Combien de livres topos possédez-vous dans votre bibliothèque

Et le loisir ne participe-t-il pas à la santé? :wink:

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Non le loisir est un luxe … comme le dessert ne participe pas au simple besoin de s’alimenter ! Il est bien sûr enrichissant d’avoir des loisirs (comme de visiter des pays lointains) mais je ne suis pas favorable à la gratuité ! La gratuité doit être limité à l’indispensable pour ne pas exclure les démunis … mais en aucun cas le superflu ne doit être gratuit

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Si Franchouillard m’énerve souvent sur la forme, je dois dire que sur le fond je suis plutôt d’accord avec son dernier post.
Je suis pour une société de gens responsables qui assument le coût de leurs pratiques (sécu, équipement, impact environnemental, etc…)
La question est de trouver un bon système pour qu’on assume de manière globale et mutualisée.

Je suis d’accord pour le reste* sauf là-dessus. Sauf exception notable d’HEC, les écoles de rang A et celles hors classe comme l’X ou l’ENS qui sont celles qui font les élites sont gratuites. L’inscription scolaire est du même niveau qu’une inscription en fac, et un paquet d’écoles comme l’ENGREF, les ENS… La France est le pays avec les études les moins chères selon l’OCDE. Le frein financier vient surtout de leur localisation parisienne pour la plupart et donc des frais annexes d’un éloignement du domicile.

Pour du concret :

Amusant ! Tu es bien sérieux d’un coup. Je ne crois pas qu’il soit un luxe dans notre société. Pour plusieurs raisons :

  • les congés payés servent avant tout à se reposer du travail et participent aussi à l’augmentation de productivité du travail, du point de vue de la société, ils sont une nécessité,
  • les loisirs dans leur ensemble sont aussi une source de revenus non négligeable dans un pays qui est le premier pour les ressources touristiques liées à la montagne par exemple. Le corollaire est qu’il fait que le système s’alimente en pratiquants dedits loisirs pour continuer à vivre. C’est une nécessité.

Cela n’a pas grand chose à voir avec le bénévolat, l’information gratuite ou non, assumer les coûts de ses pratiques, etc…

J’assume ma pratique par mon autonomie, je participe aux coûts liées à la pratique par divers moyens ET je produis de l’information gratuite …

Je ne la produis par contre pas pour rien, il ne faut pas confondre. Pas pour rien, car elle sert à d’autres, c’est gratifiant et pas pour rien car elle est faite dans un cadre collaboratif qui impulse aussi chez d’autres la création et la diffusion d’informations dont je profite en retour.

Évidement, comme c’est gratuit, je pourrai me contenter de prendre sans rien fournir en retour. Il ne faut pas voir des canailles partout et penser que le système collaboratif permet l’émergence de bonnes volontés de génération en génération aussi.

Note :

  • te parler de l’école n’était que pour une blague. Mais comme tu es en mode sérieux et pas ronflant comme habituellement, c’est pas drôle.

en tt cas, ça n’a pas grand chose à voir avec les topos, leur nombre, et la meilleure manière de pérenniser une collection de vieux topos destinée à être mise à la benne faute d’enfants intéressés.

car en fait, quand les topos sont chez bruno, on doit pouvoir venir les consulter gratuitement les jours où il est de bon poil.

j’essaie un petit corollaire, si je comprend bien :

  • les vieux topos ne doivent pas être consultés gratuitement même si cela est possible car il y a un coût nécessaire à associer à toute pratique « loisir/non productive »
  • si on fait pareil pour les vieux bâtiments, statues,… on fait pareil ? cela ne coûte rien de les mettre à disposition des yeux du publique, mais on devrait les dissimuler, comme on doit dissimuler les vieux topos ?

que l’on fasse en sorte que nos loisirs ne coûte rien à la société, pourquoi pas débattre de l’idée.
mais partir de cette idée pour dire que tout ce qui constitue nos loisir doit avoir un coût, je ne comprend pas la pertinence du raisonnement.

Je suis d’accord sur ce point.

Après, pour ce qui est de la question de quoi faire des vieux topos, c’est un peu dommage que ça finisse par moisir sur une étagère, que ce soit celle de la BNF ou d’un club. Enfin, disons que ça pose des questions : si c’est chez un CAF, qui peut y accéder ? Tous les cafistes ? Les membres du club en particulier ? Mêmes questions pour un club FFME.
Il y a eu une discussion récente où ce problème a été soulevé : Escalade pointe d'Andey ?
Là, le topo « officiel-actuel » du massif ne signale rien ici. Pourtant, d’après l’ancien topo, il y a bien une dizaine de voies. Toutes n’ont pas l’air d’être d’un grand intérêt, mais on perd quand même en patrimoine…

:slight_smile: Ha, c’est bien d’être en bons termes avec la/le bibliothécaire de son club !

(dans mon cas, en plus il est médecin :wink:)

Ben non, pour ma part je distingue :

  • des vieux topos rendus périmés par une édition + récentes. Je le mets à dispo de tt le monde de manière numérique pour tte idée de valorisation
  • des topos + récents qui servent à financer l’équipement (certaines infos sont intéressantes en ligne, mais tout ne me semble pas nécessaire). Après, on peut imaginer n’importe quel système de diffusion d’info, du moment qu’il prend en compte la pérennisation (financière) de nos pratiques.

J’arrive à 48 « livres » en multi activités. En escalade j’ai pas mal de topo qui sont des compilations de topos.
Comme j’au aussi un classeur de truc en vrac papier (feuille volante) je me suis mis dans 50 & +.

Avec deux ailes, c’est mignon ça !

Sinon Bruno, tu peux aussi organiser une vente aux enchères posthume qui servira à financer l’entretien de tes voies ?

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Serait-ce une bonne idée que de créer un Article (collaboratif) dont l’intitulé pourrait être, par exemple : " Topoguides papier - archives des contributeurs C2C " ou " Quels livres topos possédez vous ? " où chacun pourrait entrer les titres (ou plus si sans copyright) des topoguides en sa possession ?

Il y a bien une rubrique « mes amis », pourquoi pas « mes livres »? De cette manière, les bouquins sont référencés et on évite les doublons.

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Les doublons ? :slight_smile: Si un topo du Vercors se trouve à Lille et à Granada c’est pas un doublon, en plus les annotations personnelles …

Perso je ne suis pas favorable à une mise en ligne collaborative, mais uniquement à un don à organisme gestionnaire de ces archives … Scanner des documents est une affaire de temps et de fric et donc c’est impensable pour des topos détenus par un particulier!
je ne suis pas en accord avec l’esprit

Je ne rêve pas de la société du grand partage collaboratif … ce type de société en mode soixante huitard, me semble parfaitement utopique (même naïf) dès que l’on dépasse le stade de la tribut!

Et une mise en ligne des titres (avec mention du contributeur) ?

Découvert ! :wink:

Et sinon essaye le gris plutôt que le noir et le blanc pour une fois … d’où le « je participe aux coûts » en premier et le ET en majuscule … On te retrouve ! Tu colles tes fantasmes sur les autres.

Eh oui, tu as raison, c’est bien un problème de tribut! Est-il possible de partager sans payer? Tant qu’on n’a pas essayé sans aucune arrière-pensée (ce qui est impossible à l’être humain, sans doute), on ne saura pas…

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Ce que je voulais dire par doublon, c’est que dans une liste, si chaque personne doit rentrer le titre de ses livres (et qu’il en a plus de 100 à rentrer), il risque de se produire des doublons du genre une lettre différente pour un même ouvrage chez 2 utilisateurs.
De plus, un article avec une liste par utilisateur n’est pas vraiment pratique à utiliser, alors que si on crée des associations utilisateur/livre :

  1. une fois qu’un livre est rentré, il est plus facile de l’associer à qui on veut (moins de boulot pour tout le monde)
  2. au niveau recherche et dénombrement (voire géolocalisation), il suffit de faire une requête à la base de données.

Enfin, les annotations personnelles, j’espère qu’elles sont rentrées dans les itinéraires ou WP sur C2C…

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Je reviens à la question de départ : combien de topos dans la bibliothèque.

Réponse : plus de 200, auxquels il faut ajouter pas mal de classeurs plein de fiches-topos glanées/photocopiées/griffonnées par ci par là.

Et une grosse collection de Montagnes Magazine, AlpiRando, Vertical, Montagnes et Alpinisme, etc.

Tout ça acheté avec mes petits sous… la passion, quand on aime on compte pas ! Et plus jeune, quand j’avais pas les sous, j’appliquais le conseil de Cavanna et Choron !

Comme Bruno, je me pose aussi la question du devenir de tout ce papier dans quelques années…

Et si j’utilise Internet pour compléter mes infos ou me faire une idée sur une voie, l’achat du topo pour moi est incontournable. Pour rêver, préparer, etc.

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Je vois que je suis pas le seul à penser que les infos (topos) il est logique de les payer …, ça fait plaisir !
Pour les collections de revues …, si comme moi tu as plus de place dans la bibliothèque … curieusement ça se vend très bien et ceux qui achètent sont des passionnés donc ça finira pas à la poubelle !
Les vallots aussi ont peut les vendre
Par contre le genre topo de buoux 1970 … personne en veut … leur seule utilité sera quand dans un futur des gens feront des recherches sur la grimpe! Je pense que seules les fédérations ou une bibliothèque à vocation de les archiver afin de les rendre consultables (gratuit ou payant peu importe …, tout à un coût et il faut assumer!