Posté en tant qu’invité par tetof:
Petite précision. Mes propos ne concernent pas tant les voies ouvertes dans un esprit ou dans un autre que les rééquipements « rampants » de certaines voies. Je n’ai rien contre Point trop n’en faut ou les voies « Piola » des années 80-90. Bien au contraire, j’adore faire ce genre de voies. Je pense plutôt à des rééquipements types « Ecole Buissonnière », arête Ouest de l’aiguille du ¨promontoire. Dans ces voies, bons nombres de goujons ont été ajoutés à coté de fissures, becquets parfaitement protégeables etc…. Pour avoir fait certaines voies plusieurs fois, j’ai constaté que les rééquipements étaient progressifs et très insidieux. Tout d’abord, on transforme progressivement la voie en TATA (en ne rajoutant que quelques goujons). Puis, on justifie un rééquipement complet parce que ce n’est plus du « TA ».
Autre précision. Que les amateurs de sauvagerie se rassurent, j’utilise uniquement le terme « TA » parce que c’est le terme Français pour désigner ce type de terrain et non pas pour évoquer un quelconque terrain aventureux. Ma définition de cette pratique est : grimpe non sportive dans laquelle il pourrait s’avérer nécessaire de poser tout ou partie des protections. Je ne parle pas d’aventure et je ne parle pas de goujons.
mais il faut aussi apprendre à les poser en école spéciale, les poser et sauter avec un contre assurage.
Je ne suis pas d’accord. La première chose à apprendre en « TA » pour un grimpeur formé à l’école sportive est de ne pas tomber. La fuite en avant et la chute sont des solutions qui peuvent coûter chers. C’est possible d’adopter ces solutions mais il faut en accepter les conséquences. Pour un débutant, je pense qu’il est préférable d’apprendre à anticiper, redescendre et renoncer. Tomber sur un coinceur avec un contre assurage ne sert pas à apprendre à protéger. Cela sert uniquement à comprendre que les coinceurs sont des moyens de protections efficaces. Pour apprendre à mettre des protections (coinceurs mais également pitons), il faut surtout en poser un max. L’artif est probablement la meilleure école : un point tous les mêtres.
Concernant l’encadrement associatif. Jean-Baptiste, tu n’es pas le seul à en faire et je ne voie pas le rapport avec la problématique posé.