Concours Changer d'approche 2010

Vous nous emboîtez le pas ?
Direction la gare ou l’arrêt de bus le plus proche, on part en balade pour l’édition 2010 du concours Changer d’approche. Pour la 4e année consécutive, Mountain Wilderness convie familles, amis, amateurs passionnés, randonneurs d’un après-midi et professionnels à redécouvrir les espaces montagnards français sans utiliser la voiture.

L’actualité est tous les jours un peu plus pressante : il est l’heure de faire évoluer nos pratiques de transport. Cette nécessité écologique coïncide avec bonheur à une autre manière de se déplacer, qui laisse le temps à l’émerveillement.

Accepter de se laisser transporter, c’est tenter l’aventure d’une expérience riche en découvertes. En effet, bus et trains desservent ces espaces de nature et permettent de s’y évader pour des durées de temps variables, d’un après-midi à plusieurs semaines, quelques soient les saisons.

Pour vous motiver, Mountain Wilderness organise un jeu-concours pour récompenser celles et ceux qui vont en montagne en mode doux. Le principe est simple : il suffit d’emprunter les transports en commun pour réaliser une sortie en montagne, quelle qu’en soit la nature.

  • Vous pouvez nous raconter votre sortie sous la forme de votre choix : vidéo, diaporama, dessins, récit… Cette année, un prix spécial sera attribué aux plus belles images conciliant transport en commun et montagne.
  • Vous pouvez participer quelque soit votre manière d’apprécier la montagne : par les airs (parapente, escalade), sur terre (randonnée pédestre, VTT) et neige (ski de randonnée, raquettes, alpinisme).
  • Si vous avez besoin d’un coup de pouce, le site Camptocamp répertorie les points de départ et d’arrivée de balade accessibles en transports en commun.

Pour nous décrire votre sortie, deux façons : sur internet, via le site Camptocamp ou bien sur papier, en remplissant une fiche de participation (télécharger au format .doc). En tous les cas, faites part de votre participation à Mountain Wilderness en écrivant à concours@mountainwilderness.fr

Infos pratiques :

Modalités de participation :

  • accès et retour en TC (lignes régulières si possible). Le stop est toléré en tant qu’intermodalité (liaison entre votre domicile ou un accès et un TC),
  • point de départ ou d’arrivée de la sortie sur le territoire français.

Critères d’attribution des lots :

  • accès en TC et intelligence de leur utilisation (potentialités qu’ouvrent les TC sur les itinéraires), indications pratiques (par exemple s’il est possible de déposer du matériel au départ, de voyager avec un vélo), motivation ayant conduit à l’utilisation des TC.
  • Le côté « Wilderness » de la sortie (c’est-à-dire la relation avec la nature, le sentiment d’évasion, de liberté, de ressourcement ressenti au contact de ces grands espaces, le choix de l’itinéraire).
  • Contribution à l’économie locale (achat de produits locaux, hébergements, relations aux professionnels et habitants locaux,…)
    Les niveaux d’engagement et de technicité de la course ne sont pas des critères de sélection.

Pensez bien à nous indiquer vos coordonnées (au minimum votre adresse électronique).
Les contributions doivent être signalées à Mountain Wilderness avant le 15 septembre 2010.
Chaque participant ne pourra recevoir qu’un seul lot.

plus d’infos sur http://www.mountainwilderness.fr/mobilite-douce/actions/2602-changer-dapproche-2010-4eme-edition.html?task=view

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

ils ont vraiment un pb avec le vélo chez MW!

Le vélo est évidemment accepté dans le concours en tant que moyen de transport complémentaire au bus ou au train. L’objectif étant d’inciter à l’utilisation des transports en commun, une sortie dont l’approche est intégralement réalisée à vélo (véloski depuis chez soi par exemple) sort logiquement du cadre du concours.

Posté en tant qu’invité par delapédale:

Raisonnement stupide.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

c’est l’objectif que je trouve incomplet. ça devrait être « inciter à l’utilisation du vélo et des transports en commun ». Le vélo, c’est l’approche la plus douce qui soit et, par exemple, à l’échelon local et en été, ça n’a rien d’extraordinaire ou d’élitiste de faire 20-30 km de vélo pour rejoindre le départ d’une rando.

Posté en tant qu’invité par delapédale:

Même pas. Ca devrait être tout simplement « inciter à une pas utiliser sa voiture personnelle ».

[quote=« delapédale, id: 996890, post:6, topic:96926 »]

Même pas. Ca devrait être tout simplement « inciter à une pas utiliser sa voiture personnelle ».[/quote]
Quelle est la différence ?

Posté en tant qu’invité par delapédale:

Tu peux également partir de chez toi à pied et privilégier des itinéraires de proximité.

et si j’emprunte celle d’un copain ?

[quote=« delapédale, id: 996617, post:4, topic:96926 »]Nicolas315 a écrit :

Le vélo est évidemment accepté dans le concours en tant que moyen de transport complémentaire au bus ou au train. L'objectif étant d'inciter à l'utilisation des transports en commun, une sortie dont l'approche est intégralement réalisée à vélo (véloski depuis chez soi par exemple) sort logiquement du cadre du concours. 

Raisonnement stupide.[/quote]

On en pense ce qu’on veut…

MW n’a pas je pense « un problème avec le vélo ». Leur but est d’inciter à la mobilité douce en montagne sous toutes ses formes. Et il se trouve que pour le grand public, si l’on met en avant l’utilisation du vélo, ce sera exactement perçu comme une pratique élitiste.

Ca n’empêche pas d’utiliser son vélo, au départ de chez soi ou d’un point d’accès TC… L’objectif n’est pas de gagner le concours, mais de banaliser cette approche différente de la montagne, quelle que soit la période de l’année.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

Bof. Pourquoi « mettre en avant » le vélo? Si MW veut faire la promotion des alternatives à la voiture individuelle, je vois pas pourquoi ils excluent le vélo. Ceux qui voudront prendre le vélo, prendront le vélo. Ceux qui voudront prendre le train/bus, prendront le train/bus.

Raaah, les Grenoblois, toujours à compliquer des choses simples :stuck_out_tongue:

C’est pas exclu évidemment, mais si c’est trop mis en avant dans le concours, ça va en rebuter certains. Pas toi, pas moi, mais certains oui. Et une grosse majorité, même. Il suffit de lire l’incrédulité sur le visage de mes amis pourtant montagnards praticants lorsqu’en réponse au traditionel « T’as fait quoi ce week-end ? » je leur réponds simplement que je suis allé skier à vélo de Grenoble.

Et parce qu’au fond on est d’accord sur le principe, je finirai là dessus : reste plus qu’à les faire, ces sorties !

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

T’es bien un Grenoblois! :smiley: Ben c’est sur, mettre des skis sur un vélo, c’est pas la première chose à laquelle on pense. Le vélo ça s’utilise essentiellement en été.
Prends la région de Colmar, par exemple y’a tout un réseau de pistes cyclables qui mènent jusqu’au pied des montagnes (bon, d’accord c’est les vosges…). Je ne pense pas que tes amis seraient si incrédules si tu leur disaient: « j’ai fait Colmar- Munster en vélo et j’ai été faire une randonnée à pied dans les alentours ». C’est tout à fait réalisable par n’importe quel sportif du dimanche (même moi, c’est dire!) avec un vélo et un petit sac à dos de 25 L.

Et je suis sur qu’une approche en vélo est tout à fait possible, sans être élitiste, dans les p’tites villes près des montagnes, genre Gap, Digne, Manosque, Die, Saint-Girons, Corte… etc…

Je n’y comprends rien à vos histoires de vélo et d’élite.

Celui qui veut partir de chez lui en vélo à 1h du mat’ pour se rendre au départ d’une rando ou course à la journée (et en revenir en vélo, forcément), qu’est ce qui l’en empêche ?

Il peut aussi prendre un train de nuit ou un bus de nuit qui foisonnent en montagne.

Les transports en commun ont sans doute besoin de clients pour prétendre conserver (ou améliorer ou adapter…) leur itinéraires et fréquences.
Inciter les gens à prendre ces transports en commun permet peut être de pérenniser des liaisons bus ou train qui risqueraient de disparaitre ?
Le vélo permet à certains de faire des sorties encore plus « vertes » mais elle n’aident pas à signifier et prouver un besoin de transports en commun.
Certains vont skier en vélo de Grenoble mais tout le monde, loin de là, est prêt à le faire. Par contre, des grenoblois qui montent en station en voiture alors qu’ils pourraient peut etre prendre un moyen de transport en commun, il doit y en avoir plus.
Peut être que le but est d’enclencher une dynamique « transport en commun » que ceux qui prennent leur vélo ont sans doute déjà dépassé ?
Peut etre ce concours ne sert pas à récompenser le pratiquant le plus pur mais bein à servir une cause qui est : montrons aux autorités que les transports en commun sont nécessaires.
Je me trompe peut etre…?

[quote=« Sype, id: 997143, post:15, topic:96926 »]Les transports en commun ont sans doute besoin de clients pour prétendre conserver (ou améliorer ou adapter…) leur itinéraires et fréquences.
Inciter les gens à prendre ces transports en commun permet peut être de pérenniser des liaisons bus ou train qui risqueraient de disparaitre ? […]
Peut être que le but est d’enclencher une dynamique « transport en commun » que ceux qui prennent leur vélo ont sans doute déjà dépassé ?
Peut etre ce concours ne sert pas à récompenser le pratiquant le plus pur mais bein à servir une cause qui est : montrons aux autorités que les transports en commun sont nécessaires.
Je me trompe peut etre…?[/quote]

L’idée de MW doit certainement être un truc dans le genre… sauf que concrètement, et sans vouloir jouer les rabats-joie, ça m’étonnerait que ce petit concours change grand chose à la fréquence et aux horaires des TC en montagne… D’ailleurs les région où les TC sont merdiques seront celles où il y aura le moins de sorties « changer d’approche » enregistrées, donc on n’est pas sorti de l’auberge !!!
Par contre, l’impact sur les pratiquants et l’émulation pour essayer de motiver les gens à faire autrement est certainement réelle, et c’est bien pour ça que c’est un peu nul de ne pas prendre en compte les sorties avec approche en vélo ou autre…

enfin ce que j’en dis…

Bien sûr et tu as raison. (Rien à voir : je suis vosgien d’origine :))

Si déjà ils foisonnaient de jour, ça serait bien… De nuit, à ma connaissance, c’est rare. Peut-être en Suisse ? :slight_smile:

Tu résumes bien à mon sens le concept.

Le concours non, mais la banalisation de l’utilisation pour aller en montagne, peut-être.

A en juger par le remplissage des bus en hiver, les TC ont un certain succès. Pourquoi pas pareil en été ? Cela passe aussi par une politique tarifaire attractive ou promotionnelle (bus à un euro en PACA, bus gratuit pour Vaujany en hiver de Grenoble).

Si la demande augmente, je ne vois aucune raison pour que les transporteurs ne répondent pas en adaptant lignes et horaires… Les collectivités et investisseurs veulent probablement avoir des garanties minimales sur l’utilisation d’un réseau de TC avant d’engager sa modernisation.

En résumé : je pense que c’est la culture de l’utilisation des TC qui contibuera à développer les réseaux, et non l’inverse. Et que ce concours, même s’il aurait pu intégrer les sorties intégralement réalisées à vélo et autres, peut contribuer à imprégner les pratiquants de montagne de cette culture TC.

Faut être réaliste, les TC ne concernent et ne concerneront qu’une infime minorité de pratiquants qui disposent de temps suffisant pour organiser une telle expédition.

Ca suppose déjà d’avoir un chrono dans la tête pour ne pas rater les horaires d’aller mais surtout de retour, ce qui excluent déjà les impondérables et gâche le plaisir à cause de la contrainte du temps.
D’autre part, on va rarement trouver un TC devant sa porte et qui conduit au départ de la sortie.
En fin de compte, pour une sortie d’un jour, il faudrait bien en disposer de 3 !

Ce n’est sûrement pas impossible pour celui qui habite une ville proche de son lieu de sortie qui se résumera à quelques heures, mais pour les autres, c’est une vue de l’esprit.

Changer d’approche, ce n’est pas seulement changer de moyen de transport, mais aussi la manière dont on consomme la montagne.

L’organisation d’une sortie TC demande environ trois mails, un coup de fil et une consultation d’horaires, ce qui représente autant de temps qu’une sortie « conventionnelle ».

Mais il me semble que tu habites plus loin de la montagne que moi qui suis à Grenoble. Si tu as 100km à faire en voiture sans réseau de TC, ça devient effectivement une « expédition ». Mais parfois, il faut aussi savoir prendre le temps du voyage pour pleinement l’apprécier…

[quote=« Olivier-C., id: 997205, post:18, topic:96926 »]Ca suppose déjà d’avoir un chrono dans la tête pour ne pas rater les horaires d’aller mais surtout de retour, ce qui excluent déjà les impondérables et gâche le plaisir à cause de la contrainte du temps.
D’autre part, on va rarement trouver un TC devant sa porte et qui conduit au départ de la sortie.
En fin de compte, pour une sortie d’un jour, il faudrait bien en disposer de 3 ![/quote]

Tu parles de la « contrainte » horaire qui « gâche le plaisir ». Rien ne me fais plus plaisir de réaliser des traversées à l’aide des TC et de m’affranchir de la contrainte imposée par la voiture de revenir à mon point de départ. J’aime aussi beaucoup regarder de la vitre du bus les bouchons sur la route tout en somnolant après une journée de montagne bien remplie.

Si l’on a la chance d’habiter au beau milieu d’un réseau de transports en commun plutôt bien maillé (à Grenoble, par exemple), on peut tout à fait organiser des sorties bus sans stress à la journée. Des exemples concrets et en images ? Regardes Grand Som Express et Malissard Express. Si tu connais ces coins, tu remarqueras qu’on a même fait du zèle (remontée au col de Mauvernay au Grand Som et descente en face W aux Lances de Malissard). Et pourtant, dans les deux cas on a attendu notre bus (certes pas très longtemps la seconde fois :)).

Du moment que l’on dispose d’un réseau de TC, même imparfait, et que l’on habite suffisamment près des montagnes, alors une sortie de chez soi et à la journée, c’est faisable. Ceux qui n’ont jamais fait l’expérience s’imaginent tout de suite que c’est « compliqué » et « contraignant ». C’est très humain, on a facilement peur de l’inconnu… Mais le cap passé, on s’aperçoit que finalement le timing se gère tout seul, que l’on y pense pas en rando, et que bien souvent on arrive en avance et sans se presser à l’arrêt de bus (temps qui est souvent mis à profit pour un petit crochet au café).

Bref, sous ces conditions, je pense plutôt que les murs sont dans la tête…

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

Je sais. C’est inné. C’est comme ça. Je vis avec.

t’es vite devenu grenoblois!

ben ouais. De novembre à fevrier, il fait nuit tot mais les cars postaux et les trains continuent à circuler :stuck_out_tongue: Bon on voit plus le paysage mais on peut roupiller et bouquiner.