Merci d’avoir pris ma défense, billy. Il m’arrive aussi de le pas lire jusqu’au bout, alors, bubu, cheese (houlô, c’est pas anglais çà ?)
Cela dit, « the tri » çà fait pas trop langue maternelle, je me sens moins seul à écorcher la langue de Shakespeare.
Bon, j’ai compris le message, je ne fais que redire ce que mateur d’abime a déjà dit l’an dernier. Mais c’est pas moi qu’a commencé, na. Et oui, le post lié au forum est celui où nous avons l’occasion de parler photo ensemble, et de défendre les photos qu’on aime. Alors je vais le faire encore une fois.
Pardon, Olivier-C… Si j’ai eu l’air de lancer une attaque personnelle, je m’en excuse. Je préfère nettement expliquer les choses de façon positive.
Prenons une photo que j’aime bien : Karakul Lake au Tadjikistan. Sur un site de photographes amateurs, on peut écrire que cette photo est à l’envers, l’espace est derrière le cycliste, blablabla, blablabla.
Mais est-ce que c’est çà qui compte ? Si vous glissez dessus en une fraction de seconde, vous l’éliminez. En une fraction de seconde, vous avez juste le temps de dire : « oh la belle bleue ! oh la belle rouge ! » .
Mais on n’adhère pas seulement pour des raisons esthétiques. On regarde une photo une fois, deux, trois. On finit par y penser même quand on ne l’a pas devant les yeux. On se dit, tiens mais, on est au début du XXIème siècle. L’air s’alourdit en carbone, des gens partent en avion et nous ramènent des trucs somptueux, mais est-ce que ce p’tit gars serait pas plus à sa place, même sur une image à l’envers ? On se dit, mais t’as dit quoi déjà, à ce type qui prend des photos superbes sur le bord du Vercors ? Voyageur immobile ? Et c’est quoi voyager ? Voyage-t-on vraiment autrement qu’à pied ou en vélo ? Vous voyez, " Karakul Lake au Tadjikistan" m’ouvre des horizons, à moi qui reste dans ma vallée.