Confinement et métier de guide

Il suffit de lire le texte.
Ce n’est pas possible.
Ce sont uniquement les sportifs de haut niveau qui peuvent continuer à s’entraîner avec « leurs partenaires d’entraînement habituels ».

Voilà, d’ailleurs la notion de partenaire d’entraînement des sportifs de haut niveau a été précisée récemment et ils sont sensé produire une attestation du centre d’entraînement dont dépend le sportif du j’ai bien compris (mais je m’y intéresse peu ça ne concerne pas les BE/DE).
À noter que la même circulaire du ministère a drastiquement réduit le champ des éducateurs sportifs disposant de la dérogation !!
Parachutisme, plongée, spéléo, alpinisme, ski et natation sont les seules « familles » de diplômes à en bénéficier (à charge d’application par le préfet, en 74 il l’a appliqué au grand dam des monos escalade qui sont dans le flou…)

Ok, merci à vous deux, c’est bien ce qu’il me semblait avoir lu ! Madame ira donc se maintenir en forme physique et technique toute seule ! :smiley:

Ceci étant, il y a contradiction entre le discours « la montagne c’est très très dangereux, on ne doit pas y aller pour pas engorger les urgences », et le discours « C’est ok pour certain. Mais on préfère qu’ils y aillent seul qu’accompagnés par un compagnon non éligible à la dérogation. Comment ça, ça pose problème d’être seul en cas d’accident ? Nan mais voyons, en faisant attention, on ne se blesse pas en montagne ! ». Mais bon, un non-sens de plus ou de moins…

Sans parler des autres ES, qui eux, n’ont rien… :thinking:
Cela va peut être changer dans les jours à venir…

Sauf erreur de ma part (ce gouvernement ayant l’art de publier des textes plus flous et contradictoires les uns des autres), la notion de « partenaires d’entraînement » pour les athlètes de haut niveau, correspond à des listes officielles publiées et qu’on trouve sur le site du ministère. Les listes d’athlètes de haut niveau sont également publiées chaque année.

Exact !

Décidément, il n’y a que le handicap qui bénéficie de la souplesse de l’accompagnant (justement pour l’aspect « sécurité » surement, que je mets en avant si contrôle).
Peut-être parce que, contrairement aux métiers du sport, il ne s’agit pas d’un « choix » ? (ou que « notre » lobby est plus fort que le votre…)

On peut aussi se poser la question de savoir si un guide dans une optique de maintien de forme à nécessairement besoin d’aller dans des endroits risqués nécessitant pour réduire ce risque d’un partenaire ?

Je précise que je n’ai pas forcément d’avis tranché sur la question.

Il faut sans doute distinguer forme physique et entrainement technique.
Pour ce qui est de la forme physique, il est nécessaire de réaliser régulièrement du dénivelé et pratiquer des efforts d’une certaine intensité et surtout de longue durée afin de modeler son organisme a fonctionner en dette de glycogène : Efforts prolongés et réguliers de plusieurs heures

Ce qu’un client n’a absolument pas besoin de faire visiblement.
La solution pour les guides, c’est de se mettre dans la peau d’un client, et pouf ! plus besoin d’entrainement d’endurance.

Ça ce fait très bien sur un vélo d’appartement :hugs:

Bof c’est un peu rasoir. Mais cela se fait très bien dans la nature :shushing_face:

Ben non, ça n’entraine pas les muscles pour brasser dans la neige ou tracer en ski. Dans ce genre d’effort, quand on appuie sur une jambe, ça ne fait pas monter l’autre, contrairement au vélo. Sans compter l’amplitude bien plus faible.
Et ça ne permet pas de s’acclimater à un effort (et à des pauses) dans le froid et le vent.

Faut apprendre à pédaler avec des pédales auto :grin:

Ceci dit, je pense que pour entraîner le d+, faut faire de la force sur le ht. Sur plusieurs heures, ça risque de vite péter les genoux.

Et manque bien sûr l’altitude.

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Suffit de mettre un masque, un pince nez, fermer les fenêtres et péter un coup.

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