Après les séjours en mobilité douce, pour l’instant, sont plus compliqués à organiser et moins bien rémunérés (malheureusement), donc il y a beaucoup de chances que les guides qui sont investit professionnellement dans cette démarche, fassent attention dans leur vie privée. (sauf si c’est uniquement pour soulager leur conscience)
Si ça ne les intéresse pas ils vont travailler sur des produit plus facile.
L’héliski ça fait des belles descentes sans effort physique, et ça paie généralement très bien.
Pour ce qui est de l’impact, si un guide qui faisait 3 séjours en avion par ans, et qui travaillait sur des séjours uniquement carbonés (petit ou gros impact), décide de proposer de la mobilité douce pour faire un effort, et de réduire son nombre de voyage en avion à 1 par an, je pense que c’est une démarche que l’on doit motiver.
Bien sûr, les personnes qui sont plus strictes sur la réduction de leur impact devraient être mises en avant également.
Pour notre part, nous ne prenons pas ou peu l’avion (1 vol tous les 3 ans), mais j’aimerais dans la démarche Alternacime qu’il y aie une motivation de transition du carboné vers décarbonné et non pas une punition de ceux qui font déjà des effort pour en demander plus.
Je trouve bien de prendre un guide qui faisait de l’Héliski et qui propose un raid à ski en faisant l’effort de se déplacer en train (à mon avis c’est très rare). ça fera se poser des questions à ses collègues