Après, si ce M Ficelou utilise effectivement plusieurs pseudo ayant chacun un point de vue différent sur la question, m’étonnerai pas que ce soit un troll sur un sujet maintes fois repris…
Comment passer le cap du 7a en escalade
[quote=« gigi_04 = Ficelou, id: 1576310, post:10, topic:138774 »]
+1
j’entends souvent la meme rengaine « depasser 6a ça demande bcp d’entrainement etc… » FAUX!!!
bcp de gens sont rapidement a 8a sans un entrainement monstrueux!!! il suffit dune pratique reguliere et d’avoir le mental
Edit modération : un seul pseudo par discussion, svp ![/quote]
MDR ! encore un troll … ça va réagir, c’est certain.
Posté en tant qu’invité par So what?..:
[quote=« Ficelou, id: 1576267, post:1, topic:138774 »]Bonjour à tous
ça fait plus de 2 ans que je pratique l’escalade et j’arrive péniblement à un niveau 6b/c (et 6a à vue) avec en moyenne 1 séance par semaine (parfois moins)
Ce qui m’embête c’est que je plafonne un peu à ce niveau… et quand je vois la plupart des grimpeurs qui m’entourent dans le 7a et plus ça me désespère un peu!!
merci à tous[/quote]
Ben, je vais répéter ce qui a été dit mille fois: une fois par semaine, ne permet guère d’aller au delà de 6a/6b, sauf bonne disposition particulière. et puis 2 ans, ben ce n’est pas long.
Il faut apprendre la patience, l’escalade, ce sont des paliers à franchir. Si tu commences jeune, tu vas avoir des paliers courts, après, soit il faut y aller souvent, soit arrêter de faire une drame parce que l’on ne fait pas de 7a.
La grande majorité des grimpeurs sont en dessous de 6b, il ya pleins de voies magnifiques dans ces niveaux, et ce n’est pas en pyschotant sur son niveau que l’on grimpe détendu, condition sine qua non pour progresser…
tu m’as l’air d’être un grimpeur de salle, va dehors, l’escalade ça se passe dehors aussi, surtout, beaucoup.
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
cela fait 15 annèes que je grimpe…
pendant mes premières 5 années de pratique j’ai plafonné quelque part dans le 6ème degré.
ensuite il y a eu une sorte de déclic, avec une progression très rapide au début et bien plus subtile dans le long terme. Mes résultats, dans ces jours de 9a à vue, ne sont pas du tout exceptionnels en termes absolus, voir décevants pour un grimpeur qui s’investit à fond depuis 10 ans, mais ils sont quand même agréables sur un plan personnel (je peux réaliser facilement pas mal des « rêves » de quand je débutais, et même aller au delà)
ce qui a changé entre ces deux phases de ma carrière de grimpeur est surtout mon investissement dans la pratique: d’un jour à l’autre, une série de conditions a fait que j’ai dédié à l’escalade plus de ressources qu’avant.
au point où tu en est, probablement peu importe la forme de l’investissement, ça va quand meme donner ses résultats…dans le long terme ça devra se préciser de plus en plus, mais à ta 3eme année d’escalade ce n’est pas encore le moment…
pour terminer, quelques exemples d’investissement supplémentaire:
-plus de temps de grimpe (plus de séances, moins de répos, etc)
-plus d’inténsité physique (essayer plus dur, donner toujours le 100% dans chaque essai)
-plus d’intensité intellectuelle et émotionnelle (se concentrer sur l’exécution technique et sur l’attitude à chaque moment, même à l’échauffement, même quand on grimpe « plaisir »)
-plus de réflexion et documentation
-plus de « masochisme » (=apprendre à « se faire violence » et à aimer cela…)
-moins d’amour propre et de superbie, le 90% du temps. Plus de fierté, le 10% du temps
-plus de cou…es (confronter ce qui te fait peur, ce qui t’intimide et/ou te met mal à l’aise…de la peur de la chute en tête à un chantier qui te met la boule au ventre, dans chaque moment d’une vie de grimpeur il y a quelque chose qui rentre dans cette catégorie)
-un peu plus d’investissement financier (les km suppl. pour aller grimper au bon endroit au bon moment, les entrées de salle, le matos…)
-plus d’attention à ton alimentation et à ton hygiène de vie
-plus de curiosité, de créativité, d’efforts pour éviter la lassitude.
NB
bien sur, on n’est pas des super-héros et dédier plus de soi à une activité signifie probablement avoir moins de ressources à investir ailleurs…
…de plus, personne n’a dit qu’il est obligatoire de poursuivre la route du « toujours plus » en escalade (comme dans toute activité « superflue ») c’est personnel…
[quote=« ghisino1, id: 1576697, post:24, topic:138774 »]cela fait 15 annèes que je grimpe…
pendant mes premières 5 années de pratique j’ai plafonné quelque part dans le 6ème degré.
ensuite il y a eu une sorte de déclic, avec une progression très rapide au début et bien plus subtile dans le long terme. Mes résultats, dans ces jours de 9a à vue, ne sont pas du tout exceptionnels en termes absolus, voir décevants pour un grimpeur qui s’investit à fond depuis 10 ans, mais ils sont quand même agréables sur un plan personnel (je peux réaliser facilement pas mal des « rêves » de quand je débutais, et même aller au delà)[/quote]
Oh punaise j’ai cru que j’avais déjà répondu au sujet sans m’en souvenir… :lol:
Posté en tant qu’invité par robino:
[quote=« ghisino1, id: 1576697, post:24, topic:138774 »]cela fait 15 annèes que je grimpe…
pendant mes premières 5 années de pratique j’ai plafonné quelque part dans le 6ème degré.
ensuite il y a eu une sorte de déclic, avec une progression très rapide au début et bien plus subtile dans le long terme. Mes résultats, dans ces jours de 9a à vue, ne sont pas du tout exceptionnels en termes absolus, voir décevants pour un grimpeur qui s’investit à fond depuis 10 ans, mais ils sont quand même agréables sur un plan personnel (je peux réaliser facilement pas mal des « rêves » de quand je débutais, et même aller au delà)
ce qui a changé entre ces deux phases de ma carrière de grimpeur est surtout mon investissement dans la pratique: d’un jour à l’autre, une série de conditions a fait que j’ai dédié à l’escalade plus de ressources qu’avant.
au point où tu en est, probablement peu importe la forme de l’investissement, ça va quand meme donner ses résultats…dans le long terme ça devra se préciser de plus en plus, mais à ta 3eme année d’escalade ce n’est pas encore le moment…
pour terminer, quelques exemples d’investissement supplémentaire:
-plus de temps de grimpe (plus de séances, moins de répos, etc)
-plus d’inténsité physique (essayer plus dur, donner toujours le 100% dans chaque essai)
-plus d’intensité intellectuelle et émotionnelle (se concentrer sur l’exécution technique et sur l’attitude à chaque moment, même à l’échauffement, même quand on grimpe « plaisir »)
-plus de réflexion et documentation
-plus de « masochisme » (=apprendre à « se faire violence » et à aimer cela…)
-moins d’amour propre et de superbie, le 90% du temps. Plus de fierté, le 10% du temps
-plus de cou…es (confronter ce qui te fait peur, ce qui t’intimide et/ou te met mal à l’aise…de la peur de la chute en tête à un chantier qui te met la boule au ventre, dans chaque moment d’une vie de grimpeur il y a quelque chose qui rentre dans cette catégorie)
-un peu plus d’investissement financier (les km suppl. pour aller grimper au bon endroit au bon moment, les entrées de salle, le matos…)
-plus d’attention à ton alimentation et à ton hygiène de vie
-plus de curiosité, de créativité, d’efforts pour éviter la lassitude.
NB
bien sur, on n’est pas des super-héros et dédier plus de soi à une activité signifie probablement avoir moins de ressources à investir ailleurs…
…de plus, personne n’a dit qu’il est obligatoire de poursuivre la route du « toujours plus » en escalade (comme dans toute activité « superflue ») c’est personnel…[/quote]
c’est rigolo, c’est la même liste pour rester amoureux de sa femme au bout de 10 ans
Posté en tant qu’invité par oldy:
Tu ne nous donnes pas assez de renseignement. Ton âge, ta corpulence, ta région, ta pratique, ta motive… Tout a son importance. Par exemple 6 a (pas de mytho, du vrai) à vue, en grande voie, peut te permettre d’aller dans un grand nombre d’itinéraires. Et 6 c te permet de faire 80 % des grandes voies en france. Moi j’ai 40 ans de pratique et je suis à peu près comme toi. J’ai eu des périodes bien plus fort mais… les restes restent des restes… Et pourtant, je grimpe au moins 2 à 3 fois par semaine. J’arrive tout le temps à trouver des voies que je ne connais pas et j’ai toujours la passion… Je peux te faire une liste d’itinéraires majeurs à partir du 4 + (donc pas de fausses idées sur les « plus » belles voies). Après dis toi bien que pour progresser, il faut s’entraîner, physiquement et mentalement. S’entourer d’énervés ça relève le plat. Changer de style, de falaise, de pratique (bloc, pan, couenne, grandes voies). Il faut te faire un petit plan d’entraînement en fixant ton objectif, ça aide… Et surtout grimper, grimper, grimper. Si tu es jeune et pas trop lourd, 7 a c’est rien. Mais ça ne dois pas être une finalité. Soit tu mutes et tu envois du gros, soit tu grimpe pour le plaisir et ça peut durer toute ta vie.
[quote=« ridgepo, id: 1576495, post:18, topic:138774 »]
D’un coup? :lol:[/quote]
Non en 2 ans et demi.
Posté en tant qu’invité par jujuroro:
juste mon expérience perso, qui a été mon déclic et m’a fait progresser:
j’ai grimper des années pour le plaisir sans faire vraiment d’effort, je plafonnais dans le 6a en grimpant au mieux une fois par semaine voir une fois par mois.
un hiver suis aller presque tout les week end en falaise avec des gens forts ( voir très forts) qui bossais dans un coin ou il n’y avait que des voies au dessus du 8 et deux couennes en 6b et une en 7b+.
j’ai commencé a tapé des essais dans le 7b+ sous l’encouragement des copains, je me suis mis la semaine à grimper régulièrement en salle, (2 seances par semaines).
en 3/4 moi j’ai enchainé le 7b+ et les 7a commençaient à rentrer a vue!
donc si je fais le bilan
faut taper des essais dans des voies au dessus de son niveau
grimper avec des mecs forts, ça motive et on apprends plein de trucs.
se mettre au taquet en salle (pour ma part c’était dans les devers)
bosser ses points faibles (pour moi la force et la rési c’est pour ça que je bossais dans les devers en salle)
se libérer en n’ayant pas peur de la chute ( si la chute n’est pas dangereuse)
être motivé
prendre confiance dans ses capacités
apprendre a valoriser les repos dans les voies
bien respirer.
grimper un maximum en tête, ça permet de travailler sa concentration et ses sensations.
ne pas se prendre la tête si ça passe pas, et analyser pour quelles raisons on est pas arrivé en haut (précipitation, manque de concentration, manque de force, problème de lecture, attitude trop crispée)
:lol:
[quote=« Mathilde. L, id: 1576752, post:28, topic:138774 »]
[quote=« ridgepo, id: 1576495, post:18, topic:138774 »]
D’un coup? :lol:[/quote]
Non en 2 ans et demi.[/quote]
Merci, j’avais eu peur
Posté en tant qu’invité par Thérapie de couple:
ENORME !!! Merci pour la poilade
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
[quote=« Thérapie de couple, id: 1576785, post:32, topic:138774 »]
ENORME !!! Merci pour la poilade[/quote]
:lol: +1
Posté en tant qu’invité par 6a:
Comme chacun raconte son expérience : la mienne.
Je grimpe depuis 20 ans. Je suis dans le 6 depuis 18 ans. Je n’ai jamais passé le 7a à vue. Et je vis très bien avec.
Y compris quand je grimpe :
Sur la plupart des falaises, la majorité des voies est dans le 6 : on a vraiment du choix, et il y a de très belles voies.
- J’aime écumer les falaises, et il y a toujours de quoi découvrir.
- en haute montagne, être à l’aise dans le 6 permet de faire toutes les classiques en rocher et TA, souvent de niveau TD, donc 5+ - 6a. Sans toutefois les survoler peinard, il reste de l’émotion dans ces grandes voies montagnes TD TD+. Ainsi qu’une bonne partie des voies « modernes » : Cambon, Piola.
- ce niveau ne demande pas un investissement en temps non compatible avec une vie sociale et familiale, et d’autres loisirs. La musique pour moi. Et le VTT.
Je pense qu’objectivement, le 6 est le « meilleur » niveau pour un grimpeur loisir, car le plus représenté sur les falaises, les grandes voies, et permets d’assurer dans les classiques en montagne.
Ça me fait penser que mes premiers 7, je les ai réalisés quand j’ai arrêté les multi-activités.
Plus de spéléo, de VTT, de planche…
Posté en tant qu’invité par juliesteak:
[quote=« 6a, id: 1576792, post:34, topic:138774 »]Comme chacun raconte son expérience : la mienne.
Je grimpe depuis 20 ans. Je suis dans le 6 depuis 18 ans. Je n’ai jamais passé le 7a à vue. Et je vis très bien avec.
Y compris quand je grimpe :
Sur la plupart des falaises, la majorité des voies est dans le 6 : on a vraiment du choix, et il y a de très belles voies.
- J’aime écumer les falaises, et il y a toujours de quoi découvrir.
- en haute montagne, être à l’aise dans le 6 permet de faire toutes les classiques en rocher et TA, souvent de niveau TD, donc 5+ - 6a. Sans toutefois les survoler peinard, il reste de l’émotion dans ces grandes voies montagnes TD TD+. Ainsi qu’une bonne partie des voies « modernes » : Cambon, Piola.
- ce niveau ne demande pas un investissement en temps non compatible avec une vie sociale et familiale, et d’autres loisirs. La musique pour moi. Et le VTT.
Je pense qu’objectivement, le 6 est le « meilleur » niveau pour un grimpeur loisir, car le plus représenté sur les falaises, les grandes voies, et permets d’assurer dans les classiques en montagne.[/quote]
j’ai le même point de vue « père de famille ».
En densifiant l’entrainement avec des pointes à 2 séances par semaine, j’enchaine qq 7a (pas à vue!) mais à ce niveau d’entrainement (insuffisant) ça sollicite trop le corps le 7a et la blessure n’est jamais loin (doigts, épaules, dos) car il faut trop s’arracher.
Posté en tant qu’invité par extra:
[quote=« Mathilde. L, id: 1576458, post:17, topic:138774 »]
Perso je suis passé du 5+ au 7a+[/quote]
extraordinaire
mais lui il parle de falaise pas de salle
Posté en tant qu’invité par le nombril:
Mon XP perso :
- Je grimpe depuis 3 ans, plutôt deux ans et demi, j’ai de suite eu une grosse grosse passion, ma deuxième séance était en falaise et en tête. En s’y consacrant bien ça avance bien vite, quoique tout est relatif) aujourd’hui je suis dans le 6b+ à vue, quelques 6c et du 7a après travail voire un peu plus (falaise).
Bon après je grimpe entre deux à quatre fois par semaine, trois en moyenne.
Faut bien intellectualiser la grimpe pour saisir la logique, puis laisse faire l’intuition. Changer souvent de falaise, mais surtout suivre l’émotion!