Compagnie des guides et éthique éco-responsable

Salut !
Chouette engagement ! Puisque tu mentionnes Mountain Wilderness (d’autres ont parlé de Protect Our Winters également), une possibilité simple qui vaut vraiment la peine est de prendre contact avec ces associations et de leur demander quels sont les guides qui travaillent régulièrement avec eux : être « validé » par ces associations est un meilleur gage de qualité que beaucoup de blabla sur un joli site internet perso…
De mon côté de la frontière : POW Suisse a une alliance de guides qui respectent les valeurs que tu recherches et qui essaient de se faire entendre, MW engage régulièrement des guides du même genre et transmettent volontiers leurs contacts.
Je suis assez sûr que POW ou MW France seront très heureux de ta démarche si tu les contactes et te donneront volontiers quelques contacts !

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Je n’ai pas connaissance que mountain wilderness engage des guides de haute montagne, ni ne s’intéresse de manière structurée à la manière d’exercer des guides. Donc je ne vois pas trop comment ils seraient pertinents :wink:
@sylv72 pourquoi ne pas simplement chercher un guide dont l’activité et la personnalité te parlent (il n’y a pas que la question du CO2 mais aussi la manière de pratiquer la montagne, les valeurs, les itinéraires proposés,…) ? Avec une structure tu ne sauras jamais à qui tu as à faire, et même si la structure ne propose pas dheliski ou voyage avion, peux être que le guide avec qui tu partiras le fera en clientèle perso.
J’ai tendance à penser que la relation en direct client/guide est vraiment plus sympa, car tu choisis plus qu’un itinéraire, tu choisis aussi une manière d’être en montagne :slight_smile: (et pour le guide je trouve également ça bien plus sympa)

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Je ne sais si cela a été évoqué mais autant prendre un guide local ! Pour que la facture CO2 en déplacement soit réduite.

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Pour MW France, j’avoue que je n’en sais rien, tu as fort possiblement raison.
C’est pour ça que je mentionnais l’autre côté de la frontière : MW Suisse engage régulièrement des guides pour différentes manifestations, typiquement sur les places de dépose d’héliski et autres vols touristiques en montagne (l’héliski, logiquement, vous concerne moins. Les vols de plaisance, par contre…). Ils viennent de déposer une pétition à l’Association Suisse de Guides de Montagne pour que notre fédération prenne ses responsabilités et joue un rôle d’exemple sur toutes ces questions. Donc ici, cet engagement est évident !
Mais en effet, même s’il s’agit de différentes branches d’une même association, ça ne veut pas dire qu’elles fonctionnent de la même manière, avec les mêmes partenaires ou les mêmes priorités dans deux pays voisins.

Pour le reste de ta réponse à sylv72, je te rejoins entièrement, c’est souvent comme ça que les plus belles relations guide-client se créent.

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Ah ouais cool on va pouvoir aller au Népal à condition de prendre un guide local.
Je trolle un peu c’est pas méchant

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Si tu y vas en vélo c’est cohérent hehe.

Robin je pense que ce que recherche sylvain est une vitrine de guide « certifiés » ou du moins motivés et pratiquant leur profession de manière respectueuse, lowcarbone…
Pas très facile à définir mais souvent trouver un guide est souvent compliquer on ne sait pas par où commencer, j’imagine qu’on a peur de tomber sur quelqu’un qui corresponde pas mais au moins s’il on a la certitude qu’il partage le point de vue écologique c’est déjà un plus.
Chaque guide présente sa pratique de sa manière donc l’idée de labelliser simplement des séjours écologique peut être intéressant avec des règles simples (transport en commun, privilègier les refuge avec des produits locaux…)
Ça pourrait même motiver des guides à faire une transition car certains guides ne savent pas comment s’y prendre et ne pourront pas arrêter du jours au lendemain leur activité plus polluante (clientèle, installation géographique, habitudes)

MW est investit dans la cause, mais n’embauchent pas de guide. Peut-être que ça pourrait être une bonne vitrine, si MW Suisse le fait déjà ça devrait pouvoir exister. Je leur en parle.

Il me parait que @sylv72 cherche pas uniquement un séjour bas-carbon, mais plutôt un guide qui ne fait que (ou presque) du bas carbon ? Ce qui complique un peu la recherche, car on ne sait pas forcement ce qui fait le guide pendant le reste de son temps.

Je comprends l’interet d’une « vitrine » mais pour l’instant la liste de MW est peut-etre pas mal?

Bonjour tout le monde !

Je fais partie depuis peu du conseil d’administration de Mountain Wilderness, et suis co-référent de la campagne « changer d’approche ».

Un de nos projets est justement de réaliser un annuaire d’encadrants (guides, DE,…) qui utilisent les mobilités douces pour pratiquer les activités de montagne.

L’objectif serait triple :

  • Permettre aux clients de trouver facilement des encadrants sensibles à ces thématiques.
  • Donner un coup de pouce aux encadrants qui sont dans cette démarche de changer d’approche.
  • Permettre aux encadrants de contacter leurs collègues dans le même état d’esprit pour discuter de ces pratiques (nous avons par ailleurs un groupe Whatsapp réunissant ces encadrants).

Au passage, nous réalisons aussi un annuaire des clubs de montagne qui proposent des sorties en mobilités douces.

Nous sommes au tout début de la conception de ces annuaires, ils seront amenés à être publiés.

Si vous voulez y apparaître, en tant qu’encadrant ou en tant que club, vous pouvez me contacter en MP, ou sur florenthours (at) yahoo.fr (pas sûr que cette façon de taper mon mail m’évite les spams ^^). Nous avons aussi un groupe Whatsapp d’encadrants.

N’hésitez pas à faire tourner ce message à vos amis encadrants !

Florent Hours

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Article du 5 mai dans Reporterre.

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Merci pour le partage. J’ai vraiment du mal à croire que 75% des vols concernent des « travaux » de montagne, comme dit Mr. Brun cité dans l’article.

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Salut Florent,
Intéressant projet, j’espère qu’il sera bien ficelé pour éviter de finir en « usine à green-washing ».
Car si vous restez sur un annuaire de pros qui proposent des séjours « mobilité douce » :

  1. vous allez passer à côté de tous les pros qui organisent leur pratique pro et perso pour limiter au maximum les longs trajets « carbone » et qui excluent totalement l’avion.
  2. vous allez mettre en avant d’autres pro qui font des séjours en mobilité douce… Et des voyages avec avion, vacances en Grèce, expé au Népal,…
  3. autre pratique dont on parle peu mais dont l’impact est loin d’être nulle sur la montagne : les séminaires et autres pratiques de « sur tourisme » avec de gros groupes…

Donc si c’est pour finir par promouvoir des pros ayant une belle vitrine mais un mode de vie bien moins reluisant; et laisser de côté d’autres qui n’ont pas la vitrine mais font des efforts à impact, ce serait dommage :wink:

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Ça c’est jusqu’à ce que tu ailles grimper Supercopter au secteur Kérosène à Argentière. C’est assez impressionnant et le nom de la voie et du secteur deviennent limpides.

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Une belle voie, je la note dans ma liste des courses à faire!

Tu auras facilement une 50aine de rotations d’hélicoptères qui vont te passer dans le dos :slight_smile:

Je partage ton doute. Est-ce que quelqu’un sait si les vols d’hélicoptère ont l’habitude de remplir plusieurs fonctions a la fois (tourisme/secours/travaux)? Est ce que la classification dans ces catégories obéit à des règles publiques? Entre un portage d’une tonne de matos et un vol touristique, quelle différence d’impact?

Dans une autre veine,est-ce que la filière hélico est économiquement viable sans les recettes touristiques ?

Pour avoir vu arriver un hélicoptère au refuge Albert 1er vers 11h30 et repartir une heure après j’ai eu l’impression qu’ils venaient juste prendre l’apéro. Mais bon ça doit être mon mauvais esprit :wink:

Je ne le doute pas. Pour revenir au sujet, comment savoir quand on est dans une voie si c’est un hélico touristique ou un hélico de secours/de ravitaillement de refuge/associé aux travaux des stations?

Peut-etre tourisme et ravitaillement, oui, mais les secours sont séparés (dans le massif du MB c’est le PGHM qui gère). Donc je trouve c’est un peu malhonnete de dire (comme certains cités dans l’article de reporterre) que les écolos veulent interdire les secours. Entre vol touristique et ravitaillement l’impact doit etre dans la même ordre de grandeur, car les rotations pour ravitailler sont souvent optimisées à la seconde près pour economiser du carburant (et donc de l’argent). J’ai aidé à decharger l’hélico qui emmenait des provisions et descendait des déchets du ref. du Sorreiller, et il ravitaillait plusieurs refuges à la fois, et il ne prenait pas son temps comme il aurait fait lors d’un vol touristique.

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Ah bah là c’est assez évident : ils ont du matériel de construction sous l’hélicoptère. C’est pour les travaux de reconstruction des Grands Montets de toute évidence.

Ce que je veux dire c’est là tu te rends soudainement compte qu’effectivement, en volume les rotations d’hélicoptères à des fins de travaux représentent le (très) gros de la totalité des vols.

Ah oui j’ai pas trop pensé aux travaux des remontés.

Sur l’Alpe d’Huez et l’Oisans par ex (ailleurs, je ne sais pas) le SAF fait tout ça. Les secours en renfort l’hiver de la securité civile, la liaison skieurs avec les 2 Alpes et surtout les travaux en montagne. L’EDF a par contre son hėlico pour le survol des lignes aėriennes, travaux et l’accès aux barrages quand les routes sont fermėes en hiver.

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