Conditions nivologiques haute savoie

Posté en tant qu’invité par Kong:

Si nous vouliions éliminer 95% des risques, nous attendrions le
20 mars et la neige transfo pour faire nos premières randos. La
saison serait ridiculement courte. Nous ne connaitrions jamais
le frisson de la poudre…

Tiens le 20 mars !

Sachant qu’on peut rencontrer des conditions ‹ de printemps › avant cette date sur des pentes bien choisies (orientation et altitude).

Et que çà peut être carrément hivernal jusqu’en mai (plaques dures, plaques friables, gros cumuls de neige et vent…j’en passe et des pas mûres) et bien craignos.

J’aurai pas dis 95% (mais plutot 50%)

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Pat a écrit:

Je te laisse responsable de tes paroles car je n’ai traité
personne d’irresponsable, je trouve que tu fais des raccourcis
très rapides sur la pensée d’autrui.

Effectivement mais est-ce prendre les gens pour des personnes responsables que de penser qu’ils ne sont pas capables d’évaluer les informations données sur c2c (conditions, itinéraires,dangers,…) avec le recul nécessaire ?

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Effectivement, il y a les conditions franchement merdiques où l’accident relève de l’inconscience totale, il y a les conditions « béton » ou`l’accident relève de la fatalité et entre les 2 il y a la « zone grise » où chacun a son appréciation personnelle du risque.

Pas de jugements hâtifs et catégoriques.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

fred A a écrit:

[…]
Autant dire que sortir en peaux par des conditions pareilles,
avec ou sans ARVA, c’était du suicide. […]

En tombant sur ce message, je pensais que tous les suivants étaient une pluie nourrie de stingers sur FredA et que C’EST BIEN FAIT… un peu déçu presque.

Du coup j’y remets ma couche : dire (surtout a posteriori après accident!) que « sortir en montagne relève du suicide » ça me parait d’une inconscience puérile et surtout dangereuse : ça voudrait dire que localement, tu ne sais pas reconnaitre une situation dangereuse d’une situation saine (=à risque acceptable, ce avec quoi le pratiquant de la montagne hivernale, tout comme l’usager des routes ou le consommateur de viande bovine, est OBLIGE de composer).

C’est clair que sans arva et hors de portée (=vue et acces) d’une remontée mécanique ouverte, t’es 99% sur d’y passer une fois enseveli.
Avec arva, c’est pas la panacée non plus comme le rappelait davidoff, mais c’est un mieux, et le mieux qui le semble le plus adapté à la rando (vivement des ABS légers et pas trop chers pour y rajouter).

Bon ski et soyez prudents hein
Nicolas

Posté en tant qu’invité par Alex:

à ce sujet, sur France-Info, un responsable de la Clusaz parlait d’ARVA pelle sonde comme étant des outils de prévention ! Alors que tout le monde sait qu’il s’agit d’outils de secours et que la seule prévention est dans l’estimation du risque d’avalanche…

Alex

Posté en tant qu’invité par Fanfoué:

« Grimpez si vous le voulez, mais n’oubliez jamais que le courage et la force ne sont rien sans prudence, et qu’un seul moment de négligence peut détruire une vie entière de bonheur.
N’agissez jamais à la hâte, prenez garde au moindre pas.
Et dès le début, pensez que ce pourrait être la fin. »

[Edward Whymper]