zones de hors piste (près d’un domaine skiable), que les gens vont toujours plus loin faire une nouvelle trace et finisse par arriver là ou ils ont l’occasion de déclencher une plaque. Comme cela se passe souvent plus tard dans la journée on en déduit souvent (hativement) que c’est dû au réchauffement.
En allant toujours plus loin faire la nouvelle trace (Eh, t’as vu comme elle est belle), on finit fatalement par aller chatouiller une zône délicate.
Décuction :
Là où il y a des traces, ce n’est pas sûr.
Là où il n’y a pas de traces, ce n’est pas sûr du tout.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Ca c’est autre chose… les skieurs veulent « leur » trace… il iront de plus en plus loin meme s’il faut faire des traversees craignos pour aller sur un bout de neige vierge craignos dans une pente trop raide pour leur technique, etc…
C’est un comportement plutot « rider » que randonneur. Comme tu l’indiques, ca se voit essentiellement dans des lieux accessibles pas remontees mecaniques.

Dans cette situation, le nombre des traces est quequefois un facteur « securisant ». Si on peut douter que si ca a tenu pour 2 passages, ca tiendra pour 3, a par le cas du changement de temperature, je pense que si ca a tenu pour 100, ca tiendra pour 101…
Je parle pas d’un endroit hyper expose non plus!

bazé a écrit:

J’ai souvent observé dans les zones de hors piste (près d’un
domaine skiable), que les gens vont toujours plus loin faire
une nouvelle trace et finisse par arriver là ou ils ont
l’occasion de déclencher une plaque.

Posté en tant qu’invité par carrelski:

Pave a écrit:

Dans cette situation, le nombre des traces est quequefois un
facteur « securisant ». Si on peut douter que si ca a tenu pour 2
passages, ca tiendra pour 3, a par le cas du changement de
temperature, je pense que si ca a tenu pour 100, ca tiendra
pour 101…
Je parle pas d’un endroit hyper expose non plus!

Attention cette information est dangereuse !!! Il n’y a aucune règle absolue en matière de nivologie. Et on trouve un contre exemple à toute affirmation dés qu’il y a de la neige non transformée en glace.
Il y a de nombreux accidents ou cela ne part pas au premier. On trouve cela sur de nombreuses videos, dont une qui a été projetée lors de la journée ANENA.

En revanche quand le nombre de traces est suffisament important pour que l’on parle d’effet de damage cela peut être un élément tendant à augmenter la sécurité.

Donc tout dépend comment son faites les 100 traces.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Dans cette situation, le nombre des traces est quequefois un
facteur « securisant ». Si on peut douter que si ca a tenu pour 2
passages, ca tiendra pour 3, a par le cas du changement de
temperature, je pense que si ca a tenu pour 100, ca tiendra
pour 101…

Ce que tu dis soulève un paradoxe dans ce qui est conseillé pour l’estimation du risque.

D’un côté on nous répète qu’il faut raisonner comme si il n’y avait pas de trace.

De l’autre on nous conseille différentes méthodes pour analyser le manteau, ça va du sondage au bâton au test du bloc glissant avec toutes les difficultés que ça implique (temps de réalisation, pente testée différente de la pente à traverser, etc…)

Pourtant des traces récentes donne certaines indications sur la stabilité de la pente, indications au moins aussi fiables que les autres tests.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Ce n’est pas une info. C’est mon avis.

Ce que tu dis n’est ni une info ni un avis, c’est une regle.

En plus tu dis tout et son contraire… peux-tu clarifier? Et par la meme occasion ce que sont ces traces de couleur mentionnees sur ton site?

carrelski a écrit:

Attention cette information est dangereuse !!! Il n’y a
aucune règle absolue en matière de nivologie. Et on trouve un
contre exemple à toute affirmation dés qu’il y a de la neige
non transformée en glace.
Il y a de nombreux accidents ou cela ne part pas au premier. On
trouve cela sur de nombreuses videos, dont une qui a été
projetée lors de la journée ANENA.

En revanche quand le nombre de traces est suffisament important
pour que l’on parle d’effet de damage cela peut être un élément
tendant à augmenter la sécurité.

Donc tout dépend comment son faites les 100 traces.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

carrelski a écrit:

Attention cette information est dangereuse !!!

Dans ce domaine toute information est « dangereuse » (avec autant de points d’exclamation que tu veux) parce que tu trouveras toujours des contre-exemples mais des traces récentes et nombreuses restent un signe positif.
Dans le même genre il faut considérer que la forêt est un signe positif, même si il y a des avalanches en forêt.
Une pente de moins de 30° est un signe positif, même si il y a des avanlanches dans des pentes de moins de 30°.
etc…

Posté en tant qu’invité par carrelski:

Ce que je veut dire c’est que je suis d’accord pour prendre en compte l’effet de damage de nombreuses traces. Mais pas l’effet test de déclenchement. Tu a toi même cité la prise de cohésion par remontée des températures. Il y a d’autres mécanismes.

Désolé pour les points d’exclamations. Mais je pense que ton expérience de la montagne appuis tes dires. Et que une information livrée brute comme cela peut induire en erreur un néophyte.

Autrement dit 100 traces dans les vallons de la meije. Bof Bof, j’ai déja vu pas mal de truc partir dans ces conditions. On ne parle pas bien sur de ce qui vient du haut (face nord de la meije).

100 traces dans le couloir du vaccivier (jamais vu) cela doit être bien damé.

D’autre part je ne pense pas que dans un manuel de nivologie on puisse voir si ce n’est pas parti pour 100 cela ne partira pas au 101eme mis a part si la température monte.

Ton information est intéressante mais à préciser tout de même.

A plus je vais au taff.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

carrelski a écrit:

D’autre part je ne pense pas que dans un manuel de nivologie on
puisse voir si ce n’est pas parti pour 100 cela ne partira pas
au 101eme

C’est bien ce que je voulais dire, dans les bouquins il y a un certains nombre de parapluies qui sont ouverts. Les traces ne sont jamais une garantie mais ça ne veut pas dire non plus que la présence de traces rend (en général) la pente dangereuse.

mis a part si la température monte.

Je ne comprends pas dans quel sens tu dis ça, en général quand la température monte, par exemple quand les traces ont été faites à l’ombre le matin et que tu passes 2 heures après quand ça prend le soleil ça peut être moins sûr.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Une précision pour les néophytes:
Sur les 4 premiers schémas, je pense qu’ils veulent parler de couche fragile (celle représentée par des chevrons) et non friable. Ce terme « couche fragile » est celui habituellement employé.
Couche friable peut porter à confusion avec plaque friable. La plaque friable se trouve sur la couche fragile. La couche friable a une certaine cohésion, la couche fragile n’ a pas de cohésion.
Pour les traces, c’est un peu fumeux.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Ce qui m’interesse, c’est justement la partie « fumeuse ». L’analogie avec les symboles de mecanique et de nivologie, c’est le B.A BA…
Tant que les forces de resistance sont plus importantes que la gravite (incluant la presence des skieurs) ca reste accroche. Encore que, un avion qui passe le mur du son dans les parages et ca peut soit « assoir » la couche ou la faire partir en glissade…
Ce qui m’interesse, c’est comment on peut reduire l’affaiblissement des forces de resistance (et pourquoi pas les augmenter!) et reduire l’impact de la gravite (pas en statique, bien que skier a poil devrait ameliorer ce probleme a condition de ne pas claquer des dents et trembler trop fort…) essentiellement en jouant sur des phenomenes dynamiques ou directionnels favorables.

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

J’ai mis de l’info sur les avalanches sur http://escalade-74.com dans l’orteil « Divers ».

C’est une version provisoire, du provisoire qui risque de durer ! En effet, ça manque d’illustrations et il y a encore beaucoup de choses à écrire.

Posté en tant qu’invité par catherine:

merci Oncle Bill !
bravo pour le boulot !